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Les temples de Karnak (Egypte)

02 Novembre 2009

Le plus grand site archéologique du monde.

A peine arrivés, nous découvrons le bateau, ses fonctionnalités et notre chambre que nous voici partis visiter le premier temple. Nous sommes immédiatement confrontés à la grandeur des constructions égyptiennes. Après avoir franchi les traditionnelles haies de vendeurs de camelotes, nous arrivons sur une énorme esplanade limitée par le premier pylône (un pylône est constitué de deux grands massifs en pierre enserrant une porte) du temple de Karnak.
Ce que l’on appelle à tort « temple de Karnak » est en réalité un vaste ensemble de temples, de pylônes, de chapelles… construits par les pharaons successifs sur une durée d’environ 2000 ans. Ce complexe s’étend sur plus de 2 km² et est le plus grand complexe religieux de l’Antiquité. Orienté selon ses deux axes orthogonaux, le site de Karnak reflète la conception fondamentale que les égyptiens se faisaient de l'ordre du monde. L'axe nord-sud est un axe terrestre qui correspond au cours du Nil, et l’axe est-ouest un axe céleste qui répond à la course quotidienne du soleil, second principe vivificateur de la terre d’Egypte.

Découvrir le plan du site.

Situés à deux kilomètres au nord de Louxor les temples de Karnak sont reliés aux berges du Nil par une allée, le Dromos, bordée de 40 sphinx à tête de lion dont certains portaient une tête de bélier à cornes recourbées symbolisant la puissance et la fécondité et d’autres une tête humaine.

Le premier pylône, d’une longueur de 113 mètres et d’une épaisseur de 15 mètres, a été construit au IVème siècle avant JC sous le règne de Nectanebo Ier. Ce pylône, le plus grand d’Égypte, est inachevé. Il devait atteindre 32 mètres de hauteur. Ces parois présentent un aspect grossier. Les deux môles de grés du pylône symbolisaient chacun une des chaînes montagneuses qui délimitent la vallée fertile, seule partie habitable du pays et qui sont les deux horizons entre lesquels s'accomplissait la course du soleil.

Le deuxième pylône, attribué à Horemheb est précédé par deux statues colossales de Ramsès II en granit rose. La statue en pied située à gauche du portail, d'une hauteur de 15 mètres, comporte une petite statue de sa fille et épouse Bent-Anath. Difficile de ne pas éprouver un choc visuel lorsque l'on franchit les portes du second pylône et l'on pénètre dans la grande salle hypostyle (espace fermé dont le plafond est soutenu par des colonnes).

Le troisième pylône borde une cour qui abritera une paire d’obélisques qui marqueront à la fois de l'entrée vers la demeure secrète du dieu et la rencontre des directions cardinales du monde, sur lesquelles régnait Amon.
Six obélisques se dressaient au milieu de ce qui était la grande cour de fête du temple d’Amon.

Le quatrième pylône, bâti en calcaire sur un noyau de grés, correspond à la façade du temple d’Amon. Il forme avec le précédent une petite cour dont il ne reste que des vestiges appelée cour des fêtes de Thoutmosis II et qui abritait quatre obélisques.

Le jardin botanique est un vestibule dans lequel Thoutmosis III fera représenter la faune et la flore rapportées de ses campagnes en Asie. Il introduira la poule en Égypte. Les animaux semblent se diriger vers le sanctuaire Damon générateur.

Le sanctuaire d’Amon générateur n'est qu'un passage vers l'endroit le plus caché du temple, accessible en hauteur, qui mène à la cachette où devait résider le dieu. La salle décorée, prévue pour célébrer les jubilés de régénération du pouvoir royal, était dédiée à la puissance d’Amon-Ré. Le plafond était supporté par des colonnes cannelées.

Le septième pylône était précédé de deux statues colossales et deux obélisques dont l’un se trouve actuellement à Istanbul. Le passage entre la cour de la cachette est la suivante se fait par le passage du septième pylône aménagée par Thoutmosis III, alors que le huitième existait déjà depuis le règne d’Hatchepsout. La cour créée entre ces deux pylônes sera la première grande cour royale du temple.

Tout connaître sur Karnak : le projet Karnak.

Cette première approche de la conception religieuse de l’Égypte Antique est un véritable choc. Tout est tellement grandiose, voire écrasant, dans cette succession de temples. Nous comprenons rapidement aussi qu’il va falloir faire avec plusieurs facteurs moins agréables : les colporteurs parfois trop insistants, le soleil plein les yeux lorsqu’on lève la tête pour découvrir les décorations en haut des constructions et surtout, la grande masse de touristes agglutinés autour des guides devant chaque point d’intérêt.

La Vallée des rois (Egypte)

02 Novembre 2009

Vallée des rois et colosses.

Après la visite de Karnak, nous quittons notre bateau et ses salons reposants pour quelques kilomètres en bus afin de découvrir la Vallée des rois. Sur le chemin, nous nous arrêtons sur le site des colosses de Memnon.

Les colosses de Memnon sont les seuls vestiges du temple funéraire d’Amenophis III. Ils consistent en deux statues représentant le roi. Ces colosses d’une hauteur de 18 mètres environ, étaient, par le passé, positionnées juste devant le pylône du temple. Taillées dans du quartzite rose, elles représentent donc le roi ainsi que sa mère Moutemounia et sa femme Tiyi, présentent au niveau des jambes du roi. Si les colosses de même nom sont aujourd'hui en si mauvais état, cela est en partie dû à d'autres rois égyptiens qui ont arraché des pierres des colosses afin de les employer dans leur propre temple. Quant au temple, il a été totalement démantelé lors de l'antiquité. Blocs, statues et stèles se sont retrouvés dans les temples de Merenptah et de Ramsès III.

Enfin, nous découvrons, au creux d’une vallée perdue remplie de pierres brûlées par le soleil et à la végétation inexistante, la Vallée des Rois Ouadi Biban el-Molouk. Elle abrite pourtant les tombes des plus grands pharaons que l'Egypte ait connus.

Afin d'éviter les pillages, comme ce fut le cas avec les pyramides, les pharaons du nouvel empire creusèrent des galeries et des salles dans la montagne de Thèbes afin de protéger leur sanctuaire des pillards. Du coup, vu la quantité de tombeaux présents dans la vallée de la montagne de Thèbes, ce lieu fut surnommé la vallée des rois. Le fait est qu'à ce jour bon nombre de tombeaux découverts ont été pillés. Seule la tombe royale de Toutankhamon a été retrouvée intacte.

Aucune photo de l'intérieur des tombeaux de la vallée. Il est interdit d'en prendre afin de préserver les couleurs des murs intérieurs. Dommage, les tombeaux des rois sont d'une rare beauté !

Avant de monter dans le bus, je me suis promené dans les environs, sur une bute suffisamment haute pour tenter d’obtenir sans succès une photo du site. A mes pieds, j’ai découvert une demie statue scultée dans de la pierre blanche. Je l’ai emportée car sans doute il s’agit là d’une copie cassée laissée pour compte à moins que...

Voici un très guide très complet de la Vallée des rois .

De beaux billets (Egypte)

01 Novembre 2009

Les billets d'entrée: de bien jolis souvenirs

Juste pour le plaisir, j'ai gardé les billets d'entrée des différents sites.

Il est de plus en plus fréquent, aujourd'hui, de faire un effort sur la présentation du billet d'entrée qui n'est plus simplement un ticket numéroté.

Ce n'est pas encore le cas partout, encore moins en 2009, quand nous avons effectué cette croisière sur le Nil. Raison de plus pour saluer l'effort des officines de tourisme égyptiennes qui nous ont proposé de bien jolis billets.

Malheureusement, la numérisation ne rend pas tous les effets. On peut juste s'en faire une idée.

Saint-Amand-Tallende (France)

31 Juillet 2009

Un petit village qui vaut le détour

Saint-Amant-Tallende n’est sans doute pas le lieu le plus touristique d’Auvergne et ne se retrouve pas systématiquement en photographie dans les guides mais, il vaut la peine de le pointer pour une petite ballade si on passe dans la région.

Le château de Giscard


Il est surtout connu pour le château de Murol qui se dresse au sud du village. Ce château dont les premières constructions datent du Moyen-Age a été restauré en profondeur au XIXe siècle. Il ne se visite pas mais de l’extérieur, les éléments architecturaux valent le coup d’œil : tourelles, échauguettes, gargouilles, pont voûté… C’est la famille Giscard d’Estaing qui en est propriétaire. Un tour du village s’impose car il a gardé plusieurs éléments de construction du Moyen-Age et, en contrebas, son Pont Vieux complètement rénové enjambe très élégamment des petits jardins potagers. Le temps étant au grand soleil, les photos n’en sont que plus jolies.

Saint-Saturnin (France)

31 Juillet 2009

Entre architecture romane et grande Histoire

Comme Saint-Amant-Tallende, Saint Saturnin est un très beau petit village qui a su conserver une belle atmosphère moyenâgeuse et ses nombreuses curiosités architecturales ont attiré mon regard de photographe amateur. Ses ruelles sont étroites, pentues, tortueuses et invitent à la flânerie. S’y mêlent d’anciennes échoppes, des demeures nobles et maisons de vignerons. Longer les vestiges des anciens remparts puis passer sous un porche typiquement gothique pour découvrir les magnifiques contours de fenêtres et de portes en pierre blanche d’une petite échoppe d’art entièrement restaurée. Certaines armoiries au-dessus des portes témoignent encore des fonctions des anciens habitants. Le nom des rues reprend les appellations de lieux dits: rue de la boucherie, Cote Gros Jean, rue des Gourlettes, rue Noble… jusqu’à l’impasse appelée rue de l’Enfer.

Chambres d’hôtes de prestige


On débouche inévitablement sur la place de l’Ormeau et sa fontaine romantique de style renaissance et creusée dans la lave. Elle devance élégamment l’imposant et austère château royal des seigneurs de la Tour du XIVe siècle. Construit en pierre volcanique de couleur grise, on y reconnaît immédiatement les fonctions défensives de l’architecture : plusieurs enceintes, remparts, chemins de ronde, tours, créneaux et mâchicoulis. Le château qui a accueilli avec les honneurs Catherine de Médicis mais dans ses geôles la reine Margot propose aujourd’hui cinq chambres d’hôtes de prestige.

Une église romane majeure de l’art auvergnat


De l’esplanade du château on découvre, surplombant les maisons, le clocher octogonal de l’église. Construite en pierres blanches incrustées de pierres de lave noire, elle est de style roman.
Enfin, si on a l’œil, on croisera un chat lunatique et surtout, on pourra découvrir de quelle façon les villageois ont récupéré et détourné certains éléments sculptés de bâtiments anciens.