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Baturiti (Bali)

02 Juillet 2010

Premier jour, le bon hôtel et... la première averse.

L’hôtel


Quand on a commencé à faire nos recherches sur Internet, il y a un hôtel qui nous avait frappés. Un hôtel qui surplombe une magnifique rizière, au pied de la montagne. On a cherché à y réserver une chambre mais malheureusement, c'était complet. On s'est alors rabattu sur un site qui proposait un hôtel à Baturiti. Le prix était vraiment très intéressant (trop peut-être) mais, nous étions bien dans l'hôtel surplombant la rizière.

Découverte


Après avoir pris possession de notre chambre et admiré le paysage, on se décide à descendre tout en bas, vers la rizière. Première ballade. Magnifique. Des fleurs, des oiseaux, des odeurs,... Et une vue imprenable (J'ai quand même essayé de la prendre en photo) Et puis, on se promène sur les bords des rizières, sur les petits chemins verts sur la photo, là, tu vois? On descend, c'est magnifique. On s'arrête au bord d'un petit étang et devant un petit temple et puis tout-à-coup, une averse. Décidément!! Et dire que c'est la saison sèche. Vite, vite, on s'abrite sous un bananier et on attend que la pluie cesse. Alors on remonte. Bon, si tu as regardé les photos avant de lire, tu as vu que ça monte très fort. Il y a beaucoup de marches. Et comme nous sommes très sportifs et bien, nous avons pris le funiculaire. Qui nous a amenés au niveau de la route.

Premier temple


Deuxième ballade, où on découvre notre environnement. La route. Elle est encombrée de voitures et de mobylettes qui roulent à gauche. Ca, c'est dépaysant. On se ballade en surplomb de l'hôtel et c'est franchement pas beau. Il y a un temple ouvert, on y va mais il semble à l'abandon. (Ne jamais dire ça à un balinais, les temples ne sont pas à l'abandon, ils sont juste laissés dans la nature et de toutes façons, ils sont au moins honorés par une cérémonie tous les 6 mois)

Il y a une caserne de militaires, un docteur, un hôpital, une banque (Non! pas BNP, ils ont trop à faire avec Fortis)... Ca c'est en montant. En descendant, il y a des warangs. Ce sont des petits (très très petits) restaurants où on mange pour moins d'un euro

Le souk Khân al-Khalili (Egypte)

07 Novembre 2009

Le bazar aux merveilles

Khân el Khalili, le grand souk du Caire, mondialement connu, en plein cœur du Caire islamique, est délimité au sud par les mosquées Al-Azhar et Al-Hussein et au nord par la mosquée Al-Hakim. C’est en soirée que l’on nous y conduit nous laissant un temps famélique pour découvrir cet endroit magique pour nous, touristes occidentaux. Alors bien sûr, il ne sera question que de visiter les quelques rues principales, soir le bazar aux merveilles dédiées exclusivement aux touristes pressés.

Nous avons tenté d’aller découvrir les allées parallèles, les échoppes et ateliers du quotidien : quincaillerie, légumes, tissus, viande de mouton… Alors, on peut s’y perdre paraît-il. Nous avons perdu la notion du temps et surprise, arrivés deux minutes trop tard au point de rendez-vous, le bus était parti. Re-surprise : le temps de tenter de s’organiser que notre guide apparaît, le bus s’est arrêté dans une voie parallèle pour nous récupérer. Ils sont merveilleux ces Cairotes.

Nous avons tout de même pris le temps de lever le nez et de découvrir, par ci par là, entre la profusion d’articles en tous genres et par-dessus les hauts chargements des transporteurs, quelques remarquables architectures parfois restaurées, souvent malheureusement délabrées.

Souk d’aujourd’hui et bazar oriental : une très belle description du souk Khân al-Khalili au Caire.

Le vieux Caire (Egypte)

07 Novembre 2009

Le vieux Caire très religieux.

Fondée en 969, le Caire (Al-Qahira, la Victorieuse ou Misr) est la capitale de l’Egypte. Sa population officielle est d'environ 17,5 millions d'habitants mais son agglomération comprise, elle compterait plus de 25 000 000 de Cairotes. Cette ville immense, parfois infernale à cause de la circulation impossible et de la pollution, est très active est riche de vie, avec ses nombreux quartiers, monuments, mosquées et souks. Elle est située sur les bords sud du delta du Nil, dans le nord de l'Égypte. La ville, avec son agglomération, comprend en outre trois autres centres mineurs : Imbaba, Héliopolis et Gizeh.

Au Caire, se trouve le plus important musée égyptien au monde. Il est incontournable malgré l'empilement un peu anarchique des objets et des panneaux d'information qui semblent avoir quelques décennies. Le vieux Caire est le quartier le plus ancien de la ville. Les romains y construisirent la forteresse de Babylone qui devint par la suite une enclave chrétienne et juive. On y trouve la synagogue ben Ezra fondée en 1115 et il subsiste cinq églises dont l'église suspendue consacrée à la vierge du IVème siècle, l'église saint Serge de la fin du IV et l'église sainte Barbara. Sous les Fatimides de nombreuses mosquées furent construites. Ensuite, sous les mamelouks, la ville s'agrandit considérablement, devenant la capitale du monde musulman. Les Fatimides continuèrent d'embellir la ville avec de magnifiques mosquées et de nombreuses écoles coraniques. A voir entre autres la citadelle de saladin.

En dehors du plateau de Gizeh et du musée, nous avons visité le quartier copte et la Citadelle de Saladin. Pour nous y rendre, nous avons traversé la ville en bus ce qui nous a permis d’observer de nombreuses situations routières cocasses, de nous rendre compte que la ville est par endroit très moderne mais aussi très pauvre. De nombreux quartiers semblent être insalubres, salles en tout cas. Les photos numérotées de 47 à 64, dans l’album, sont prises de l’intérieur du bus.

Les pyramides (Egypte)

06 Novembre 2009

La périphérie du Caire: Gizeh !

Évidemment, nous ne pouvions quitter l’Égypte sans une visite des pyramides, fantasme de tous les Indiana Jones en herbe. La première surprise, en arrivant, c’est la proximité du site avec le Caire. Sans aucun doute, beaucoup d’entre nous sont frappés car habitués à voir les pyramides filmées ou photographiées sous leur meilleur jour, c’est-à-dire en évitant bien de mettre la ville brumeuse en arrière-plan et en privilégiant la photo sur fond de désert.

Pour commencer, quelques chiffres : Chéops, 148 mètres de haut à l’origine, 230 mètres de côté et 2,3 millions de blocs de pierre environ pour un poids moyen de chaque bloc de 2,5 tonnes, le tout réparti sur 201 niveaux. Khephren, 136 mètres de haut et Mykérinos, 66 mètres de haut comportant un bloc de 290 tonnes. Si on met bout à bout tous les blocs composant les trois pyramides, on peut entourer la France d’une muraille de trois mètres de hauteur.

Chéops, Khephren et Mykérinos sont certes massives mais élancées, élégantes. Leur nonchalance acquise à travers les siècles les a rendues sans doute encore plus magnifiques. Jadis, chacune était recouverte de plaques de calcaire qui, reflétant la lumière du soleil, dissimulaient aux yeux des pillards l’entrée de l’édifice. Au sommet, un pyramidion en or devait briller de mille feux. Tout cela a aujourd’hui disparu. Pilleurs, maçons, … chacun s’est servi sans vergogne, transformant la grande nécropole de Gizeh en vaste carrière de pierres. Seules demeurent les pyramides grandes et petites. Dromos, mastabas, temples funéraires et autres palais ont été arasés. Heureusement, l’opiniâtreté des archéologues a fait des merveilles. En 1818, un aventurier du nom de Giovanni Belzoni trouva l’entrée de la pyramide de Khephren ouvrant ainsi une voie à la compréhension des rites funéraires Égyptiens. En 1926, la tombe de la reine Hetephérès, mère de Chéops est découverte… intacte. En 1954, deux grandes fosses parfaitement dissimulées livrent chacune une barque solaire sous la forme d’un astucieux puzzle géant de 1224 pièces. Celle exposée au pied de la pyramide de Chéops aura nécessité dix ans de travail et de réflexion. Bien des mystères planent encore sur le plateau de Gizeh.

Découvrira-t-on jamais la fameuse chambre secrète de la grande pyramide ?
Percevra-t-on un jour l’énigme du Sphinx, son sens ?
Sous les interrogations, le sable et sous le sable… mystère !

On peut toujours se rabattre sur des explications plus ou moins humoristiques à défaut d’être crédibles..

Abou Simbel (Egypte)

05 Novembre 2009

Le temple le plus mystérieux de l'Égypte antique sauvé des eaux.

Après avoir laissé derrière nous le bateau et le Nil, c’est en bus que notre voyage se poursuit. Plusieurs heures de traversée du désert sont nécessaires depuis le barrage d’Assouan pour parcourir les 270 km jusqu’à Abou Simbel.

Temple nubien, Abou Simbel n’est pas qu’un simple bâtiment mais une œuvre sculpturale monumentale taillée directement dans le roc, à l’origine dans la colline sacrée de Méha.

Le bâtiment est à peu de choses près aussi long que Notre Dame de Paris, soit 49 mètres. A l’extérieur, 4 statues colossales de 20 mètres de haut sont taillées d’un seul bloc dans la pierre. Fidèle aux constructions des temples de l’époque, le bâtiment se compose de deux salles à piliers, d’un vestibule et d’un sanctuaire. Les pièces annexes étaient plutôt destinées à recevoir les offrandes, certains rituels…

Les colonnes de la première salle sont ornées de statues. Sur les murs, on trouve des bas-reliefs décrivant des hauts faits de la vie du pharaon tel la bataille de Qadesh ou d’autres non nommées, ainsi que des scènes rituelles où Ramsès II est représenté en compagnie des divinités Ptah, Ré, Amon. On retrouve des statues de ces dieux dans le sanctuaire dans le fond du temple, taillées elles aussi dans le roc.

Le goût de la mise en scène de l’époque fit en sorte que la méthode de construction permet à la lumière du soleil de venir frapper les représentations de Ramsès II, Ré et Amon deux fois par an, vers le 20 février et le 20 octobre, en laissant dans l’ombre Ptah.

L’entrée du temple d’Abou SImbel fut découverte le premier août 1817 par Giovanni Belzoni après trois semaines de déblaiement. Ce n’est qu’en 1818 que l’inventaire complet sera fait par l’anglais William Banfes et le français Louis Linant. Ce n’est qu’à partir de 1832 que l’on a pu déchiffrer le nom du pharaon qui l’avait fait bâtir : Ramsès II.

A Abou Simbel, taillé dans le roc à l’origine dans les collines sacrées d’Ibshek, le petit temple d’Hathor est connecté à l’épouse de Ramsès II, Néfertari, divinisée sous la forme de la déesse vache. Sur la façade, deux statues colossales de la reine sont encadrées par quatre autres, représentant son époux.

Cette fois, c’est en avion que nous continuons notre voyage, direction Le Caire.