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Villefrance de Conflent (France)

23 Juillet 2011

Marchande au Moyen-Âge, marchande aujourd'hui

Fortifications médiévales revues et corrigées par l’inévitable Vauban


A l’image de l’œuvre de Vauban, c’est dans les pierres que l’histoire de Villefranche de Conflent est écrite. Citée parmi les plus beaux villages de France, cette petite cité médiévale des Pyrénées Orientales au confluent de la Têt et du Cady a vu le jour au XIe siècle. Le comte de Cerdagne a édifié les remparts et la tour de la Viguerie mais comme souvent, au XVIIIe, Vauban renforce le système de défense en adaptant les remparts sur deux niveaux et en ajoutant des bastions et construit le Fort Libéria.

Une cité de marbre rose


Cette ancienne cité marchande, capitale du Conflent, qui a su garder de belles échoppes et de grandes maisons de notables et riches commerçants a développé une activité touristique importante au travers de nombreuses échoppes d’artisans proposant moult produits locaux : poterie, savons, pâtisserie… Dès l'entrée fortifiée franchie, on s’aperçoit que les rues ont conservé ce caractère médiéval. Le marbre rose et la griotte (marbre à taches rouges ou brunes), matériaux de constructions prédominants, donnent à la cité un caractère particulier. Les volets de couleur ajoutent au charme des lieux.

Petit tour de ville


La petite citée n’est jamais parcourue que par trois rues dans sa longueur mais elle offre suffisamment d’attractions pour que le visiteur curieux y passe de bons moments. A commencer par les murailles. De l’extérieur, on admirera surtout les bastions pentagonaux construits en saillie des murs. Comme la muraille est double, il y a la place pour se promener entre les murs. Si l’on s’est garé sur le parking derrière la cité, ce qui est loin d’être garanti vu l’affluence, on entre par la Porte d’Espagne directement dans la rue du même nom. C’est le point de départ de la visite des remparts qui permet de découvrir l’ingénieux chemin de ronde à deux niveaux couverts. Outre les remparts, on peut découvrir l’église Saint Jacques de style roman du XIe siècle, la tour-beffroi surmontée par une pyramide en briques, l’ancienne viguerie ou encore l’hôpital de Villefranche fondé en 1225. Chaque maison est également digne d’intérêt.

Fort Liberia


Ce qui attire systématiquement le regard, c’est cette sentinelle accrochée à la montagne et dominant Villefranche, Fort Libéria. Construit par Vauban sur le seul point haut où l’ennemi aurait pu placer ses canons et fortifié par Napoléon, ce monument appartient à un privé qui en organise la visite. On y trouve les aménagements traditionnels : caserne, échauguettes, citerne, prison, … Un souterrain remarquable constitué de marches de marbre rose sous une voûte de pierres taillées relie le Fort à la cité féodale : le Souterrain des 1000 Marches.

Le petit train jaune


Symbole du pays catalan, le « Canari », petit train jaune de Cerdagne, relie Villefranche de Conflent à Latour de Carol. Construite dès 1903, la ligne parcourt 63 km avec un dénivelé de 1200m. La ligne fonctionne toujours et permet un voyage fascinant dans de magnifiques paysages de montagne. Le train franchit des pentes escarpées, traverse de grands espaces parfois au bord du vide. Les wagons découverts offrent la meilleure vision sur le panorama.

Le Domaine de Montvianeix (France)

21 Juillet 2011

Une demeure de haut standing et de charme...

Extraits du site du domaine de Montvianeix: « L’accueil chaleureux et personnalisé, le confort douillet des chambres, les moments de partage autour des repas soignés et raffinés, l’authentique site naturel ouvrant sur de nombreuses activités, concourent vers un seul et même objectif : la qualité de vie. Au Domaine de Montvianeix, on a plaisir à cultiver un certain art de vivre où l’on n’a de cesse de réapprendre à apprécier les choses simples de la vie et à redonner au temps toute sa dimension. »

Rien n’est plus juste. Nous avons logé trois fois chez Philippe et Patrick et à chaque fois, l’accueil fut remarquable, tout en simplicité. Le domaine est exceptionnel, un peu à l’écart, il a été remis en état et est entretenu avec beaucoup de soin. La décoration de la maison démontre le très bon goût des propriétaires. Les chambres dont les noms dépendent de leur disposition ou évoquent l’histoire du domaine sont très confortables et spacieuses. Nous avons passé, au domaine, d’excellentes soirées en partageant la table d’hôtes cultivés et attentionnés.

Au cours de promenades autour du domaine, on se laisse tenter par ces jolies mûres sauvages, par ces belles framboises au parfum si délicat, par ces petites fraises des bois si goûteuses, par ces airelles noires si gourmandes et bien d’autres choses encore…

Quel plaisir de se laisser bercer par le murmure de ces petits ruisseaux, aux eaux pures et scintillantes, parsemés de rochers couverts de mousse, où virevoltent le cingle plongeur et le martin-pêcheur…

Parfois surpris par le vol léger d’une libellule aux couleurs métalliques, on est étonné d’autant de vie. Une lumière toute particulière, filtrée par le vert tendre des feuilles de hêtre, donne à ce décor toute sa beauté romantique.

Soudain, on se sent envahi par un sentiment de bien-être et on y puise une énergie extraordinaire. C’est dans ces moments-là que l’on se dit que le bonheur existe et qu’il réside souvent dans les plus simples choses de la vie…

Le Domaine de Montvianeix fait partie de ces rares lieux sur terre où l’on oublie facilement le stress éprouvant de la vie moderne souvent en décalage avec notre vraie nature humaine.

Clermont-Ferrand (France)

21 Juillet 2011

Volcanique par nature, volcanique par culture...

La ville de Clermont-Ferrand


« Volcanique par nature, volcanique par culture, Clermont-Ferrand est à tu et à toi avec les volcans endormis. C’est d’eux que la ville est née en des temps lointains… » (Citation de l'Office du Tourisme de la ville) La ville de Clermont-Ferrand est au cœur d’un environnement exceptionnel. Construite au pied du célèbre Puy de Dôme et de ses cousins de la chaîne des Puys, tout près de l’oppidum de Gergovie où Vercingétorix a vaincu César. Tout autour, de riches témoignages du passé, hérités de deux mille ans d'histoire, constituent un remarquable patrimoine. LA ville elle-même n’est pas en reste avec sa cathédrale gothique, sa basilique romane inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco ou son quartier médiéval. La pierre de Volvic, roche volcanique, a été très utilisée dans les constructions de la ville et donne à l’ensemble des tons allant du gris clair au noir.

Notre-Dame-de-l’Assomption


Nous avons eu la bonne idée de commencer notre visite par la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption et, par hasard, nous avons trouvé la porte qui permet de monter en haut de la Tour de la Bayette qui permet une vue panoramique de la ville. De là-haut, en plus de pouvoir prendre de belles photos de la ville sous un ciel menaçant, nous avons repéré les différents quartiers et monuments à voir. Il ne suffisait plus ensuite qu’à avoir un peu le sens de l’orientation.

Amed et alentours (Bali)

21 Juillet 2010

Vélo à Amed... pas le bon choix

Jour 3


Aujourd'hui, on va profiter pleinement de notre lieu de villégiature. A 17h00, on aura droit au massage balinais prévu dans le "Honeymoon package". Donc, on décide d'aller à la plage jusque midi, de rentrer à l'hôtel faire une petite sieste avant d'investir le pool pour bronzer un peu et se détendre dans l'eau.
A 16h30, on est prêts à l'office. La voiture se fait attendre et finalement, on est conduits au "A Spa", à environ 1 km du Anda Amed resort. On est accueillis par une charmante balinaise qui nous propose immédiatement une serviette parfumée et un petit verre d'une liqueur non identifiée. Ensuite, sur un plateau, quatre petits récipients d'huiles parfumées sont présentés à notre choix. L'une romantique, l'autre épicée, la suivante relaxante etc. Chacun son huile: la romantique et la relaxante. On passe ensuite au vestiaire, une seule cabine d'une personne, pour enfiler notre peignoir et nos sandales.
Le massage commence par un soin des pieds. Trempés dans une eau parfumée où nagent une multitude de fleurs, les deux masseuses nous frottent les pieds doucement puis les brossent vigoureusement pour ensuite appuyer sur des points que l'on devine sensibles. Vient ensuite le moment de passer à table. On s'allonge sous un patio, les rideaux sont baissés, notre peignoir enlevé, on est recouverts d'un voile pudique. Tour à tour, nos délicieuses praticiennes dévoilent les parties du corps qui profiteront de leurs mains adroites, la jambe gauche puis la droite, le bras droit et l'épaule puis le gauche, la nuque, le dos. Le massage est doux puis énergique. Les mains se font insistantes sur les muscles et douces avec la peau. On est invités à se mettre sur le dos et l'opération recommence avec le visage, le ventre, les jambes, les pieds.
Au bout d'une heure, le massage est terminé, on se rhabille. De nouveau, on nous propose une serviette parfumée différemment et un verre d'eau cette fois. On nous reconduit à l'hôtel.
Après une journée durant laquelle on a déployé autant d'intenses et épuisants efforts physiques, on est affamés. On décide de se mettre à nouveau à la recherche d'un warung qui propose du Barracuda grillé. On s'équipe de la lampe laissée à disposition dans la chambre car la nuit est tombée, il est 18h00. A trois cents mètres de l'hôtel, on s'installe autour d'une des trois tables du petit restaurant. Le barracuda qu'on nous sert en petite quantité est bon quoiqu'un peu sec, par contre, l'accompagnement de légumes, de riz et d'épices est comme à l'accoutumée, délicieux, le tout arrosé d'une grande bouteille de Bintang.

Jour 4


Tôt levés, nous déjeunons goulument car on a décidé de se rendre à vélo au palais aquatique de Ajung. D'après la carte du guide "Lonely planet", il devrait y avoir environ 15 kilomètres. Même si on sait que ça monte, on se sent tout à fait en mesure d'y arriver. On s'y repose et on fait le chemin en sens inverse. 30 kilomètres sur une journée, ce n'est vraiment pas la mer à boire. Et pourtant...
Partis gaillardement, on a enfilé les montés tant qu'on a pu à vélo et à pied là où le pourcentage grimpait au-delà de nos possibilités. On a filé dans d'interminables descentes. Les paysages se sont succédé, différents, la mer à gauche, la montagne à droite, les villages que l'on apercevait en contrebas finissaient par être traversés au détour des lacets.
En chemin, on s'arrête devant une école maternelle. Les bâtiments sont à peine achevés que les enfants ont déjà envahi la classe. Une institutrice nous fait entrer et on y découvre une quarantaine d'enfants de 4 à 5 ans aux jolis costumes autour de tables multicolores chanter des chansons et mimer les paroles. On promet de leur offrir les boîtes de crayons de couleur que l'on a emportés de Belgique. La classe étant complètement vide de tout matériel, ils en auront bien besoin.
Au bout d'une vingtaine de kilomètres, point de palais aquatique en vue mais une fatigue légitime. Il est midi, le soleil tape dur et on a déjà ingurgité trois bouteilles d'aqua. On s'inquiète, pose la question aux indigènes qui, peu habitués de rencontrer des touristes dans ce coin sauvage, ne parlent pas vraiment anglais. Les annonces nous surprennent: entre 5 et 20 kilomètres à parcourir encore. On relit les cartes, vérifie l'échelle puis finalement, on s'aperçoit que de temps en temps, des bornes indiquent les distances et en réalité, entre Amed et Ajung, ce ne sont pas 15 kilomètres mais presque 40 qu'il aurait fallu avaler.
Découragés, on décide de faire demi-tour. Heureusement, on tombe sur un hollandais qui nous parle en anglais pour nous expliquer qu'il existe une petite route qui permet d'éviter la plus grosse côte de notre périple.
On arrive à l'hôtel vers 15h30 après avoir roulé et marché pendant 6 heures, bu et transpiré 6 litres d'eau.
Heureusement, les paysages rencontrés ont permis de négliger la déception de n'avoir pas vu le palais aquatique.

Jour 5


On décide finalement de rendre les vélos plus tôt et de passer la journée à l'hôtel. Sur le chemin, on s'arrête pour observer les salières. On n'est pas encore descendus de vélo que déjà une dame jaillit derrière nous, venue d'on ne sait où. Elle nous propose d'acheter du sel, on en a déjà, on lui fait comprendre, elle abandonne vite mais au loin, deux gamins sont sortis d'un fossé d'observation et accourent vers nous avec paniers, sel, bijoux. Difficile de leur expliquer qu'on en a déjà, qu'on ne peut pas acheter à tout le monde et même que nos bagages sont remplis.
Le sel que ces gamins vendent est produit sur place. Les paludiers d'Amed extraient le sel de la mer selon une méthode ancestrale. L'eau de mer est transvasée dans de grands récipients en bambou qui la filtrent. Elle est ensuite coulée dans des demi troncs de palmier évidés où elle s'évapore. Le sel produit en petite quantité est fort prisé dans les restaurants, ses cristaux gris sont d'ailleurs délicieux. Localement, il est utilisé à la conservation du poisson.
Puisqu'on évoque le poisson, il est important ici de le manger frais car la chaîne du froid est complètement inconnue. Le poisson pêché est apporté sur la plage dans les bateaux typiques. Il y passe de main en main pour finalement atterrir dans des bassins d'une quarantaine de kilos portés sur la tête par de jeunes filles jusqu'à la route toujours au-dessus de la plage. Là, les anciens le trient, gros, petits, très petits (jetés sur le côté et pas remis à la mer) et le veillent attendant le camion qui fait sa tournée. Le poisson déjà bien raide est transvasé de bassin en bassin sans jamais rencontrer la glace puis dans le camion sans bâche, il est laissé en plein soleil. Finalement, il arrive dans les restaurants où on le vide sans l'abîmer et on l'empale sur un bâton de la gueule à la queue afin de pouvoir le griller facilement.
A l'hôtel, une bonne demi-heure de nage avec madame Bébecque qui en a profité pour faire sa toilette tandis que monsieur Bébec nous observait de loin.
Ce soir, dîné aux chandelles sur la terrasse de la chambre. Chouette! C'est le "Honeymoon package". 25 ans de mariage. Ça se fête! On aura une bouteille de champagne balinais.

Amed (Bali)

18 Juillet 2010

Bon temps à la playa

L'hôtel


Notre hôtel, le Anda Amed resort est composé de 10 villas à flanc de colline, dans un luxuriant jardin et face à la mer. La nôtre dispose d'un grand lit dans une vaste pièce et d'une immense salle de bain avec bain et douche séparés. Une cascade mène à une piscine avec effet de vue infinie sur l'océan. Il est situé exactement à Bunutan, un plateau ensoleillé et aride.
A l'hôtel, il y a deux stars. Bébec et Bébecque. Deux magnifiques canards. Ils prennent leur repas avec les touristes. Dès qu'un plat est servi, ils tournent autour des tables en "coincoinnant" et en lançant des œillades irrésistibles. On leur lance un peu de riz, du pain, des légumes, ils adorent puis se précipitent boire goulument à même la piscine. Le matin, ils barbotent dans l'eau, se lavent plume après plume et l'après-midi, ils siestent sous une table. Ils sont la principale attraction de l'hôtel et chacun les adore. Peut-être pas le personnel qui régulièrement efface les traces de leurs bombances digérées. Le personnel par ailleurs est vraiment très gentil. Toujours souriant et accueillant. Nos lits sont refaits dès le petit déjeuner et avant le coucher, les moustiquaires sont mises en place et la couverture préparée. On est presque bordés.

Amed


Amed est le nom donné à la bande côtière qui s'étire sur une vingtaine de kilomètres et qui est encore calme alors que partout, les hôtels poussent comme des champignons. Les petits villages se suivent et se ressemblent, mènent à des plages de sable noir séparées l'une de l'autre de coulées de roches volcaniques noires. Les barques colorées traditionnelles (jukung) sont nombreuses au point de s'étaler sur toute la longueur des plages. Parfois, la plage est prolongée par une installation particulière de parcelles délimitées et de construction en bois étonnantes: les salières. Les points de vue sont nombreux mais pour les endroits plus sauvages, mieux vaut se rendre à Tulamben où les paysages extraordinaires se succèdent.

Jour 1


On ne sait toujours pas conduire les mobylettes alors, on opte pour le vélo. On en loue deux pour la semaine et nous voilà partis. Evidemment, toujours un peu fêlés, on enchaîne les kilomètres et les côtes vers Tulamben sans se soucier qu'il faudra ensuite revenir sur nos pas. On roule ainsi durant environ 5 heures sous un soleil de plomb et on ingurgite 5 litres d'eau. Finalement, on aspire rentre à l'hôtel et plonger nos corps endoloris (surtout les fesses) par des efforts dont on n'a plus l'habitude.

Jour 2


Aujourd'hui, le programme est plus cool. On enfourche nos vélos en se promettant de se poser dès la plage trouvée. On se dirige vers le sud, on passe le village de Lipah et on choisit la très jolie plage de Lehan. On loue un masque et un tuba, on emprunte un sentier jonché de détritus (C'est le chemin indiqué par le panneau "The beach 50 m) et on arrive sur une très belle plage. Nos yeux ont déjà choisi notre territoire de bronzette, au bout, à côté de rochers volcaniques, une bande de sable blanc nous tend ses grains. Tout de suite je me précipite à l'eau et découvre le monde du silence. Merveilleux, le fond de la baie est recouvert de coraux et des poissons de toutes les formes et couleurs s'y déplacent au gré de la houle.
Les locaux rentrent de la pêche. La méthode est radicale: à environ 200 mètres, ils tombent la voile puis naviguent au moteur. A 20 mètres, ils mettent les gaz, le bateau se cabre et s'élance à l'assaut de la plage où il glisse presqu'entièrement avant de s'échouer. Le spectacle se reproduit une dizaine de fois puis la plage retrouve son calme juste perturbé par le bruit des vagues.
A nouveau, je plonge sous les eaux turquoise et cette fois, je vais plus loin. Le spectacle est encore plus enchanteur, j'ai l'impression de flotter au-dessus d'un jardin exubérant, les coraux varient du rouge au bleu, même les étoiles de mer sont mauves. Des poissons bleu électrique, jaunes, oranges, multicolores, aux reflets d'argent ou d'émeraude, aux formes les plus diverses, longs et fins, plats et hauts, gonflés comme des baudruches ou effilés comme des aiguilles... Les uns nagent en bancs, les autres sur le côté, certains mangent d'autres flânent juste sous la surface. Les courants sont parfois froids parfois très chauds.
Il est temps de rentrer à l'hôtel si on veut pouvoir encore profiter de la piscine. Ce soir, on ira dans un café "Free internet" pour poster ces pages et téléphoner car ici, bien que je capte deux réseaux, la connexion est chère. Puis, on tentera de trouver un warang qui propose du barracuda grillé.