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Unique Étretat (france)

03 Août 2023

Falaises sculptées par les vagues, jardins suspendus qui surplombent la mer, magnifiée par des artistes qui ont immortalisé ce paysage unique. Étretat, c’est la Normandie en majesté. Ne manquez pas cette expérience inoubliable !

Étretat, la Normandie en majesté.


Étretat, charmante commune balnéaire située sur la côte d’Albâtre en Normandie, est célèbre pour ses falaises spectaculaires qui ont inspiré de nombreux artistes et écrivains. Nous l'avons visitée plusieurs fois. Suivez-nous dans ce parcours à la découverte des merveilles d’Étretat !

La ville et sa situation


Étretat se trouve à 25 km au nord du Havre, 70 km au nord-ouest de Rouen et à la même distance au nord-est de Caen. C’est une ancienne ville de pêcheurs, qui s’est transformée en station balnéaire au XIXe siècle, attirant le tout Paris. Aujourd’hui, Étretat est un lieu touristique incontournable, qui offre un cadre naturel exceptionnel et un patrimoine culturel riche.

Le parking du Grand Val


Étretat dispose de plusieurs parkings gratuits en dehors de la ville, payants à l'intérieur. Nous avons l'habitude de nous garer sur la route de Bénouville mais, lors de plus grandes affluences, nous préférons le parking du Grand Val situé à l’entrée de la ville. C’est un vaste espace où nous pouvons garer notre voiture facilement. C'est ici que commence notre visite. De là, nous pouvons rejoindre le centre-ville à pied, en empruntant l’avenue Damilaville.

Le clos Arsène Lupin


Notre première étape est le clos Arsène Lupin, une maison-musée dédiée à Maurice Leblanc, le créateur du célèbre gentleman cambrioleur. Nous entrons dans un univers mystérieux et ludique, où nous suivons une enquête en huit temps, ponctuée de sons et lumières. Dans un décor du 19°, dans l'imaginaire et la féerie, les étapes se succèdent. Nous découvrons la vie et l’œuvre de l’écrivain, ainsi que les liens entre son personnage et Étretat. Nous apprenons notamment que l’aiguille creuse, une des falaises emblématiques du site, renfermerait le trésor des rois de France ! Légende ?


Le Vieux marché


Nous continuons notre balade vers le Vieux marché, une place animée par des commerces et des halles en bois. L’architecture typique des maisons normandes, avec leurs façades à colombages et leurs toits en ardoise est remarquable. Nous profitons de l’ambiance conviviale du marché pour dénicher quelques produits locaux comme le cidre, le fromage ou les fruits de mer. Et à chaque fois, nous nous laissons tenter par une crêpe ou une galette dans une des crêperies qui bordent la place.

La plage


Étretat n'étant pas très étendu, très vite, nous arrivons à la plage, qui s’étend sur plus d’un kilomètre entre les falaises d’amont et d’aval. Nous marchons sur les galets, qui font un bruit caractéristique sous nos pas. La mer change de couleur selon la lumière à chaque instant, quel spectacle ! Plusieurs bateaux de pêche et voiliers sillonnent à l’horizon tandis que nous respirons l’air iodé à pleins poumons et nous sentons la brise marine sur le visage.

La falaise d’aval


Nous longeons la plage vers la gauche, en direction de la falaise d’aval. C’est la plus célèbre des falaises d’Étretat, avec sa forme d’arche et son aiguille qui se dresse au milieu de l’eau. Elle a été immortalisée par de nombreux peintres impressionnistes, comme Claude Monet ou Gustave Courbet. Elle a aussi servi de décor à des films comme Arsène Lupin ou L’Aventure c’est l’aventure. La beauté du paysage qui se révèle sous différents angles selon notre avancée nous éblouit.

Le trou de l’homme


Au bout de la plage, se trouve le trou de l’homme, une grotte creusée dans la falaise. C’est ici qu’en 1792, un naufragé suédois fut sauvé in extremis après avoir passé 24 heures dans cette cavité où les vagues l'avaient projeté alors que ses infortunés compagnons échouaient sur la grève. C'est alors que la grotte fut baptisée du nom de trou de l'homme. Aujourd’hui, l’accès au trou de l’homme est interdit pour des raisons de sécurité, mais nous pouvons quand même apercevoir son entrée depuis le bord de l’eau. Fréquemment des personnes ont la mauvaise idée de s'y laisser enfermer et doivent alors patienter plusieurs heures, jusqu'à marée basse pour en sortir ! La solution serait la reconstruction de la valeuse, l'escalier qui monte dans la falaise.

La falaise d’amont


Nous rebroussons chemin et nous dirigeons vers la falaise d’amont, qui se situe à l’opposé de la falaise d’aval. Elle est moins spectaculaire, mais elle offre une vue panoramique sur la baie d’Étretat et sur la falaise d’aval. Elle est surmontée d’une chapelle et d’un monument, que nous allons visiter.

L’accès aux falaises par les escaliers


Pour accéder aux falaises, nous devons emprunter des escaliers qui partent de la plage. Ils sont assez raides, mais ils valent l’effort. En route en direction de la chapelle Notre Dame de la Garde.

La chapelle Notre Dame de la Garde


La chapelle Notre Dame de la Garde domine la falaise d’amont. C’est une petite chapelle blanche, construite en 1854 par les marins et les pêcheurs pour remercier la Vierge de les protéger. Les marins portèrent d'ailleurs les matériaux de construction à dos et à bras. Elle a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, puis reconstruite à l’identique en 1950. De style néo-gothique, elle est édifiée en moellons irréguliers de pierre calcaire et renforcée par du béton armé et elle dispose d'une nef en forme de carène qui fait référence à la vocation de lieu de culte pour les marins. D'autres détails se réfèrent à la mer comme ses contreforts ornés de gargouilles à têtes de poisson et les navires stylisés se cachant parmi les vitraux des baies. Pour en savoir plus, un joli feuillet en pdf est disponible.

Le monument de l’oiseau blanc


Nous continuons notre chemin vers le monument de l’oiseau blanc, qui se trouve à quelques mètres de la chapelle. C’est une flèche métallique pointée vers le ciel qui rend hommage aux aviateurs Charles Nungesser et François Coli, qui tentèrent en 1927 de traverser l’Atlantique à bord de l’Oiseau Blanc. Ils décollèrent du Bourget le 8 mai 1927, mais ils disparurent en mer sans laisser de trace. Le monument a été érigé en 1962 à l’endroit où ils furent vus pour la dernière fois.

Le roc Vaudieu


Nous nous approchons du bord de la falaise sans prendre de risque afin d'observer le roc Vaudieu. C’est un rocher isolé dans la mer, qui ressemble à une tête de lion. Il fait partie du paysage d’Étretat depuis des siècles, et il a été représenté par plusieurs artistes. Bien qu'il soit accessible à marée basse, il faut faire attention aux courants.

L’aiguille de Belval


Depuis le haut de la falaise à l'aplomb du roc Vaudieu, le panorama est splendide et nous donne à voir le rocher le plus élégant de la Côte d’Albâtre dont l'équilibre semble un défi. Pour la découvrir sous tous les angles, profitez de cette photosphère.

Les jardins d’Etretat


Il n'est pas facile de détacher le regard du spectacle qui s'offre à nous mais la suite vaut la peine. Demi-tour, direction les jardins d’Etretat. Ceux-ci surplombent la ville et offrent une vue unique sur les falaises et l’aiguille creuse. Ce sont des jardins contemporains, créés par l’artiste paysagiste Alexandre Grivko sur les vestiges du jardin de madame Thébaut autour de sa "Villa Roxelane". Ils sont composés de sept parties, qui représentent chacune une thématique différente :
- Le jardin Avatar, c’est le premier jardin que nous voyons en entrant. Il est inspiré d'une divinité, "Avatara" réincarnée sur Terre et il présente des sculptures végétales aux formes insolites ;
- Le jardin Impressions inspiré du mouvement impressionniste, et il rend hommage aux peintres qui ont immortalisé Étretat. Outre la vue sur les falaises, les méandres de ses comppositions végétales nous rappellent les marées ;
- Le jardin Emotions dont les végétaux rappellent les fonds marins est également inspiré des émotions humaines. Ses sulptures sont étonnantes et réellement très amusantes ;
- Le jardin Zen est inspiré de la philosophie zen, et il invite à la méditation et à la sérénité. Toutes les fleurs de ce jardin sont blanches et il comporte une bambouseraie. Tendez l'oreille. Entre les bruissements des feuilles, c'est le mot "art" que l'on entend ;
- Le jardin d’Aval s'inspire de la célèbre Alice au pays des merveilles. Les plantes y sont insolites et la remarquable collection d'orchidées renforce le surréalisme du lieu ;
- Le jardin La Manche est formé d'un labyrinthe de massifs taillés façon vague déferlante ;
- Enfin, le jardin d’Amont qui surplombe les autres se fond avec l'horizon et la côte pour en épouser les contours. La vue est imprenable.

Retour en ville par l’avenue Damilaville


Nous quittons avec regrets les jardins d’Étretat pour retourner en ville via l’avenue Damilaville, qui longe la falaise d’amont. C'est l'occasion d'encore profiter du panorama sur la mer et sur la plage, qui s’étend à nos pieds.

Les rues et façades d’Étretat


Au hasard des rues d’Étretat, nous admirons les façades des maisons et des commerces. Cette petite ville qui a su préserver son authenticité et son cachet possède un charme certain. De nombreux détails architecturaux, comme les colombages, les lucarnes ou les enseignes en témoignent. Nous découvrons aussi des fresques murales, qui représentent des scènes de la vie locale ou des personnages célèbres liés à Étretat.

Le manoir de la Salamandre


Parmi les maisons qui attirent notre attention, il y en a une en particulier qui nous intrigue : l’hôtel la résidence situé dans le manoir de la Salamandre. Construit au XX° siècle, il s'inspire de l'architecture médiévale. L'achitecte à d'ailleurs utilisé de nombreuses parties d'un bâtiemnt initialement construit à Lisieux. Il est orné de sculptures extérieures, qui se réfèrent à l’alchimie. Aujourd’hui, c’est un hôtel de charme, qui propose des chambres confortables et élégantes.

Si ses falaises et l’Aiguille Creuse, sites naturels parmi les plus impressionnants en Europe, ont fait la renommée mondiale de la ville d’Etretat, son patrimoine nous réserve d'autres surprises. Pour les découvrir, il faut surtout savoir prendre le temps.

Le Jardin botanique de Meise (belgique)

02 Août 2023

Le monde végétal au jardin botanique de Meise, écrin de verdure et de biodiversité à deux pas de Bruxelles. Plonger dans le Palais des Plantes, explorer l’histoire du Château, et admirer les chefs-d’œuvre sous verre. Une aventure !

Le jardin botanique de Meise, un paradis pour les amoureux des plantes


Si vous cherchez une idée de sortie originale et enrichissante, pourquoi ne pas visiter le jardin botanique de Meise, aux portes de la Capitale ? C’est l’un des plus grands jardins botaniques du monde, avec 92 hectares de nature et 18 000 espèces végétales venues des quatre coins du globe. Vous y trouverez aussi un magnifique château, une orangerie historique, des serres impressionnantes et des collections botaniques de renom. Suivez le guide !

L’histoire du jardin botanique de Meise


Le jardin botanique de Meise a une longue et riche histoire, qui remonte à plus de deux siècles. Il a été créé en 1796 à Bruxelles, en pleine révolution française. A l'époque, la Belgique ne comptait qu'un jardin botanique, celui de l'université catholique de Louvain. Situé initialement sur la Montagne du Parc à Bruxelles, il a dû céder la place à la grande exposition industrielle de 1830. Ses collections ont toutefois été sauvegardées et déménagées pour trouver leur place définitive à Meise, dans le domaine du château de Bouchout.

Le château de Bouchout


Le château de Bouchout est un élément incontournable du jardin botanique de Meise. Bouchout, qui provient du néerlandais Boekhout signifie bois de hêtre. Construit par Guillaume de Crainhem, il date du 12e siècle et a connu de nombreuses transformations au fil du temps. Il est passé de mains en mains jusqu'en 1879, quand Léopold II, roi des belges, le rachète ainsi que le château voisin de Meise et son parc qu'il englobe dans une vaste propriété pour sa soeur Charlotte de Belgique. En 1938, l'État belge rachète le domaine de Bouchout pour y installer le jardin botanique. Du château de Meise, il ne reste que l'orangerie. Aujourd’hui, le château de Bouchout abrite un musée qui retrace l’histoire du jardin botanique et présente des expositions temporaires sur des thèmes liés aux plantes.


L’orangerie


L’orangerie est un bâtiment situé à côté du château, qui servait autrefois à protéger les orangers et les plantes exotiques du froid hivernal. Elle accueille aujourd’hui des événements culturels et des activités pédagogiques. Lors de la visite du jardin, c'est le lieux idéal pour manger un délicieux lunch.

Les serres


Les serres sont le cœur du jardin botanique de Meise. Elles couvrent une superficie de 2,5 hectares et abritent plus de 10 000 espèces végétales, réparties en 13 zones climatiques différentes. Vous pourrez y admirer des plantes tropicales et subtropicales, comme des orchidées, des broméliacées, des palmiers ou des cactus. Vous pourrez aussi découvrir des plantes médicinales, aromatiques ou alimentaires, ainsi que des plantes rares ou menacées.

La remarquable serre Balat a une histoire particulière. Dessinée en 1854 par Alfonse Balat, concepteur des serres royales, pour le Parc Léopold (proche du quartier européen à Bruxelles), elle est appelée Victoria et abritait des nénuphars géants. Elle est démontée et emmenée au jardin botanique de Bruxelles, puis de nouveau démontée, on l'installe finalement au jardin botanique de Meise, dans le jardin de Cronquist. C'est l'une des plus anciennes serres du pays, toute de verre et d'acier. Jetez un coup d'oeil au logo du jardin botanique.

Les bronzes


Au fil des promenades, on découvre de très belles statues de bronze. Elles proviennent du Jardin botanique de Bruxelles et ont été réalisée par de grands artistes du 19° siècle. Au détour des chemins qui sinuent le parc, nous avons pris plaisir à découvrir la Nuit, une femme accompagnée d'un hibou, d'Égide Rombaux, le Jour, une femme qui s'étire, de Louis-Henry Devillez, le Temps, montrant le chemin à la jeunesse, de Charles Van der Stappen, la Rose, symbolisée par une sculpture de femme, de Josué Dupon, la Gardeuse d'oies, tricotant avec ses oies à ses pieds, d'Alphonse de Tombay, la Vigne Vierge de Jean-Louis Mast...

Les plantes


Le jardin botanique de Meise possède une collection exceptionnelle de plantes, qui témoigne de la diversité et de la beauté du monde végétal. On ne se lasse pas de parcourir le domaine et les serrres à la découverte des plantes originaires de tous les continents, adaptées à tous les milieux : des déserts aux forêts humides, en passant par les montagnes ou les marais.
Parmi les collections remarquables du jardin botanique, on compte :
- Le Théâtre des Fleurs, qui présente des plantes à fleurs de saison, comme des tulipes, des iris, des pivoines ou des dahlias;
- Le Jardin de Cronquist, qui illustre la classification phylogénétique des plantes à fleurs, basée sur leurs caractères morphologiques et moléculaires;
- Le Jardin des Roses, qui rassemble plus de 3 000 variétés de roses, dont certaines très anciennes ou rares;
- Le Jardin médiéval, qui reconstitue un jardin du Moyen Âge, avec des plantes utilisées pour la cuisine, la médecine, la teinture ou la magie;
- Le Jardin des Senteurs et des Couleurs, qui invite à stimuler ses sens avec des plantes aromatiques, parfumées ou colorées;
- La Serre de Balat, qui abrite une collection unique de plantes succulentes et xérophytes, adaptées à la sécheresse;
- Les Arbres Patrimoniaux, qui sont des arbres remarquables par leur âge, leur taille, leur forme ou leur histoire;
- L’Arboretum de Dahlgren, qui regroupe des arbres et arbustes classés selon leur famille botanique;
- Le Jardin culinaire, qui présente des plantes comestibles du monde entier, comme des fruits, des légumes, des épices ou des céréales;
- Le Bois des Rhododendrons, qui offre un spectacle éblouissant au printemps, avec plus de 700 espèces et cultivars de rhododendrons et d’azalées;
- La Ruche d’Abeilles, qui permet d’observer le travail des abeilles et leur rôle dans la pollinisation des plantes;
- Le Jardin des Plantes médicinales, qui expose plus de 400 espèces de plantes utilisées pour soigner divers maux;
- Les Plantes d’Orangerie, qui sont des plantes subtropicales ou tempérées, comme des agrumes, des oliviers ou des camélias, qui doivent être protégées du gel en hiver;
- Les magnolias, qui sont des arbres à fleurs spectaculaires, appartenant à l’une des familles les plus anciennes du règne végétal;
- Les conifères, qui sont des arbres ou arbustes à feuilles persistantes et à cônes, comme les pins, les sapins ou les cyprès.

Ces collections ne sont qu’un aperçu de la richesse végétale du jardin botanique de Meise. Nous avons été subjugués par d’autres plantes fascinantes, comme les orchidées, les fougères, les mousses, les champignons ou les algues. Chaque plante a sa propre histoire, son propre nom et sa propre valeur. Le jardin botanique nous invite à les découvrir et à les respecter. A l'entrée, plusieurs promenades de découverte sont proposées dans des dépliants très clairs : les promenades saisonnières où on découvre le meilleur de chaque saison, le jardin du monde pour un vrai tour du monde botanique, des hommes et des plantes sur l'utilité de la nature et sas saine exploitation par l'homme, les jardins historiques au travers des jardins médiévaux, romantiques, anglais...

Si c'est l'aventure qui vous tente, des jeux de découverte sont également proposés pour toute la famille.

Montquintin et ses ruines (belgique)

01 Août 2023

Montquintin, un village qui vous transporte dans le passé. Explorez son château féodal, son église romane, son musée de la dîme et ses vallées verdoyantes. Montquintin, une escapade hors du temps !

Une petite halte à Montquintin


Montquintin est un charmant village situé dans la province de Luxembourg, en Région wallonne. C’est un lieu chargé d’histoire, de culture et de nature, qui mérite une visite. Comme nous étions dans les environs après la visite du village provençal de Torgny, de la Basilique d'Avioth, de Montmédy, d'Orval et la balade sur le sentier des songes.

Voici quelques raisons de vous rendre à Montquintin :

Le château féodal


Il s’agit des ruines d’un ancien château fort du Moyen Âge, qui domine le village et offre une vue panoramique sur la campagne gaumaise. Le château a connu plusieurs sièges et incendies au cours de son histoire, et a été le refuge de l’évêque Jean Nicolas de Hontheim, un opposant à la papauté au 18ème siècle. Nous pouvons visiter le site et admirer les vestiges des tours, des murailles et des douves. Complètement en ruine, il est très romantique.

L’église romane Saint-Quentin


C’est une des plus anciennes églises de la région, datant du 10ème siècle. Elle présente des caractéristiques architecturales remarquables, comme sa tour sans clocher orientée vers le village, son choeur tourné vers Jérusalem, ou son bénitier gothique en grès. À l’intérieur, nous pouvons voir la dalle funéraire de l’évêque Hontheim, ainsi que des statues en bois polychrome du 17ème siècle.

La ferme de la dîme


Voilà bien une belle trace du passé. C’est un bâtiment typique de l’architecture rurale traditionnelle en Gaume, construit en 1765. Il servait à l’origine à percevoir l’impôt du clergé sur les récoltes agricoles, puis il devint l’école du village au 19ème siècle. Aujourd’hui, il abrite un musée régional de la vie paysanne et expose une collection d’ustensiles domestiques, d’outils traditionnels et de mobilier classique dans un habitat préservé.


Le paysage environnant


Montquintin est entouré par les vallées de la Chevratte et du Ton, qui offrent des possibilités de balades à pied ou à vélo. Nous pouvons admirer la nature verdoyante et variée de la Gaume, ainsi que l'usine de cellulose de Harnoncourt, une usine de papier qui produit de l’énergie verte à partir de bois. Depuis le cimetière derrière l’église, la vue sur toute la région est magnifique.

Montquintin est donc un village qui a beaucoup à offrir aux visiteurs curieux et amateurs de patrimoine. Si vous cherchez une destination originale et authentique pour votre prochain séjour en Belgique, n’hésitez pas à faire une petite halte à Montquintin !

Montquintin, un village qui vous transporte dans le passé. Explorez son château féodal, son église romane, son musée de la dîme et ses vallées verdoyantes. Montquintin, une escapade hors du temps !

L'abbaye d'Orval (Belgique)

31 Juillet 2023

Orval, un val d’or pour l’esprit et les papilles. Découvrir son histoire, sa culture, sa nature et ses saveurs. Orval, une abbaye qui vaut le détour !

L’abbaye d’Orval, un joyau cistercien


L’abbaye d’Orval est un lieu chargé d’histoire, de spiritualité et de tradition. Fondée au XIe siècle par des moines bénédictins, elle a connu plusieurs vicissitudes au cours des siècles, avant de renaître au XXe siècle grâce à l’arrivée de moines cisterciens trappistes. Aujourd’hui, l’abbaye est un lieu de prière, de travail et d’accueil, où les visiteurs peuvent découvrir les ruines de l’ancienne abbaye, le musée, le jardin médicinal, la brasserie et le magasin. L’abbaye est célèbre pour sa bière et son fromage produits selon des recettes ancestrales.

L’histoire de l’abbaye


L’origine de l’abbaye d’Orval est liée à une légende qui raconte qu’une comtesse, Mathilde de Toscane, aurait perdu son alliance dans une fontaine lors d’un séjour à Orval. En priant pour la retrouver, elle vit une truite surgir de l’eau avec la bague dans la bouche. Elle s’écria alors : “Vraiment, c’est ici un val d’or !” et décida de fonder une abbaye en ce lieu. La fontaine existe toujours et le logo de la bière d’Orval rappelle cet épisode.

La première communauté monastique fut établie en 1070 par des moines bénédictins venus de Calabre. Ils construisirent une église et un prieuré sur les terres données par le comte Arnoul II de Chiny. Mais ces moines quittèrent Orval après quelques décennies et furent remplacés par des chanoines réguliers en 1110. Ceux-ci achevèrent l’église en 1124 et la dédièrent à Notre-Dame.

En 1132, les chanoines demandèrent à rejoindre l’ordre de Cîteaux, qui connaissait alors un grand essor. Saint Bernard envoya des moines de l’abbaye de Trois-Fontaines pour réformer Orval selon la règle cistercienne. Les moines se consacrèrent à la prière, au travail manuel et à l’accueil des pauvres et des pèlerins. Ils développèrent aussi un vaste domaine agricole et forestier, ainsi qu’une activité sidérurgique.



L’abbaye connut une période de prospérité du XIIe au XIVe siècle, puis fut touchée par les guerres et les épidémies qui ravagèrent la région. Elle fut incendiée par les huguenots en 1637, puis reconstruite au XVIIIe siècle dans le style classique par l’architecte Laurent-Benoît Dewez. Mais cette reconstruction fut de courte durée, car l’abbaye fut pillée et détruite par les troupes révolutionnaires françaises en 1793.

L’abbaye resta à l’état de ruines pendant plus d’un siècle, jusqu’à ce qu’un groupe de moines cisterciens trappistes venus de l’abbaye de Sept-Fons en France décide de lui redonner vie en 1926. Ils bâtirent une nouvelle église sur les caves du XVIIIe siècle et restaurèrent les bâtiments conventuels. Ils reprirent aussi la fabrication de la bière et du fromage, qui avaient été interrompues depuis la Révolution.

La visite de l’abbaye


L’abbaye d’Orval se visite toute l’année, sauf le 25 décembre et le 1er janvier. Le parcours permet de découvrir plusieurs espaces rappelant l'hsitoire de l'abbaye et des moines. Pour en savoir plus sur les visites, consultez le site de l'abbaye d'Orval.

Les ruines cisterciennes rappellent l'histoire chahutée de l'abbaye. On y découvre les vestiges de l’église abbatiale du XIIe siècle, du cloître du XIVe siècle, du réfectoire du XIIIe siècle et de la chapelle Sainte-Marguerite du XIe siècle. Un parcours fléché permet de découvrir ces témoins de l’histoire et de l’art cisterciens, dans un cadre verdoyant et paisible.

Le musée de l’abbaye retrace l’histoire de l’abbaye à travers des documents, des objets, des maquettes et des vidéos. Il présente aussi les aspects de la vie monastique actuelle, ainsi que les activités économiques de l’abbaye, notamment la brasserie et la fromagerie.

Le jardin médicinal est situé à côté du musée et contient plus de 120 plantes utilisées autrefois par les moines pour soigner les malades. Il est agrémenté de panneaux explicatifs sur les propriétés et les usages de ces plantes.

La salle Jaccard est une ancienne salle capitulaire du XVIIIe siècle où sont exposés des tableaux représentant des scènes de la vie monastique ou de l’histoire d’Orval.

L’oratoire du Verbe : il s’agit d’un petit oratoire situé dans le cloître, où les visiteurs peuvent se recueillir ou prier. Il contient une statue du Christ en bois sculpté par le frère Hugo d’Orval.

Le magasin et la librairie : le magasin permet de se procurer fromage et la fameuse bière d’Orval fabriqués au monastère, ainsi que d’autres produits monastiques, des objets religieux, des cartes et des souvenirs. La librairie propose un grand choix de livres sur la spiritualité, la bible, la catéchèse, l’histoire d’Orval, la poésie et l’art.

La bière et le fromage d’Orval


L’abbaye d’Orval est célèbre pour sa bière et son fromage, qui font partie intégrante de sa tradition et de son économie. Ces produits sont fabriqués selon des recettes ancestrales, transmises de génération en génération.

La bière d’Orval est une bière trappiste de fermentation haute, brassée depuis 1931 dans la brasserie attenante à l’abbaye. Elle a une couleur ambrée, une saveur fruitée et épicée, et une teneur en alcool de 6,2%. Elle est aromatisée avec du houblon aromatique et du houblon amer, ainsi qu’avec une levure spécifique qui lui confère son caractère unique. Elle est refermentée en bouteille avec une autre levure qui lui donne sa mousse fine et persistante. Elle se conserve pendant plusieurs années et évolue avec le temps.

Le fromage d’Orval est un fromage à pâte pressée non cuite, fabriqué depuis 1928 dans la fromagerie située à proximité de l’abbaye. Il est élaboré à partir de lait entier pasteurisé provenant des fermes environnantes. Il a une croûte lavée à la bière d’Orval, ce qui lui donne sa couleur orangée et son goût légèrement amer. Il existe deux variétés de fromage d’Orval : le fromage jeune, affiné pendant un mois, et le fromage vieux, affiné pendant trois mois. Le fromage vieux est plus sec et plus corsé que le fromage jeune.

La bière et le fromage d’Orval peuvent être dégustés sur place à l’auberge “A l’Ange Gardien”, située en face de l’entrée de l’abbaye. Cette auberge propose une cuisine simple et savoureuse, à base de produits locaux et régionaux. Elle dispose également d’une terrasse ombragée avec vue sur les ruines cisterciennes.

Le pain d’Orval


Le pain d’Orval est un pain artisanal fabriqué par un boulanger local, qui utilise une farine biologique provenant d’un moulin voisin. Il est pétri à la main et cuit au feu de bois dans un four à pain traditionnel. Il a une croûte croustillante et une mie moelleuse, avec un goût légèrement acidulé. Il est aromatisé avec du levain naturel et du sel de mer.

Le pain d’Orval peut être acheté au magasin de l’abbaye, où il est livré chaque matin. Il peut être consommé tel quel, ou accompagné de fromage d’Orval, de beurre, de confiture ou de miel.

L’abbaye d’Orval est un lieu à découvrir pour les amateurs d’histoire, de culture, de nature et de gastronomie. Elle offre une expérience enrichissante et dépaysante, qui permet de se plonger dans le passé cistercien et de goûter aux produits monastiques. Elle invite aussi à la méditation et au ressourcement spirituel, dans le respect du silence et du rythme des moines.

Profitez de votre passage dans la région pour visiter la Basilique d'Avioth et le village provençal de Torgny.

La citadelle de Montmédy (France)

28 Juillet 2023

La citadelle de Montmédy, patrimoine historique et militaire, cadre artistique et culturel, et vue panoramique incroyable sur les paysages de Lorraine et d’ailleurs.

La citadelle de Montmédy


La citadelle de Montmédy est un ouvrage militaire situé dans le département de la Meuse, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Elle a été construite au 16e siècle sur ordre de Charles Quint, qui régnait alors sur les Pays-Bas espagnols. Elle a été assiégée et conquise par les troupes de Louis XIV en 1657, et est devenue française en 1659, suite au traité des Pyrénées. Elle a ensuite été remaniée par Vauban au 17e siècle, puis par Séré de Rivières au 19e siècle.

Un rôle historique dans l'histoire de France


La citadelle de Montmédy a joué un rôle historique important lors de la Révolution française. En effet, c’était la destination finale choisie par Louis XVI pour sa fuite de Paris en juin 1791. Le roi espérait y trouver refuge auprès de la garnison, qui était restée fidèle à la monarchie. Mais il fut reconnu et arrêté à Varennes-en-Argonne, à une cinquantaine de kilomètres de Montmédy.

Courtines, casemates, batteries... une visite historique et captivante


La citadelle de Montmédy présente un plan en étoile, avec des bastions, des courtines, des demi-lunes, des fossés et des glacis. Ces éléments sont caractéristiques du système de fortification conçu par Vauban au 17e siècle, qui visait à renforcer la défense de la frontière nord de la France. En visitant la citadelle, on peut encore voir les traces de ces ouvrages, ainsi que ceux réalisés par Séré de Rivières au 19e siècle, qui a ajouté des casemates, des caponnières et des batteries. Le circuit des remparts, aménagé de panneaux explicatifs, permet d’apprécier l’architecture et l’histoire de la citadelle.


La ville haute


La ville haute de Montmédy est située au sommet du plateau, à l’intérieur de l’enceinte fortifiée. Elle a conservé son aspect ancien, avec ses rues étroites et pavées, ses maisons en pierre et ses monuments historiques. Parmi ceux-ci, on peut citer la fontaine Saint-Martin, qui date du 18e siècle et qui est ornée d’une statue du saint patron de la ville3. On peut aussi admirer l’église Saint-Martin, qui a été construite entre 1753 et 1756 à l’emplacement d’un édifice plus ancien. Elle présente une façade imposante avec deux tours carrées et un portail en plein cintre. Son intérieur est décoré de peintures, de sculptures et d’un orgue classé monument historique. Les photgraphes urbex apprécieront quelques maisons en ruine.

Un paysage à couper le souffle


Le paysage que l’on peut voir à 360° depuis la citadelle de Montmédy est à couper le souffle. Du haut des remparts, si on a le coeur bien accroché, on peut admirer les collines verdoyantes du pays de Montmédy, les vallées de la Chiers et de l’Othain, les forêts du Luxembourg et les plaines de Belgique. Par temps clair, on peut même apercevoir les Ardennes et le massif des Vosges. C’est un panorama exceptionnel, qui offre un contraste saisissant entre la nature et la fortification.

Elle abrite plusieurs musées


Aujourd’hui, la citadelle de Montmédy est un lieu touristique et culturel, qui abrite plusieurs musées et expositions. On peut y visiter le musée de la fortification, qui retrace l’évolution des systèmes défensifs depuis les invasions romaines jusqu’au 18e siècle, le musée du peintre meusien Jules Bastien-Lepage, qui expose ses œuvres naturalistes et impressionnistes, et l’espace “La Lorraine Gaumaise”, qui présente le territoire transfrontalier entre la France et la Belgique. On peut également se promener sur le circuit des remparts, qui permet d’apprécier l’architecture et le paysage de la citadelle.

La citadelle de Montmédy est un site remarquable, qui témoigne du passé militaire et historique de la région. C’est une destination idéale pour les amateurs d’histoire, d’art et de nature. Si vous souhaitez découvrir ce patrimoine exceptionnel, n’hésitez pas à consulter le site officiel de l’office de tourisme, qui vous donnera toutes les informations pratiques pour organiser votre visite.
Profitez de votre passage dans la région pour visiter la Basilique d'Avioth et le village provençal de Torgny.