Capestang, un village situé au bord du canal du Midi, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO vaut le détour pour sa cathédrale monumentale.
Un village chargé d'histoire
Capestang tire son nom du latin "caput stagnum", qui signifie "tête de l'étang". En effet, le village était autrefois situé à l'extrémité d'un vaste étang qui s'étendait jusqu'à la mer Méditerranée. Cet étang a été asséché au cours des siècles, mais il reste aujourd'hui une zone humide d'une grande valeur écologique, qui abrite de nombreuses espèces d'oiseaux.
Capestang a connu une période de prospérité au Moyen Âge, grâce à sa position stratégique sur la route commerciale entre Narbonne et Béziers. Le village était alors le siège d'une puissante seigneurie, dont les archevêques de Narbonne étaient les suzerains. Ils y firent construire un château fortifié, dont il subsiste encore quelques vestiges. Nous y admirons les peintures murales du XIIIe siècle qui ornent la salle capitulaire illustrant autour de scènes de couples, de caricatures ou d'animaux, le talent des artistes du Moyen Âge, ainsi que la chapelle romane dédiée à Saint-Christophe.
Mais, le monument le plus emblématique de Capestang est sans conteste la collégiale Saint-Étienne, qui domine le village de sa silhouette imposante. Cette église gothique, commencée au XIVe siècle et achevée au XVIe siècle, possède un clocher inachevé, qui devait atteindre 80 mètres de hauteur. À l'intérieur, nous admirons le magnifique orgue du XVIIe siècle, ainsi que les vitraux contemporains réalisés par le maître verrier Claude Baillon.
Un village au bord de l'eau
Capestang est proche du canal du Midi, cet ouvrage exceptionnel conçu par Pierre-Paul Riquet au XVIIe siècle pour relier l'Atlantique à la Méditerranée. Si vous aimez la nature, Nous pouvons explorer l'étang de Capestang, un site classé Natura 2000 qui abrite une faune et une flore remarquables. Flamants roses, des hérons cendrés, des canards souchets y nichent.
Un village viticole
Les domaines viticoles produisent des vins de qualité sous l'appellation Coteaux-d'Ensérune. On y déguste des vins rouges, rosés ou blancs, élaborés à partir de cépages typiques comme le grenache, la syrah, le carignan ou le cinsault.
Capestang est un village étonnant à découvrir sur la route d'une excursion.
Le lac des Olivettes, un écrin de nature et d’histoire au cœur de l’Hérault. Une randonnée un peu technique et agréable, qui vous fera voyager entre eau, forêt et patrimoine.
La randonnée du lac des Olivettes, nous a permis de faire le tour d’un plan d’eau artificiel créé par un barrage, et de profiter de vues panoramiques sur le village de Vailhan et ses environs. Cette randonnée, d’une durée d’environ 1h45, passe par des chemins escarpés et pentus et demande un bon niveau. Elle nous fait traverser des paysages variés, composés de vignes, de garrigues, de forêts et de rochers.
Le départ : l’église de Vailhan
Le point de départ de la randonnée se situe devant l’église de Vailhan, un édifice roman du XIIe siècle qui domine le village. Nous admirons son clocher carré, sa nef romane étroite et son clocher coiffé d'une toiture polygonale en tuiles creuses. Nous descendons ensuite par un chemin escarpé vers la rivière que nous remontons jusqu’au barrage. Nous suivons le balisage jaune qui indique le circuit du lac des Olivettes.
Le barrage et le lac des Olivettes
A Pézenas coule la Peyne dont le niveau est la plupart du temps très très bas mais il arrive qu’elle subisse des crues spectaculaires. Pour les limiter un barrage a été construit sur la petite commune de Vailhan. Il a donné naissance à un lac très agréable niché dans un écrin de verdure. Construit entre 1954 et 1958 il régule donc le débit de la rivière et crée également une réserve d’eau potable pour les communes environnantes. Le barrage est impressionnant par sa hauteur (35 mètres) et sa longueur (140 mètres). Nous pouvons voir le déversoir qui évacue le trop-plein d’eau en cas de crue.
Nous longeons le barrage par la gauche. En raison d'une végétation touffue, la vue n'est pas vraiment jolie sur le lac des Olivettes, qui s’étend sur 12 hectares. Plusieurs sentiers descendent vers les berges du lac et nous permettent d'observer les reflets du ciel et de la végétation. Nous continuons notre chemin en suivant le sentier qui contourne le lac. Nous traversons une zone boisée où nous pouvons observer des chênes verts, des pins d’Alep, des arbousiers ou encore des cistes.
Le sentier des olivettes
Nous quittons le bord du lac et nous bifurquons pour suivre le sentier des olivettes, qui nous permettra de boucler la randonnée. Ce sentier tire son nom des nombreux oliviers que nous croisons sur notre route. Ces oliviers sont cultivés depuis des siècles dans la région, et produisent une huile d’olive réputée pour sa qualité. Nous traversons une zone de garrigue, où nous pouvons sentir les odeurs aromatiques du thym, du romarin ou de la lavande. Nous pouvons aussi admirer les fleurs sauvages qui égayent le paysage, comme les iris, les coquelicots ou les genêts. Sur le chemin de crête, plusieurs points de vue offrent des panoramas sur le barrage et le lac, sur l'église et le village, sur les ruines de l'ancien château dit Lou Castela qui se dressent sur un rocher calcaire presque à pic et sur la colline calcaire du Pioch où veille la Vierge de l’Assomption. Nous rejoignons ensuite la route et le sentier qui nous ramène au village de Vailhan.
Une randonnée un peu monotone le long du lac mais devient très agréable à mi-parcours. Elle nous a permis de découvrir un patrimoine naturel et de découvrir de somptueux panoramas.
Un village pittoresque, un moulin en ruine, un château cathare, des paysages à couper le souffle, les gorges du Verdouble. La randonnée Duilhac-sous-Peyrepertuse le moulin de Ribaute, c’est la garantie d’un moment inoubliable !
La randonnée Duilhac-sous-Peyrepertuse le moulin de Ribaute
Nous avons découvert avec plaisir la randonnée Duilhac-sous-Peyrepertuse le moulin de Ribaute. C’est une balade de 6,5 km qui nous a permis de profiter de la beauté et de la diversité des paysages autour du village de Duilhac-sous-Peyrepertuse, situé dans le département de l’Aude, en région Occitanie.
Le village de Duilhac-sous-Peyrepertuse
Le départ se fait sous un platane au bord de Duilhac-sous-Peyrepertuse. C'est un charmant village perché au pied du célèbre château de Peyrepertuse, l’un des plus beaux exemples de l’architecture militaire cathare. Le village conserve de nombreux bâtiments anciens, comme l’église Saint-Michel du XIIe siècle, le lavoir du XIXe siècle ou la fontaine du XVIIIe siècle. Le village est très accueillant et abrite plusieurs commerces et restaurants, où vous pourrez déguster les spécialités locales, comme le cassoulet, le miel ou le vin. Nous avons dégusté de merveilleuses salades à l'Aouzine dans un cadre très charmant.
La nature et la flore autour de Duilhac-sous-Peyrepertuse
Druant la randonnée, nous avons traversé des paysages variés, entre vignes, garrigues, forêts et rivières où pousse la flore typique du climat méditerranéen comme les oliviers, les chênes verts, les pins, les cistes, les lavandes, les thym ou les romarins. Quelques espèces plus rares ou originales aussi, comme l’orchis bouc, une orchidée sauvage qui dégage une odeur de bouc ou le genêt d’Espagne, un arbuste aux fleurs jaunes qui servait à fabriquer des balais.
Le moulin de Ribaute
L’un des intérêts majeurs de cette randonnée n'est pas la découverte du moulin de Ribaute, un ancien moulin à blé qui date du XVIIe siècle situé au bord de la rivière Verdouble, mais bien celle-ci dont les gorges forment des toboggans, des cascades et des piscines naturelles aux eaux couleur émeraude dans un cadre bucolique. Le moulin quant à lui est en ruine, mais il témoigne de l’activité agricole passée du village. Lors de la balade, nous avons pu admirer les gorges de points de vues haut placés.
Paysages et panoramas somptueux
Chaque virage du parcours de la randonnée offre des vues splendides sur les paysages environnants. Ainsi, le village de Duilhac-sous-Peyrepertuse se laisse contempler depuis différents points de vue, comme le col du Paradis ou la crête du Roc Rouge. Nous avons pu également admirer le panorama sur les montagnes du Haut-Languedoc, comme le pic de Bugarach ou le mont Tauch. Mais surtout, sur le château de Peyrepertuse, qui domine la vallée depuis son éperon rocheux.
Après la randonnée
Profitant de la région, nous n'avons pas manqué de visiter le château de Peyrepertuse, qui est un monument historique classé depuis 1907 et le village de Cucugnan, qui est un autre village circulaire typique du pays cathare célèbre pour son moulin à vent restauré et son église romane et pour avoir inspiré le conteur Alphonse Daudet, qui a écrit la célèbre nouvelle “Le curé de Cucugnan” dans son recueil “Lettres de mon moulin”.
Il nous faudra revenir car les environs regorgent de trésors comme les gorges de Galamus, site naturel classé depuis 1980 qui offre un paysage spectaculaire de falaises et de cascades, l’ermitage de Saint-Antoine de Galamus, qui est un sanctuaire troglodytique datant du VIIe siècle et bien entendu, les autres châteaux cathares : Puilaurens, Montségur, Quéribus...
Le pays cathare est une région qui recèle de nombreux trésors à visiter sans modération.
Le château de Peyrepertuse, la Carcassonne céleste
Le château de Peyrepertuse est un ancien château fort dit « cathare », aujourd’hui en ruine, qui se dresse sur une crête calcaire à près de 800 m d’altitude, dans le département de l’Aude, en région Occitanie. Il fait partie des « Cinq fils de Carcassonne », les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés au sommet de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste » car c’est le plus grand des cinq châteaux ou encore, la citadelle du vertige.
Nous avons visité ce site exceptionnel lors d’une belle journée d’été. Voici le récit de notre visite.
Le parking
Nous avons garé notre voiture sur le parking situé à environ 800 m du château, au pied du village de Duilhac-sous-Peyrepertuse. Le parking est gratuit et ombragé. Il y a des toilettes et des points d’eau potable à disposition. Nous avons pris nos bouteilles d’eau, et nous nous sommes dirigés vers l’entrée du site.
Nous avons acheté nos billets d’entrée à la billetterie, située dans un bâtiment en pierre qui abrite également une boutique de souvenirs et un espace d’accueil. Le prix du billet est de 8 euros par adulte et de 4 euros par enfant. Le billet nous donne accès au château et à la chapelle Saint-Michel, ainsi qu’à un livret explicatif et à un plan du site. Une application permet de rendre la visite plus vivante.
Chemin escarpé et des escaliers en pierre
Nous avons emprunté le chemin qui monte vers le château, en admirant la vue sur le village de Duilhac et sur les vignes qui s’étendent à perte de vue. Le chemin est bien balisé et entretenu, mais il faut être prudent car il est assez pentu et caillouteux. Il faut compter environ 10 minutes de marche pour atteindre le château.
Arrivés au pied du château, nous avons franchi une première porte fortifiée, puis nous avons gravi les escaliers qui mènent à l’entrée principale du château. Les escaliers sont taillés dans la roche et sont assez étroits. Il faut faire attention à ne pas glisser. Nous avons pu admirer la vue sur le paysage environnant, avec les montagnes des Corbières et le pic de Bugarach en toile de fond.
L’entrée du château
La porte fortifiée donne accès à l’enceinte basse du château. Le château se compose en fait de deux parties : l’enceinte basse, construite au XIIIe siècle par les rois de France après la croisade contre les Albigeois, et l’enceinte haute, appelée aussi donjon Sant Jordi ou Saint-Georges, construite au XIe siècle par les seigneurs locaux.
La cour
Nous avons traversé la cour du château, où se trouvent plusieurs bâtiments : le corps de garde, où logeaient les soldats chargés de surveiller l’entrée ; le logis seigneurial, où résidaient les gouverneurs du château ; les citernes qui recueillaient l’eau de pluie pour alimenter le château (dans tous ces châteaux hauts perchés, le problème, c’était l’eau, à Peyrepertuse, quatre citernes alimentaient le site, l’une dans l’église, l’autre dans le logis, les deux autres à Sant-Jordi) ; et l'église Sainte-Marie, de style romane qui date du XIIe siècle. Nous avons obserrvé les détails architecturaux, comme les archères, les meurtrières, les cheminées ou les voûtes.
Les remparts
Nous avons ensuite observé le chemin de ronde qui longe les remparts du château magnifiquement construit sur des corbeaux en pierre. Nous avons pu apprécier la solidité et la hauteur des murailles, qui sont renforcées par des tours ouvertes à la gorge, c’est-à-dire sans mur du côté intérieur. Nous avons aussi remarqué la forme triangulaire de l’enceinte basse, qui épouse le relief de la crête rocheuse. Nous avons profité de la vue imprenable sur la vallée du Verdouble et sur le château de Quéribus, situé à 7 km au sud.
Le chemin de garde
Nous avons continué notre visite en suivant le chemin qui relie l’enceinte basse à l’enceinte haute. Curieux, nous sommes montés dans une tour de guet avec bonheur car de ce point, on peut admirer les deux parties du château. Un escalier taillé dans le roc, qui comporte 60 marches, a été construit en 1242 sur ordre de Saint Louis, qui voulait relier les deux parties du château. Il est impressionnant car il longe la falaise et offre une vue vertigineuse sur le vide. Il faut avoir le cœur bien accroché pour le gravir !
L'enceinte haute
Nous sommes arrivés à l’enceinte haute du château composée du donjon Sant Jordi ou Saint-Georges et de sa chapelle. Ce donjon est le point culminant du château, à 800 m d’altitude. Il date du XIe siècle et il était à l’origine la résidence des seigneurs de Peyrepertuse. Il est composé de plusieurs pièces : la salle d’armes, où étaient entreposées les armes et les munitions ; la salle des gardes, où veillaient les sentinelles ; la salle du seigneur, où se tenaient les réceptions et les audiences ; la chambre du seigneur, où il dormait et travaillait ; et la chapelle Saint-Georges.
Le donjon
Le donjon, une tour carrée servait de dernier refuge en cas d’attaque. Il était accessible par une échelle amovible qui pouvait être retirée en cas de danger. Le donjon comportait trois niveaux : le rez-de-chaussée, où se trouvait une citerne ; le premier étage, où se trouvait une salle voûtée ; et le deuxième étage, où se trouvait une terrasse crénelée.
La chapelle
Nous avons terminé notre visite par la chapelle Saint-Georges, qui est située à l’extrémité du donjon Sant Jordi. La chapelle date du XIIe siècle et elle est dédiée à saint Georges, le saint patron des chevaliers. Elle offre une vue panoramique époustouflante sur le paysage environnant et le château.
Peyrepertuse est un site exceptionnel, chargé d’histoire et de beauté, qui mérite le détour.
Un peu d'histoire
Le château de Peyrepertuse a une longue et riche histoire, qui remonte au moins au Xe siècle.
Le site a été occupé depuis la période gallo-romaine. C'est en 842 que Peyrepertuse est mentionné une première fois dans les textes. Il appartient à partir de 1162 à la ligne de défense du royaume d’Aragon face aux seigneurs occitans. Il ne joue pas un grand rôle pendant la croisade contre les Albigeois, qui vise à éradiquer l’hérésie cathare dans le sud de la France au XIIIe siècle.
Le château devient en 1240 possession du roi de France, qui en fait une pièce maîtresse de sa ligne de défense face à l’Aragon. Louis IX et ses successeurs y réalisent d’importants travaux d’agrandissement et de fortification, qui font du château un chef d’œuvre d’innovation et d’adaptation au relief.
Le château se compose en fait de deux parties : l’enceinte basse, construite au XIIIe siècle par les rois de France, et l’enceinte haute, appelée aussi donjon Sant Jordi ou Saint-Georges, construite au XIe siècle par les seigneurs locaux. Les deux parties sont reliées par un escalier taillé dans le roc, ordonné par Saint Louis en 1242.
Le château accueille en 1355 Henri de Transtamare, l’un des prétendants au trône de Castille, qui y est caché par le roi de France Charles V après sa défaite à Navarette. En 1542, le château est pris par Jean de Graves, un seigneur réformé, mais il est capturé et exécuté.
Le château perd son intérêt stratégique après le traité des Pyrénées en 1659, qui fixe la frontière entre la France et l’Espagne. Il est progressivement abandonné et tombe en ruine. Il est classé monument historique en 1908 et fait l’objet de restaurations depuis lors.
Le château est aujourd’hui un site touristique majeur, qui attire chaque année des milliers de visiteurs.
La randonnée de l'ancien refuge sur la colline (France)
20 Août 2023
Un village pittoresque, une nature préservée et des refuges en pierre ? Partez à l’aventure sur la randonnée “Ancien refuge sur la colline au départ de Neffiès”. Vous serez ébloui par les paysages et la nature environnante.
La randonnée de l'ancien refuge sur la colline de Neffiès
la randonnée “Ancien refuge sur la colline au départ de Neffiès” est une balade de 9 km qui nous a permis de profiter de la beauté et de la diversité des paysages autour du village de Neffiès, situé dans le département de l’Hérault, en région Occitanie.
Le village de Neffiès
Neffiès est un charmant village circulaire fondé aux alentours de l’an 900. Il conserve de nombreux bâtiments anciens, de petites ruelles et une église médiévale. Le village est très accueillant. Il offre une vue panoramique sur les plaines viticoles et les montagnes environnantes. On y découvre son patrimoine historique et culturel, comme le château des barons de Lacoste, la fontaine à la Marianne, ou encore le site archéologique de Saint-Etienne-de-Trignan.
La nature et la flore autour de Neffiès
La randonnée de l'Ancien refuge sur la colline nous a fait traverser de bien jolis paysages variés, entre vignes, garrigues, forêts et rochers. Nous avons admiré la flore typique du climat méditerranéen, comme les oliviers, les chênes verts, les pins, les cistes, les lavandes, les thyms ou les romarins et certaines espèces plus rares ou originales, comme le poncirus trifoliata, un agrume épineux qui produit des fruits comestibles, l’euonymus myrianthus, un arbuste aux fleurs jaunes et aux fruits roses, ou encore le cèdre bleu de l’Atlas.
Les refuges en pierre
L’un des intérêts majeurs de cette randonnée est la découverte en son plus haut point d'un refuge en pierre. Il s’agit d'une cabane en pierre sèche, c’est-à-dire bâties entièrement sans mortier, avec des pierres d’extraction locale. Ces cabanes ont servi d’abri temporaire ou saisonnier au cultivateur des XVIIIe et XIXe siècles, à ses outils, ses animaux, sa récolte, dans une parcelle éloignée de son habitation permanente. Ces cabanes témoignent du savoir-faire et de l’ingéniosité des paysans d’autrefois. Elles présentent des formes et des tailles variées, selon les besoins et les ressources disponibles. Certaines sont rondes, d’autres carrées ou rectangulaires. Certaines sont isolées, d’autres groupées en hameaux. Certaines sont simples, d’autres plus élaborées avec des fenêtres ou des cheminées. Certaines sont encore debout, d’autres en ruines ou restaurées. Pour les découvrir plus amplement, l'article le village des bories est à découvrir.
Des paysages à couper le souffle
A différents passages de la randonnée, des vues splendides sur les paysages environnants s'offrent à nos yeux. Le village de Neffiès est visible depuis différents points de vue, comme le belvédère du Griffe ou la terrasse du refuge sur la colline. Mais, le temps étant au beau fixe, nous avons admiré le panorama sur les montagnes du Haut-Languedoc, comme le pic de Vissou ou le mont Liausson. Nous avons même pu observer le Mont Saint Clair de Sète et l'Etang de Thau.
La randonnée “Ancien refuge sur la colline” est classée comme intermédiaire, dure environ 2h00 et fait 9,11 km de longueur. Elle présente un dénivelé positif de 240 m et un dénivelé négatif de 240 m. Elle nécessite donc une bonne condition physique et des chaussures adaptées. Elle est accessible à tous les niveaux de compétence, mais il faut faire attention aux passages rocheux ou escarpés. Vous pouvez consulter le détail de notre itinéraire sur le site Komoot en cliquant sur ce lien.