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Marseille (France)

31 Octobre 2016

Marseille tout en douceur avec la plus merveilleuse des guides.

Oui ! Il faut bien avouer que quand je suis revenu de Marseille, mes ressentis et les propos que j'ai tenus auprès de ma guide étaient très négatifs. Avec le recul, j'avoue avoir beaucoup apprécié ces quatre jours. Alors ! Pourquoi cette déception à chaud ? On en avait tellement parlé, j'étais tellement impatient de descendre sur la Canebière... J'étais surtout fatigué d'avoir trop travaillé en ce début d'année scolaire, d'avoir trop peu dormi, avant et pendant le séjour mais aussi, assez décontenancé par le bruit omniprésent dans la rue de l'hôtel, le jour comme la nuit.
Alors oui ! Je fais ici mon mea culpa auprès de mon irrésistible guide. Il faut avoir vu Marseille et quatre jours ne suffisent pas pour découvrir vraiment la deuxième ville de France et l'atmosphère unique de ses quartiers, ses visages multiples, ses musées et expositions remarquables. Et surtout, venant de Belgique en plein mois de novembre, on apprécie de flâner en bord de méditerranée sous les doux rayons du soleil.

La gare de Marseille-Saint-Charles


Notre arrivé à Marseille se fait par la grande porte : la gare de Marseille-Saint-Charles construite en cul-de-sac autour d’une grande verrière sur un plateau proche du centre-ville. Du haut de l’escalier monumental qui la relie au boulevard d’Athènes où se trouve notre hôtel, je découvre déjà une vue de ce qui m’attend durant ces quatre jours en compagnie de ma guide préférée. Tout de suite après avoir déposé nos bagages à la réception de l’hôtel, nous prenons la direction du Vieux Port et, par la force des choses, de la célèbre Canebière.

La Canebière


Bon voilà, si on n’est jamais allé à Marseille, on se fait tout un plan de la Canebière comparée aux Champs Élysées, tant on en a entendu parler. A un point tel qu’elle en devient incontournable. Néanmoins, il semble que le temps où l’on venait sur la Canebière faire du shopping est révolu et ne reste qu’une grande avenue de trente mètres de large engorgée et bruyante, sale aussi, qui descend sur un kilomètre de l’église des Réformés au vieux port. Bon, ça reste un point de passage obligé, ne serait-ce que pour l’office du tourisme et de nombreuses échoppes font de la résistance.
Il reste que de nombreux bâtiments, appartements ou hôtels, sont assez remarquables. Parmi eux, je retiendrai le palais de la Bourse qui abrite la chambre de commerce et d’industrie inauguré par napoléon III dont la grande façade aux cinq portes surmontées de dix colonnes est décorée de cartouches reprenant les noms des grands explorateurs.

Le Vieux Port


On ne le présente plus, c’est vraiment le lieu naturel de rendez-vous des marseillais et des visiteurs. Plus vieux port de la ville, il en est resté le cœur palpitant à l’atmosphère typiquement marseillaise entre son marché aux poissons et le bruyant centre-ville. Entourés de bars et restaurants, occupés par de nombreux bateaux à quai, il donne une image d’une ville tournée sur la mer. Traces de Marseille 2013, Capitale européenne de la culture, le semi piétonnier mais surtout, une « ombrière » réalisée par Norman Foster sur le quai des Belges où chacun prend plaisir à photographier son reflet suspendu. J’y reviendrai chaque jour emmené par ma charmante guide à la recherche d’un petit restaurant, d’une terrasse ensoleillée ou juste pour flâner tranquillement.
Le marché au poisson est toute une attraction à lui seul et attire les enfants qui se délectent de voir ces poissons et autres créatures marines gluantes et hautes en couleur se démener dans ces grands bacs bleus, les maraîchers, entre deux ventes, s’occupant de repousser les téméraires qui voudraient voir le monde au-delà de leur bassin. A l’arrière-plan, les bateaux de pêches où les pêcheurs préparent de gestes lents et assurés les filets pour la prochaine récolte en mer.

Église des Augustins


A proximité du Quai des Belges, derrière la grande roue restée désespérément immobile, la façade de style néobaroque de l’église des Augustins fait face au soleil dont les rayons parent, tout au long de la journée, ses pierres blanches immaculées qui tranchent avec les immeubles environnants de couleurs changeantes.

L’Hôtel de ville


Il est impossible de rater ce bâtiment imposant sur la rive droite du Vieux Port, faisant face à l’ancienne criée, à l’entrée du quartier du panier. Les parures de la façade mettent en scène l’autorité municipale. Deux curiosités : l’Hôtel de ville est composé de deux pavillons distincts dont l’un dépourvu d’escalier oblige à emprunter l’arcade qui relie les deux bâtiments pour passer au premier étage, tandis que depuis 2006, la salle du Conseil municipal, les salles de travail et les salles de réunion sont installées en sous-sol sous la Place Bargemon.
Pour notre premier repas, ma guide m’a fait découvrir une formule particulière dans un restaurant des Voûtes . Une sorte de marché dédié à la restauration. On y trouve de tout au gré des îlots gourmands. Tout est fait devant nous. Installés en terrasse, au soleil… que demander de plus ?

Le MuCEM


Le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée est unique en son genre. Posé sous un manteau de dentelles à l’entrée du Vieux Port entre le Fort Saint Jean auquel il est relié par une imposante passerelle de 115 mètres de long et la cathédrale de la Major, véritable musée de société, il est consacré au patrimoine anthropologique du vieux continent. Il est également un forum, un lieu de débats et abrite de nombreuses expositions temporaires.
Dès notre arrivée, ma guide m’a entraîné tout en haut du bâtiment afin de me faire admirer les ombres dansantes au travers des mailles de cette extraordinaire parure de dentelles. Cette parure de dentelles qui, de la plateforme surplombant le musée, offre des vues toutes particulières sur le Fort Saint Jean, la Major, les gigantesques bateaux en attente de passagers et jusqu’au Docks Village et les Terrasses du Port.
Après la visite du musée, elle me prendra par la main pour me promener doucement entre les épais murs du Fort Saint Jean aux allures de petit village avec sa tour, sa chapelle, sa fontaine et son café, ses dédales de petites rues et son jardin. Nous prendrons ensuite la passerelle de 70 mètres qui nous mènera sur le parvis de l’église Saint-Laurent.

Les Calanques


On ne peut être à Marseille et ne pas passer par le Parc national des Calanques , sauf que, lors d’un court séjour, ce n’est pas si simple car le déplacement en bus prend du temps. Nous en avons pris juste un peu pour en visiter les prémices. De quoi donner l’eau à la bouche car les paysages emblématiques entre terre et mer sont somptueux et la nature remarquable. Par chance, le soleil se couchait ajoutant à la grandeur des lieux un formidable supplément d’âme. Les rayons de soleil jouant sur le visage radieux de ma guide relevant la beauté de ses traits valaient à eux seuls le déplacement.

Le cours Julien


Je me suis laissé entraîner avec plaisir par ma guide dans ce quartier dont j’ai apprécié l’atmosphère pour le moins particulière. Ce quartier, en temps normal, regorge de créateurs locaux, d’artistes, de brocanteurs ou encore de bouquinistes. Le visiter un premier novembre fait que quasi aucune boutique n’était ouverte mais justement, c’est ce qui nous a permis de découvrir, sur les volets fermés et persiennes descendues, de véritables joyaux de l’art de rue. Tous les styles y sont présents et les couleurs jaillissent de tous côtés. Une rue a particulièrement retenu notre attention : la rue Armand Bédarride où tout a été largement redécoré jusqu’aux originaux pots de fleurs.
C’est dans ce quartier que ma guide a trouvé son bonheur chez Marie Eve. Derrière une façade bleue où courent des feuillages en fer forgé, Marie Eve, véritable créatrice confectionne de superbes vêtements. Tout est fait par elle. Tout! Des dessins, jusqu'à la réalisation, coutures, patrons, tout passe par elle. Son atelier est à l’arrière de sa boutique dont la déco un peu bohème entre vieilles malles, scooter, récipients en tout genre, chapeaux et vieux miroirs.... Les modèles sont exposés sur des portants : robes, tuniques, jupes aux coupes originales, asymétriques, motifs pétillants et mixés donnent à ma guide, pendant l’essayage que j’ai suivi avec délice, une allure élancée et classe.

Le quartier du Panier


Nous y voici... Des mois que ma séduisante guide me parlait de ce quartier de Marseille. Le quartier du Panier par ci, le quartier du Panier par là… C’est via une visite guidée organisée par l’Office du tourisme que nous l’avons investi avec un peu de déception. Personne n’avait compris que la visite incluait le Vieux Port et, finalement nous avons passé très peu de temps dans le « Panier ».
Heureusement, nous y sommes retournés et avons flâné dans ses étroites et escarpées ruelles pavées entre ses bâtiments typiques aux façades colorées de pastel parfois recouvertes de street art. Pour un peu on se serait crus dans un petit village de Provence. Bien sûr, vu la saison, pas de créateurs et autres artisans qui habituellement peuplent les lieux jusque sur les placettes, quelques belles boutiques ouvertes nous offrent les prémices d’un aperçu des lieux en haute saison tandis que l’atmosphère et la douceur de vivre méditerranéenne y sont bien présentes.
Au cœur du quartier, la Vieille charité, un bâtiment chargé d’histoire abrite aujourd’hui des expositions et autres collections réputées. Composé de quatre ailes ouvertes à l’intérieur sur une galerie à trois niveaux qui donnent accès à une cour rectangulaire au centre de laquelle une chapelle à dôme ovoïde est du plus pur style baroque italien.
Nous avons dégoté, en plein cœur du Panier, un restaurant très sympathique, l’Ave Maria où les vins sont de grande qualité pour des prix très abordables et la cuisine fraîche et colorée. J’avoue, ma guide avait raison comme à chaque fois, ce quartier à un charme authentique, on sent bien qu’ici, elle est Plus belle la vie.

La Bonne Mère


Visible de partout, perchée sur sa colline, la basilique de Notre Dame de la Garde, surnommée la Bonne Mère par les marseillais, est l’image de marque de la ville. Je n’aurais pas voulu clore mon séjour sans l’avoir visitée, elle est remarquable. Paresseusement, nous avons choisi d’y monter avec le petit train touristique, ce qui nous a permis de découvrir encore d’autres lieux et angles de vue de la ville.
Du haut de la colline de la Garde, le panorama sur la ville est saisissant tandis qu’en levant la tête, on est tout autant impressionné par le clocher de 41 mètres de haut mais surtout par la statue de la vierge toute de feuilles d’or recouverte et qui dépasse les 11 mètres de haut.
La basilique est construite sur un fort dont les trois quarts des murs existent encore et sont incorporés dans la partie moderne : le hall d’entrée, le magasin, le restaurant…
Ma guide, très recueillie pour le coup, et moi, sommes restés de longues minutes assis à admirer les extraordinaires mosaïques du plafond de la nef composé de trois coupoles, les mosaïques du sol, les marbres et mosaïques de la grande coupole du transept… Les ex-voto sont partout et sous toutes les formes : marbres, tableaux, cœurs… Parmi les nombreux ex-voto en remerciement de faveurs accordées par la Vierge, on retiendra les bateaux suspendus dans la basilique même.
Nous sommes redescendus vers le Port à pieds et en avons profité pour visiter rapidement l’imposante église abbatiale de l’Abbaye Saint-Victor que nous avions prise, au premier regard, pour un château moyenâgeux et le palais du Faro d’où nous avons une vue imprenable sur le Vieux Port et le Fort Saint-Jean.
Ma précieuse guide a absolument tenu à me faire entrer au Théâtre de la Criée ce que je n’ai pas regretté. Ce théâtre a pris ses quartiers dans les lieux de l’ancienne criée aux poissons et propose de nombreuses expositions. Nous avons découvert les œuvres pour le moins surprenantes de Kayak’ArMen : kayaks, totems poétiques, aquariums bizarres… le tout bricolé d’objets les plus hétéroclites. Comme la salle abrite également un restaurant et que la carte nous inspirait au moins autant que l’exposition, nous y avons très bien déjeuné.

Docks Village et Terrasses du Port


L’après-midi, avant de penser à récupérer nos bagages en attente à l’hôtel et reprendre la direction de la Belgique, nous avons flâné dans les anciens docks, et les Terrasses du Port. Les Docks Village reposent sur la rénovation des anciens docks, ouvrage industriel, vastes entrepôts faisant la jonction entre la mer et la ville. Abritant restaurants et boutiques de luxe dans des décors originaux, le lieu est incontournable. De l’autre côté de la route, les Terrasses du Port abritent un centre commercial où se retrouvent la plupart des grandes enseignes traditionnelles. En grande spécialiste de la mode et avec son œil d'artiste, ma guide a absolument voulu me relooker. Trois belles chemises, un pull… portés sans fioritures me donnent une allure nettement plus cool… Bien vu. Il fallait, évidemment, avant de quitter les lieux, se donner rendez-vous sur la terrasse, grandiose, où on peut, face à la mer, admirer le va et vient des bateaux aux cris des mouettes.
Ici se termine mon premier séjour à Marseille. Je n’ai vraiment qu’une envie : m’y retrouver à nouveau en compagnie de ma délicieuse guide. Me fera-t-elle parcourir avec toute la douceur dont elle est capable la rade avec les Iles du Frioul et le Château d’If, me promènera-t-elle longuement dans les Calanques et m’entraînera-t-elle jusqu’à Aix en Provence sur les pas de Matisse ?

Douce France (France)

10 Janvier 2015

Destination touristique de choix

Douce France, le pays que nous avons le plus souvent visité. Nous l’avons parcouru de haut en bas, de long en large. Pourquoi si souvent en France et pas plutôt les autres pays voisins ? J’aurais tendance à mettre en avant la facilité de parler la même langue mais en réalité, si on visite tant la France c’est parce qu’on aime ce pays de culture, d’histoire, de traditions dont l’art de vivre est unique. Des côtes escarpées de la côte d’Opale à la douceur de la Méditerranée, des collines de l’Alsace aux sommets des Pyrénées… Grandes villes historiques, villages pittoresques, églises et chapelles, châteaux et abbayes… De l’île de beauté à l’exotisme des DOM-TOM… Des trésors partout, de toute sorte. Rien en nous laisse indifférents, tout est occasion d’apprendre, d’admirer, de méditer… Et puis il y a la gastronomie, pas dans les étoilés mais dans tous ces petits restaurants où on nous sert d’excellents plats régionaux ou traditionnels. Et puis aussi la culture du vin, des bulles de champagne ou de crémant, de l’acidité à la minéralité des blancs, du fruit aux épices des rouges, … Pour nous qui habitons aux portes de Lille, la route est toute tracée.

Nous avons la plupart du temps privilégié de courts séjours en chambres d’hôtes mais, pour des périodes plus longues, nous avons passé de bons moments dans des villages de vacances avec VTF . A chaque fois, nous avons rencontrés de belles personnes.

Nous avons donc visité Lille en voisins bien sûr mais aussi Paris, Versailles, Laon, Colmar, Quimper, Clermont-Ferrand, Carcassonne, La Rochelle, … Nous avons flâné en côte d’Opale de Bray dune à Boulogne-sur-Mer, cherché toutes les gammes de bleus, de gris en Baie de Somme, été émerveillés par la nature farouche et les rivages fracturés de la Bretagne, la campagne fleurie et les longues plages bordées de falaises de Normandie. Nous avons parcouru la Loire, des marais et bocages de Vendée aux vignobles fumés de Pouilly en passant par les grandes demeures historiques aux architectures somptueuses à Chambord, Chenonceau, Amboise. Nous avons transpiré en Languedoc-Roussillon entre gorges et châteaux cathares, abbayes et villages anciens et puis nos escapades de la Montagne Noire aux cimes du Canigou. Nous avons parcouru les routes des vins en Alsace, Bourgogne, Jura… Nous avons mis nos pas dans ceux des hommes préhistoriques en Dordogne et découvert des sites uniques et saisissants dans le Limousin. Nous sommes tombés sous le charme de l’authenticité auvergnate, des volcans éteints aux eaux thermales. Nous avons suivi les courbures des champs interminables de Champagne-Ardenne…

Et pourtant, il nous reste tant à découvrir : les vignobles de Bordeaux, les vallées, défilés et failles des Alpes, la campagne douce et joyeuse du Berry…

La cité antique de Pergé (Turquie)

21 Août 2014

A vingt kilomètres d'Antalya, l'antique ville de Pergé raconte une histoire longue de plus de 3000 ans.

Pergé, vestiges d'une cité antique en Turquie


Sur les rives de la rivière Kestros, en Turquie, se dresse l'ancienne cité de Pergé, autrefois capitale de la Pamphylie. Fondée au XIIe siècle avant J.-C., elle connut son apogée sous l'Empire romain, devenant l'une des villes les plus importantes et les plus prospères d'Anatolie. Aujourd'hui, ses vestiges majestueux, admirablement conservés invitent à la découverte d'une civilisation raffinée et ingénieuse.

Un théâtre romain aux dimensions impressionnantes


Prenez place dans les gradins du théâtre de Pergé, capable d'accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs. Construit au IIe siècle après J.-C., il est l'un des plus grands et des mieux conservés d'Asie Mineure. Imaginez les représentations théâtrales, les concerts et les combats de gladiateurs qui s'y déroulaient autrefois. Admirez la scène monumentale, ornée de statues et de niches, et laissez-vous transporter par l'acoustique exceptionnelle du lieu.

Des jeux dans un stade grandiose


On pénêtre dans l'impressionnant stade de Pergé, construit au IIe siècle après J.-C. et pouvant accueillir jusqu'à 12 000 spectateurs. Long de 342 mètres et large de 21 mètres, il était le théâtre de jeux athlétiques et de courses de chars. On imagine aisément la ferveur et l'excitation de la foule qui encourageait ses athlètes favoris. Les gradins en pierre, les couloirs et les niches qui ornaient autrefois l'édifice laissent entrevoir l'atmosphère qui devait régner ici lors des grandes compétitions sportives de l'Antiquité.



Une cité fortifiée : les murailles de Pergé


3,5 kilomètres de murailles entouraient autrefois la cité de Pergé. Construites au IIe siècle avant J.-C., elles étaient percées de 40 tours et de 16 portes. Les murs arboraient de nombreuses statues. Des vestiges imposants de ces fortifications qui protégeaient la ville des invasions ennemies il reste deux tours ovales à trois étages tandis que l'entrée actuelle de la ville dispose d'un arc de triomphe en son centre.

Un havre de détente : les thermes


Les thermes de Pergé, un complexe thermal grandiose construit au IIe siècle après J.-C. comprenaient différentes salles chaudes, froides et tièdes, des bassins de baignade et des espaces de massage. Les habitants de la cité venaient s'y relaxer et se soigner. On peu y découvrir les mosaïques et les sculptures qui ornaient autrefois les murs et les sols et le système de chauffage par le sol est bien visible.

Source : www.travel-video.info

Sur les traces des premiers chrétiens : Les basiliques de Pergé


Deux basiliques chrétiennes datant du Ve et du VIe siècle après J.-C. Pendant de nombreuses années, la ville a été une destination prisée des chrétiens du fait que SAint-Paul y a prononcé son premier discours en 46 après J.C.

La majestueuse voie à colonnes et la fontaine monumentale


La voie à colonnes, une avenue de 300 mètres de long bordée de plus de 60 colonnes corinthiennes était le lieu où marchands et habitants de la cité déambulaient sous les élégantes colonnades. Elle débouche sur une fontaine monumentale qui ornait autrefois l'extrémité de la voie. Avec un peu d'imagination, on peut imaginer l'atmosphère animée de ce centre commercial et social de la cité antique.

D'autres vestiges attirent le regard : un magnifique nymphée, l'agora... et pourtant, Pergé n'est qu'un aperçu des trésors que recèle cette région riche en histoire et en culture. Les vestiges de cette citée antique nous font voyager dnas le temps.

Pour tout savoir sur la ville antique de Pergé.

L'impressionnant château de Mamure (Turquie)

20 Août 2014

Mamure Kalesi, impressionnante forteresse au bord de la Méditerranée.

Mamure Kalesi: retour au Moyen-Age


Surplombant fièrement la mer Méditerranée, dans la province turque de Mersin, se dresse la majestueuse Forteresse de Mamure Kalesi. Construite au XIIIe siècle par les souverains du royaume arménien de Cilicie sur les fondations d'une ancienne forteresse romaine, elle fut ensuite modifiée par les Karamanoglus au XIVe siècle. Véritable sentinelle de pierre, Mamure Kalesi a traversé les âges, témoin des bouleversements politiques et des mouvements de populations qui ont façonné la région. Aujourd'hui, elle invite les visiteurs à un voyage fascinant dans le temps, à la découverte d'un pan de l'histoire riche et mouvementée de la Turquie.

Le château de Mamure sur le site de l'Unesco.

Un trésor architectural aux multiples facettes


Dès les portes de Mamure Kalesi franchies, on se laisse transporter dans un univers médiéval. Ses 39 tours et bastions, reliés entre eux par de larges remparts, nous racontent des histoires de batailles et de conquêtes. Chacune de ses trois vastes cours intérieures dégage une atmosphère unique. Dans la cour ouest, on peut admirer la petite mosquée à un seul minaret et les vestiges d'un bain turc. La cour est abrite un phare, tandis que la cour sud offre une vue imprenable sur la Méditerranée.

Un havre de paix au bord de la mer


Les escaliers sont dangereux car fortement délabrés mais, si on ose les prendre pour se promener le long des remparts de Mamure Kalesi on aura la chance de profiter d'une vue panoramique sur la ville et la mer. Imaginer les caravaniers et les navires qui autrefois sillonnaient ces routes maritimes, se laisser bercer par le bruit des vagues et admirer le coucher de soleil sur la Méditerranée. C'est un spectacle inoubliable qui nous transporte hors du temps.

Mamure Kalesi est plus qu'une simple forteresse, c'est un impressionnant joyau architectural et historique qui nous transporte dans un autre temps.

Éphèse, fascinante splendeur antique (Turquie)

19 Août 2014

Éphèse, splendeur monumentale et valeur universelle exceptionnelle.

Ephèse où l'on voyage au cœur de l'Anatolie antique


Ephèse, joyau de l'Ionie antique, se dresse fièrement sur la côte ouest de la Turquie, à environ 80 kilomètres au sud d'Izmir. Millénaire, autrefois l'une des plus importantes et des plus prospères du monde grec, cette cité qui a compté jusqu'à 200 000 habitants nous invite à un voyage inoubliable dans le temps. Ses vestiges majestueux, admirablement conservés, racontent des histoires captivantes. Elle héberge les restes d'une des sept merveilles du monde : le temple d’Artémis.

Le site web d'Éphèse qui contient beaucoup d'information sur les sites à visiter dans la région.

Sur les traces des puissants : La Voie Sacrée, artère pulsante d'Ephèse


D'abord fouler avec émotion les pavés de la Voie Sacrée, artère principale d'Ephèse qui s'étendait sur près d'un kilomètre. Cette avenue grandiose, large de 11 mètres, jadis éclairée la nuit, était le cœur vibrant de la cité antique. Bordée de temples, de boutiques, de monuments et de fontaines, elle était le théâtre de la vie quotidienne et des processions religieuses. Aujourd'hui, en parcourant ses vestiges, on s'imagine presque entendre les échos des pas des marchands, des soldats et des pèlerins qui l'empruntaient autrefois.

Spectacles grandioses et combats de gladiateurs : L'imposant amphithéâtre


une allée de pins nous mène au pied de la colline de Saint-Pancrace ou se dresse l'amphithéâtre d'Ephèse. Avec ses 25 000 places assises, haut de 28 m et large de 145 m, il était l'un des plus grands du monde antique. Sur sa scène monumentale se sont déroulés des spectacles grandioses, des combats de gladiateurs et des exécutions publiques. En arpentant ses gradins et en admirant son architecture remarquable, on imagine la ferveur et l'excitation qui régnaient lors de ces événements. Des réunions politiques, philosophiques et religieuses s'y tenait. On dit que Saint-Paul, prêchant le christianisme, y déclencha une émeute.



Splendeur et raffinement : La somptueuse rue de Marbre


La rue de Marbre, une avenue somptueuse pavée de dalles de marbre blanc qui menait autrefois à la bibliothèque de Celsus est définitivement marquée par le passage des chariots romains. Bordée de statues, de fontaines et de boutiques luxueuses, elle témoigne de l'opulence et du raffinement qui régnaient à Ephèse. Aujourd'hui, ses vestiges nous transportent dans l'atmosphère élégante de la cité antique et nous rappellent la grandeur de son passé.

Sanctuaire du savoir : La bibliothèque de Celsus, une merveille architecturale


La bibliothèque de Celsus, érigée au 2ème siècle après J.-C., était un véritable joyau architectural. Sa façade majestueuse, ornée de sculptures et de niches, abritait une collection de plus de 12 000 rouleaux de papyrus. Si aujourd'hui elle n'est plus qu'une ruine, elle conserve encore son aura de grandeur et nous rappelle l'importance du savoir dans le monde antique. Nous y avaons remarqué une très jolie muse moderne se faisant photographier au milieu des statues anciennes.

Vie quotidienne et ruelles animées : La rue des Courètes


Loin des monuments grandioses, la rue des Courètes offre un aperçu de la vie quotidienne des habitants d'Ephèse. Bordée de maisons, d'ateliers et de boutiques, elle nous plonge dans l'atmosphère animée de la cité antique. L'occasion de découvrir des vestiges de maisons typiques, d'ateliers d'artisans et de boutiques où se vendaient produits alimentaires, vêtements et objets du quotidien. Et même des maisons closes et d'étonnantes latrines.

Temple dédié à l'empereur : Le temple d'Hadrien


Situé à l'entrée de la ville antique, le temple d'Hadrien fut construit au 2ème siècle après J.-C. pour célébrer la visite de l'empereur romain. Il ne subsiste aujourd'hui que quelques colonnes et fragments de frises, mais son architecture grandiose laisse deviner sa splendeur passée.

Un habitat ingénieux : Les maisons des terrasses


Sur les pentes de la colline de Saint-Pancrace, les maisons des terrasses offraient un habitat ingénieux aux habitants d'Ephèse. Construites sur plusieurs niveaux, elles permettaient d'optimiser l'espace et de profiter d'une vue imprenable sur la ville et la mer. Leurs vestiges, bien que fragilisés, nous renseignent sur l'organisation de la vie quotidienne et sur l'ingéniosité des constructeurs de l'époque.

Podcast : le site d'Éphèse




Ephèse n'est qu'un aperçu des trésors que recèle cette région riche en histoire et en culture. Ces vieilles pierres nous transportent dans un voyage éblouissant à travers les siècles.

Un audio guide en anglais