Crupet, un village pittoresque au cœur de la Wallonie
Si vous cherchez une destination surprenante pour une escapade en Belgique, pourquoi ne pas visiter Crupet, un village bordé de ruisseaux situé dans la province de Namur, en Région wallonne ? Ce village fait partie des plus beaux villages de Wallonie, et vous ne serez pas déçu par son patrimoine historique et nature.
Eau et moulins
Crupet, au coeur d'une nature luxuriante, est un village qui a conservé son aspect médiéval, avec ses maisons en grès et en calcaire, ses ruelles étroites. Le village doit son charme à ses nombreux ruisseaux qui serpentent entre les maisons et les collines. Ces ruisseaux, appelés biefs, sont alimentés par les sources de la région et ont permis le développement de l’activité meunière dès le Moyen Âge. Le village compte encore plusieurs anciens moulins, témoins de ce passé industrieux. Certains sont encore en activité, comme le moulin de la Ferme, qui produit de la farine biologique. D’autres ont été transformés en gîtes ou en musées, comme le moulin Gérard, qui abrite une collection d’outils anciens. Les ruisseaux et les moulins de Crupet font partie du patrimoine vivant du village et contribuent à son atmosphère bucolique.
Place forte
Au centre du village, au beau milieu d'un plan d'eau, surgit un admirable donjon du XIIe siècle. Celui-ci faisait partie d’une ancienne maison forte entourée de douves. La place forte de Crupet est une ancienne maison seigneuriale qui servait de refuge à la population contre les attaques des ennemis. Elle est composée d’une tour carrée, d’une tour ronde et de dépendances, le tout entouré de douves. Elle a été transformée au XVIe siècle par Guillaume de Carondelet, qui lui a donné son aspect actuel. Elle est classée comme patrimoine exceptionnel de Wallonie. Le donjon offre un contraste saisissant avec le charme pittoresque des maisons en grès et en calcaire. Actuellement propriété privée, il n’est pas visitable.
Église Saint-Martin
L’église Saint-Martin de Crupet est un monument historique qui remonte aux XIe et XIIe siècles. Elle se distingue par sa tour romane, qui servait autrefois de tour de guet, et par son clocheton bulbeux du XVIIe siècle. Elle est située au centre du village, entourée par les murs du cimetière et précédée par un tilleul centenaire. Elle possède un mobilier ancien des fonts baptismaux du XVIe siècle. sous le porche, on découvre des pierres tombales gothiques et le gisant de Guillaume de Carondelet, seigneur de Crupet. Elle est classée comme monument historique depuis 1936.
À côté de l’église, le presbytère du XVIIe siècle abrite aujourd’hui l’office du tourisme et l’association "Les Plus Beaux Villages de Wallonie". Cette dernière propose un très beau parcours au travers des patrimoines (pdf).
Une grotte fabuleuse
Mais la curiosité la plus surprenante de Crupet est sans aucun doute la grotte Saint-Antoine de Padoue, une grotte artificielle construite entre 1900 et 1903 par le curé Gérard. Lieu insolite et fascinant, la grotte rend hommage à la vie et aux miracles du saint patron des objets perdus. Il s’agit d’une grotte artificielle ornée de statues en plâtre, qui retrace les différentes étapes du parcours de Saint-Antoine, depuis sa naissance à Lisbonne jusqu’à sa mort à Padoue. La grotte a été construite entre 1900 et 1903 par les habitants du village, sous la direction du curé Jules Gérard, qui était un fervent dévot de Saint-Antoine. Lieu de pèlerinage mais aussi une attraction touristique, elle attire les visiteurs par son originalité et son atmosphère mystique. La grotte est composée de plusieurs salles, reliées par des escaliers en colimaçon, qui représentent les scènes marquantes de la vie du saint, comme sa prédication aux poissons, sa confrontation avec le diable ou son apparition à son père emprisonné. La grotte abrite également une chapelle, où l’on peut prier devant une relique de Saint-Antoine, et une statue du diable, qui semble surveiller le village depuis son perchoir. La grotte est ouverte au public et accessible gratuitement.
Crupet est un village qui a su préserver son authenticité et son charme. Si vous avez envie de faire un voyage dans le temps et dans l’espace, n’hésitez pas à visiter ce petit coin de paradis en Wallonie et pourquoi pas, avec le radioguidage de RCF radio.
Crupet est un village qui offre un cadre idéal pour les amoureux de la nature. Vous pourrez vous promener le long des ruisseaux qui traversent le village, ou suivre le circuit d’interprétation. Au travers de plusieurs séquences audio, il vous fera découvrir les richesses du patrimoine local.
Bouillon est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne et en Ardenne belge dans la province de Luxembourg. La localité est un centre touristique important, notamment pour son célèbre château qui domine la Semois du haut de son rocher.
Le château de Bouillon, un témoignage du passé
A tout seigneur, tout honneur. Le château de Bouillon est le plus ancien vestige féodal de Belgique et l’une des plus remarquables forteresses d’Europe. On dit qu'il a hébergé Godefroy de Bouillon, le célèbre croisé qui a vendu son château à l’évêché de Liège pour financer la première croisade en 1099. Le château offre une vue imprenable sur la ville et la vallée de la Semois, et propose des animations historiques et culturelles tout au long de l’année.
La visite libre du château est à la fois impressionnante et spectaculaire. En effet, ce vieux château recèle un dédale de couloirs, d'immenses salles voûtées et d'autres petits lieux plus ou moins secrets à découvrir.
Historiquement, Godefroid n'a pas vécu dans ce château mais plutôt semble-t-il dans un château en bois disparu aujourd'hui situé sur la colline que l'on appelle "la Ramonette" face à la partie sud du château. De même, il ne reste rien du château construit au moyen-âge. Les derniers vestiges ont été rasés par les hollandais quand ils ont transformé la place en caserne. Tout juste un ancien escalier dans les sous-sols qui menait au donjon.
Dans une des salles, on se laisse dire que la croix au sol serait celle du Christ, ce ne sont que des conduits d'eaux usées dans des écuries. La fantaisie la plus savoureuse reste néanmoins la salle des tortures. Quand la ville a récupéré le château suite à la révolution de 1830, pour attirer les touristes, les édiles ont demandé à un menuisier de construire ces instruments.
Je conseille de monter au château en empruntant les petites routes, chemins et escaliers qui serpentent le long de la colline. Elle passe par le musée ducal et l'église Saints Pierre et Paul.
Le musée ducal
Le musée ducal est un musée d’art, d’histoire, de folklore et de techniques qui présente des collections variées sur le patrimoine de Bouillon et de sa région. Nous y découvrons notamment la section Godefroid avec son parcours médiéval, le cabinet de curiosités, les peintres de l’Ardenne ou encore le maka, un outil traditionnel utilisé pour le travail du fer.
L'église saints Pierre et Paul
L’église des Saints Pierre et Paul est une église néo-classique bâtie en pierres de grès, de schiste, de calcaire et en pierres de France en 1848 à l’emplacement du collège des Augustins. Elle est dédiée aux deux apôtres qui ont joué un rôle important dans la diffusion du christianisme. Elle abrite des peintures murales qui évoquent des passages de l’évangile et de la vie de Jésus.
L'archéoscope Godefroid de Bouillon pour vivre la croisade
Qui était Godefroid de Bouillon ? pourquoi la croisade ? A ces questions, l’archéoscope Godefroid de Bouillon répond tout en nous mettant au coeur de l'action. C'est un spectacle audiovisuel fascinant qui vous fait revivre la première croisade sur les traces du duc Godefroid et des milliers d’hommes en route pour Jérusalem. Il en dit heureusement aussi un peu plus sur les "ennemis" des croisés qui ont apporté à notre civilisation beaucoup de bienfaits. L'archéoscope est installé dans l’ancien couvent des sépulchrines, un édifice du 17e siècle qui a abrité une communauté religieuse dédiée à l’éducation de la jeunesse.
Bouillon possède une bière dédiée
La bière de Bouillon est une bière artisanale produite par la brasserie de Bouillon, située dans la Grand Rue. La brasserie propose quatre types de bières : la Cuvée de Bouillon, une bière blonde aromatisée à la coriandre, au citron et à l’orange ; la Médiévale, une bière ambrée pur malt ; la Bouillonnaise, une bière brune simple et rustique ; et la Blanche de Bouillon, une bière blanche au froment. Elles sont délicieuses et rafraichissantes.
Le parc animalier
Sur les hauteurs, le parc animalier de Bouillon est un lieu idéal pour découvrir plus de 500 animaux répartis en 90 espèces de races familières ou exotiques. On peut y observer des loups, des lynx, des ours, des singes, des oiseaux, des reptiles ou encore des insectes. Le parc dispose également d’une plaine de jeux, d’un restaurant et d’une école du zoo. Pour un moment en famille !!!
L'abbaye Notre-Dame de Clairefontaine
L’abbaye Notre-Dame de Clairefontaine est une abbaye cistercienne située à Cordemois, le long de la Semois. Elle abrite une communauté de moniales qui vivent selon la règle de saint Benoît dans un esprit fraternel. Une partie de la maison est aménagée pour recevoir des personnes en quête de paix et de silence. Située sur un méandre de la Semois, au bout d'une petite route, c'est une occasion de faire une randonnée. On peut visiter l'église et le cloître. L’abbaye possède aussi un magasin d’articles monastiques, une librairie et une biscuiterie. En continuant le chemin qui s'enfonce dans la forét, en suivant le cours de la Semois, on arrive à Botassart, un charmant village au-dessus du célèbre tombeau du géant.
La Semois, une rivière aux mille visages
La Semois est un affluent de la Meuse qui traverse la ville de Bouillon et lui donne son charme. La rivière offre de nombreuses possibilités d’activités nautiques, comme le kayak, la pêche ou la baignade. Elle permet aussi de découvrir les paysages naturels variés de la région, comme les forêts, les prairies, les rochers ou les méandres. La Semois est également bordée de nombreux sentiers pédestres, cyclistes ou équestres qui invitent à la randonnée et à l’évasion.
Bouillon, une ville vivante et accueillante
Bouillon n’est pas seulement une ville d’histoire et de nature, c’est aussi une ville dynamique et conviviale. Elle dispose d’un centre culturel, d’une bibliothèque, d’un hall des sports, d’un syndicat d’initiative et d’une maison du tourisme qui proposent des animations et des services pour tous les goûts et tous les âges. Bouillon est donc une destination idéale pour les personnes curieuses et intéressées par le patrimoine, la nature et la convivialité. Si vous avez envie de découvrir cette ville ardennaise, n’hésitez pas à consulter le site officiel bouillon.be pour plus d’informations.
Botassart et le Tombeau du Géant : une balade hors des sentiers battus
Vous cherchez une destination originale et dépaysante pour votre prochaine escapade ? Vous aimez la nature, l'histoire et les légendes ? Alors, pourquoi ne pas vous rendre à Botassart, un petit village ardennais situé dans la commune de Bouillon, en province de Luxembourg ? Vous y découvrirez le célèbre Tombeau du Géant, un site naturel exceptionnel classé au patrimoine de la Wallonie, qui offre une vue imprenable sur la Semois et ses méandres. Suivez-nous dans cette balade de 6 km qui vous fera découvrir les charmes de ce coin de paradis.
Botassart, un village authentique et préservé
Botassart est un hameau qui a su garder son caractère rural et authentique autour de sa ferme-château et de sa chapelle du XVIIe siècle¹. Il fut le siège d'une seigneurie mouvante du duché de Bouillon, qui appartenait à la famille de Lamock. Vous pourrez admirer le château de Botassart, datant de 1625, qui comporte une chapelle dans laquelle se trouvent des pierres tombales des XVIIe et XVIIIe siècles. Cette chapelle possède les armoiries de la famille Brisbois, qui descend d'un bailli de Givet issu de la famille de métallurgistes de Mormont. La chapelle de l'Immaculée Conception, située à l'entrée du village, est également classée au patrimoine de la Wallonie.
Le Tombeau du Géant, un point de vue à couper le souffle
Le Tombeau du Géant est sans doute le site le plus connu et photographié de la région. Il s'agit d'un long tertre boisé, qui domine de 30 mètres la Semois, qui en fait un tour presque complet. Le nom de ce lieu proviendrait d'une légende racontant que, à la suite de la défaite de la bataille du Sabis en 57 av. J.-C., un guerrier trévire de grande taille préféra se jeter dans le vide au rocher des Gattes plutôt que d'être fait prisonnier et d'aller mourir dans les arènes du Colisée à Rome.
Pour admirer ce spectacle, nous partons de la chapelle de l'Immaculée Conception et nous empruntons la ruelle du Moulin du Rivage. Nous arrivons au Gros Terme, un rocher qui offre une vue panoramique sur le Tombeau du Géant et la vallée de la Semois. Nous restons quelques instants à contempler ce paysage magnifique, qui change selon les saisons et les heures du jour.
Le Moulin du Rivage, un havre de paix au bord de l'eau
Nous descendons ensuite vers le Moulin du Rivage, un ancien moulin à eau datant du XVIIIe siècle. Ce bâtiment en schiste a été construit au début du 19è siècle sur base d’un bâtiment nettement plus ancien datant du 12è siècle. Il a été classé le 4 avril 1990, il est aujourd'hui transformé en gîte rural. Nous pouvons nous arrêter au bord de l'eau dans le méandre de la Semois, où nous entendons le bruit apaisant du courant. Nous profitons de ce moment pour faire une pause pique-nique ou pour nous rafraîchir les pieds dans l'eau.
Nous reprenons alors le chemin qui longe le Sensenruth, un ruisseau affluent de la Semois. Le chemin traverse la forêt. Au lieu dit le Neumoulin, nous prenons le sentier de gauche qui remonte vers la chapelle. Nous terminons ainsi notre balade en boucle, en ayant fait le plein d'air pur et de beauté.
Conclusion
Botassart et le Tombeau du Géant sont des lieux à découvrir absolument si vous aimez les balades hors des sentiers battus. Vous y trouverez un patrimoine historique et naturel remarquable, ainsi qu'une atmosphère paisible et authentique. N'hésitez pas à nous faire part de vos impressions si vous avez fait cette balade ou si vous comptez la faire prochainement. Nous espérons que cet article vous a plu et vous a donné envie de visiter ce coin de l'Ardenne belge.
Waulsort, un village au charme authentique. Un patrimoine architectural étonnant au coeur de l’histoire et de la nature Venez découvrir ses trésors et ses secrets !
Waulsort est un village situé en bord de Meuse, dans la province de Namur, en Belgique. Il fait partie de la commune d’Hastière depuis la fusion des communes de 1977. Waulsort a une longue histoire qui remonte au Xe siècle, quand des moines irlandais fondèrent l’abbaye de Waulsort, un centre spirituel et culturel du Moyen Âge. L’abbaye fut détruite par les révolutionnaires français à la fin du XVIIIe siècle, mais il en reste encore quelques vestiges à visiter.
Ce qui fait le patrimoine de Waulsort aujourd'hui est dû aux riches anglais au XIXe siècle. Ceux-ci, grands voyageurs découvrent la vallée mosane et y installent leur seconde résidence pour retrouver le côté paisible de leur Angleterre natale.
Un patrimoine architectural remarquable
Waulsort est aussi connu pour son patrimoine architectural. Le village conserve de nombreuses maisons en pierre du pays, datant du XVIIe au XXe siècle, ainsi que des villas mosanes de style Belle Époque, témoins de l’âge d’or du tourisme fluvial, comme la Villa Albert, la villa Les Hortensias, la villa Margot... La Villa 1900
La Villa 1900 est une villa de style Belle Époque, construite en 1902 par l’architecte Léon Govaerts. Elle se remarque par sa façade en bois peint en vert, avec des éléments en métal et en verre. Elle est ornée de guirlandes, de rosaces et de médaillons. Elle dispose aussi d’une véranda, d’une terrasse et d’un belvédère. La Villa 1900 est actuellement un lieu culturel et touristique, qui propose un restaurant, une épicerie, un musée, un escape game et des animations diverses. Sur cette page, découvrez une capsule enregistrée par la RTBF à la Villa 1900.
Si l'envie vous prend de passer un séjour hors du temps dans une magnifique demeure de charme, je vous conseille le B&B Windsor au coeur même du village.
L'histoire au rendez-vous
L'église Saint-Michel
L’église romane Saint-Michel est l’une des plus anciennes du patrimoine roman mosan. Elle a été construite entre 1048 et 1075 par l’abbé Lambert de Waulsort, et consacrée par l’évêque de Liège Théoduin. Elle présente une nef de quatre travées avec des arcades en plein cintre, un chevet rectiligne et une porte baroque datée de 1711. L’intérieur renferme un plafond et du mobilier du XVIIIe siècle, des stalles du XIVe siècle, des fonts baptismaux et des stèles funéraires du XVIe siècle. L’église est classée comme monument historique depuis 19361. Le château Thierry
Les ruines du Château-Thierry se dressent sur un éperon rocheux qui domine Waulsort sur la rive droite de la Meuse. Il s’agit d’une ancienne forteresse médiévale qui aurait été construite au IXe siècle pour protéger la vallée et son abbaye. Elle a appartenu à plusieurs familles nobles, comme les de Faing, les de Rochefort et les de Brandebourg. Elle a été impliquée dans les luttes entre le comté de Namur et la principauté de Liège. Elle a été détruite par les Français en 1675, après la prise de Dinant. Il n’en reste que quelques vestiges, qui sont classés comme site historique depuis 19872. L'abbaye bénédictine
L’ancienne abbaye bénédictine de Waulsort date du Xe siècle. Elle a été fondée par Eilbert de Florennes, qui a invité des moines irlandais venus d’Écosse pour évangéliser la région. Ses trois premiers abbés, Maccalan, Cathroé et Forannan, sont considérés comme saints. L’abbaye a été un centre spirituel et culturel du Moyen Âge, qui s’est illustré dans l’orfèvrerie, la ciselure et l’émaillerie. Elle a été rattachée à l’abbaye d’Hastière vers l’an 1000. Elle a subi plusieurs destructions et pillages au cours des siècles, notamment par les iconoclastes en 1568 et par les révolutionnaires français en 1793. Il n’en reste que le palais abbatial, qui est connu sous le nom de château de Waulsort. Il a été classé comme monument et comme site en 1989 mais ne se visite pas.
Des randonnées en veux-tu en voilà
Waulsort est certainement un lieu idéal pour les amateurs de nature et de randonnée. Le village dispose d’un port de plaisance et d’une capitainerie sur la rive droite, où l’on peut pratiquer la navigation de plaisance. C'est de cette rive que parte la plupart des sentiers de randonnée. Pour traverser la Meuse, il faudra voir avec le dernier passeur d’eau encore en fonction. Ce service public permet de rejoindre l’autre rive, où se trouvent les Cascatelles, un ensemble de petites cascades qui offrent un spectacle fascinant et reposant. Un sentier balisé permet de découvrir la faune et la flore des bois et des falaises qui entourent le village, ainsi que le panorama sur la vallée de la Meuse. Des points de vue impressionnants
Lors d’une balade dans la forêt, on peut aussi profiter des points de vue sur les châteaux de Walzin et de Freyr, deux joyaux du patrimoine local. Le château de Walzin
Le château de Walzin est un château médiéval, qui date du XIe siècle. Il a été construit sur un rocher escarpé, qui domine la Lesse, une rivière qui se jette dans la Meuse. Il a servi de poste de surveillance et de défense avancée pour la ville de Dinant, qui était souvent menacée par les invasions étrangères. Le château a appartenu à plusieurs familles nobles, comme les de Faing, les de Rochefort et les de Brandebourg. Il a été le refuge du célèbre Guillaume de La Marck, surnommé le “Sanglier des Ardennes”, qui s’est rebellé contre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Le château a subi de nombreuses destructions et reconstructions au fil des siècles, et a été restauré dans un style néo-gothique au XIXe siècle. Il appartient aujourd’hui à la famille Limburg Stirum, qui en interdit la visite. Le château de Walzin est considéré comme l’un des plus beaux et des plus impressionnants de Belgique. Le château de Freyr
Le château de Freyr est un château renaissance, qui date du XVIe siècle. Il n'est pas à proprement parler dans la zone de Waulsort mais une randonnée très agréable relie les deux. Il a été construit sur la rive gauche de la Meuse, entre Waulsort et Dinant. Il forme avec les rochers de Freyr sur l’autre rive un des plus beaux sites naturels de Belgique. Il a été la propriété de la famille De Beaufort-Spontin, qui a accueilli des personnalités historiques comme Louis XIV, Stanislas Leszczynski ou Marie-Christine d’Autriche. Le château présente un décor raffiné et cosmopolite, qui témoigne d’une importante demeure. Il est entouré de jardins à la française, qui sont agrémentés de parterres, de charmilles, de bassins, de fontaines et d’orangers. Le château et les jardins sont classés au Patrimoine majeur de Wallonie et sont ouverts au public.
Se désaltérer avec une Caracole
Enfin, pour joindre l’utile à l’agréable, on peut terminer en beauté une journée de visite ou de randonnées ardues par une halte à la brasserie Caracole, située à Falmignoul, à quelques kilomètres de Waulsort. Il s’agit d’une véritable brasserie belge artisanale et pittoresque qui brasse encore à l’ancienne dans des anciennes cuves en cuivre chauffées au feu de bois. On peut y déguster quatre bières différentes : la Caracole (blonde), la Troublette (blanche), la Saxo (ambrée) et la Nostradamus (brune). On peut aussi visiter la brasserie et découvrir son histoire et son processus de fabrication.
Waulsort est aussi un village vivant et chaleureux, où l’on peut profiter de l’accueil et des services de ses habitants. Le projet NOW, une coopérative villageoise, propose notamment des activités culturelles, sportives, gastronomiques ou éducatives pour les visiteurs. Waulsort est donc un village qui vaut le détour, que ce soit pour son histoire, son patrimoine, sa nature ou sa convivialité. Si vous cherchez une destination originale et sympathique pour votre prochain séjour en Belgique, n’hésitez pas à visiter Waulsort ! Vous ne serez pas déçu !
Partons cette fois à la découverte d'un village charmant et pittoresque, situé au bord de la Semois, dans la belle région de la Gaume : Chassepierre. Ce village fait partie des Plus Beaux Villages de Wallonie et vous offre un cadre idéal pour une escapade sympathique. Suivez-moi à la découverte de ses trésors !
Un village de caractère
Chassepierre, c’est d’abord un village qui a du caractère. Ses maisons blanches aux toits d’ardoise se nichent au pied d’une colline rocheuse, surplombée par une église du 18ème siècle au clocher élancé. L’église Saint-Martin mérite une visite pour admirer son mobilier ancien, ses vitraux colorés et sa crypte romane. Une particularité, sa chaire de vérité provient de l'abbaye d'Orval. Sa tour, datée de 1702 domine l'ancien cimetière enclos. Elle est coiffée d'un curieux bulbe et son horloge semble placée à l'emporte-pièce.
Un village de charme
Chassepierre, c’est aussi un village qui a du charme. Ses ruelles étroites et fleuries vous invitent à flâner et à profiter du calme ambiant.
Le lavoir et la fontaine Sainte-Barbe
Le lavoir et la fontaine Sainte-Barbe se trouvent dans le haut du village, à proximité de l’église Saint-Martin. Ils ont été construits dans la seconde moitié du 19ème siècle, en pierre calcaire et en brique. Le lavoir est un petit bâtiment d’allure néo-classique, qui abrite un bassin rectangulaire alimenté par une source. Il est ouvert par trois arcades en plein cintre, reliées entre elles par des bandeaux. Il servait autrefois aux habitants pour laver leur linge, dans une ambiance conviviale et solidaire. La fontaine Sainte-Barbe est située à quelques mètres du lavoir, sur le bord du chemin qui mène à la chapelle du même nom. C’est une cavité creusée dans le talus, maintenue par un mur en pierre. L’entrée est constituée d’un large bloc taillé en arc et surmonté d’une croix sculptée en relief. L’eau de la source s’écoule dans un petit bassin circulaire, puis passe sous le chemin pour rejoindre le lavoir. La fontaine était dédiée à sainte Barbe, la patronne des mineurs et des artificiers, invoquée pour se protéger de la foudre et des incendies. Éléments du paysage rural, ils s’intègrent harmonieusement dans le décor verdoyant du village.
Le presbytère
Le presbytère de Chassepierre est une ancienne demeure du 18ème siècle, qui se distingue par son architecture élégante et son histoire riche. Situé à proximité de l’église Saint-Martin, il surplombe la Semois et offre une vue imprenable sur le village et ses environs. Construit en 1790, il est l’œuvre de l’architecte Jean-Baptiste Chermanne. De style néo-classique, il présente une façade symétrique, ornée de pilastres et de corniches et est coiffé d’une toiture à la Mansart, du nom de l’architecte français qui a inventé ce type de toit à deux pentes.
Un village qui a du talent
Chassepierre, c’est surtout un village qui a du talent. Chaque année, à la fin du mois d’août, il accueille le Festival International des Arts de la Rue, qui transforme le village en une scène géante. Pendant deux jours, se donnent des spectacles de théâtre, de musique, de danse, de cirque ou de magie, réalisés par des artistes venus du monde entier. C’est un événement unique et festif, qui attire des milliers de visiteurs chaque année.
Un village qui a du patrimoine
Chassepierre, c’est enfin un village qui a du patrimoine. Il possède deux sites remarquables, témoins de son histoire et de sa géologie. Le premier est le Trou des Fées, une cavité creusée dans la roche calcaire par l’homme à l’époque romaine. Ce réseau souterrain servait probablement à stocker des denrées ou à se protéger des invasions. On peut le visiter seul mais la visite guidée fait découvrir les légendes et les mystères qui entourent ce lieu.
Le second est l’ancien moulin banal, qui date du 16ème siècle. Ce moulin servait à moudre le grain des habitants du village, qui devaient payer un impôt au seigneur pour utiliser ses meules. Il a été restauré et aménagé pour accueillir des manifestations culturelles, comme des concerts ou des expositions. Il offre une vue imprenable sur la Semois, qui serpente en contrebas.
Pour en savoir plus, une publication de la Maison des Plus Beaux Villages de Wallonie.
Chassepierre est un village qui a tout pour plaire. De quoi en faire une destination originale et authentique pour votre prochain week-end, n’hésitez pas à le visiter !
Si vous cherchez une destination charmante et pittoresque pour votre prochain séjour en Belgique, ne manquez pas de visiter Durbuy, la plus petite ville du monde. Située dans la province de Luxembourg, au bord de l’Ourthe, Durbuy vous séduira par son patrimoine historique, ses rues pavées et ses maisons anciennes. Fondée au 11ème siècle par le duc de Luxembourg. Elle a été un important centre commercial et religieux au Moyen Âge. La ville a été fortement endommagée pendant les guerres de religion, mais elle a été reconstruite au 17ème siècle. Durbuy a été la capitale du duché de Luxembourg de 1815 à 1830.
La plus petite ville, vraiment ?
Aux pieds du château, se love cette petite ville de pierres préservée par le temps. Entourée d'une rivière, de collines et de bois, Durbuy est souvent promu comme étant « la plus petite ville du monde ». Ce slogan touristique n'est pas tout à fait vrai. Bien que le roi Jean de Bohème, comte de Luxembourg, donna en 1331 le statut de ville à la cité des bords de l'Ourthe et que la vieille ville de Durbuy ne compte que 400 habitants, la plus petite ville du monde est Hum, en Croatie qui compte seulement 30 habitants.
Le château de Durbuy
Le château de Durbuy est l’un des monuments les plus emblématiques de la ville. Du haut de son promontoire rocheux, il a des allures romantiques. Il domine le paysage depuis le XIe siècle, lorsque Henri II de Namur, comte de Durbuy, fit reconstruire la forteresse ainsi que l’enceinte circulaire aujourd’hui disparue qui avait été détruite un siècle plus tôt. Le château a appartenu à la famille d’Ursel à partir de 1726 et est aujourd’hui une propriété privée qui ne se visite pas. Mais vous pouvez admirer son architecture médiévale depuis le pont ou le parc des Topiaires.
Durbuy est une ville qui a su préserver son cachet d’antan. En vous promenant dans ses rues étroites et sinueuses, vous découvrirez des maisons en pierre du XVIIe et du XVIIIe siècle, ornées de fleurs et de volets colorés. Certaines sont même classées au patrimoine. Vous pourrez également admirer l’église Saint-Nicolas de style gothique tardif érigée par les Récollets et les Récollectines qui vivaient de mendicité et de prédication, en 1632, le couvent des Récollets fondé en 1625 malmené à la révolution ou encore la Halle aux Blés.
Un rocher spectaculaire
Un phénomène géologique à ne pas manquer à Durbuy, c'est le fameux anticlinal de Durbuy formé de couches de calcaires dolomitiques dont le plissement est dû à la tectonique. Mis en valeur par un ensemble de jeux d'eau, il est une particularité naturelle remarquable.
Les atouts de Durbuy
Durbuy n’est pas seulement une ville avec un riche passé historique, c’est surtout une ville qui possède un charme romantique indéniable. Il suffit de se laisser aller à flâner dans le dédale de rues piétonnes sinueuses et médiévales flanquées de bâtisses remarquables presque toutes occupées par des artisans d'art ou de bouche.
Durbuy est entourée de forêts et de rivières, ce qui en fait une destination idéale pour les amoureux de la nature. Vous pourrez profiter de la nature environnante en faisant du kayak, du vélo, de la randonnée ou de l’escalade.
Vous pourrez également visiter le parc des Topiaires, qui abrite sur plus d'un hectare plus de 250 sculptures végétales représentant des animaux, des personnages ou des symboles. Si vous aimez les sensations fortes, ne manquez pas le parc d’attractions Adventure Valley, qui propose des activités comme le saut à l’élastique, la tyrolienne ou le laser game. Durbuy s'est surtout fait une solide réputation gastronomique. D'excellents cuisiniers mitonnent de délicieux plats qui mettent à l'honneur les produits locaux.
Durbuy est une ville qui a tout pour plaire aux petits et aux grands. N’hésitez pas à y faire un tour lors de votre prochain voyage en Belgique. Pour en savoir plus, téléchargez le guide de la petite ville de Durbuy.
Le monde végétal au jardin botanique de Meise, écrin de verdure et de biodiversité à deux pas de Bruxelles. Plonger dans le Palais des Plantes, explorer l’histoire du Château, et admirer les chefs-d’œuvre sous verre. Une aventure !
Le jardin botanique de Meise, un paradis pour les amoureux des plantes
Si vous cherchez une idée de sortie originale et enrichissante, pourquoi ne pas visiter le jardin botanique de Meise, aux portes de la Capitale ? C’est l’un des plus grands jardins botaniques du monde, avec 92 hectares de nature et 18 000 espèces végétales venues des quatre coins du globe. Vous y trouverez aussi un magnifique château, une orangerie historique, des serres impressionnantes et des collections botaniques de renom. Suivez le guide !
L’histoire du jardin botanique de Meise
Le jardin botanique de Meise a une longue et riche histoire, qui remonte à plus de deux siècles. Il a été créé en 1796 à Bruxelles, en pleine révolution française. A l'époque, la Belgique ne comptait qu'un jardin botanique, celui de l'université catholique de Louvain. Situé initialement sur la Montagne du Parc à Bruxelles, il a dû céder la place à la grande exposition industrielle de 1830. Ses collections ont toutefois été sauvegardées et déménagées pour trouver leur place définitive à Meise, dans le domaine du château de Bouchout.
Le château de Bouchout
Le château de Bouchout est un élément incontournable du jardin botanique de Meise. Bouchout, qui provient du néerlandais Boekhout signifie bois de hêtre. Construit par Guillaume de Crainhem, il date du 12e siècle et a connu de nombreuses transformations au fil du temps. Il est passé de mains en mains jusqu'en 1879, quand Léopold II, roi des belges, le rachète ainsi que le château voisin de Meise et son parc qu'il englobe dans une vaste propriété pour sa soeur Charlotte de Belgique. En 1938, l'État belge rachète le domaine de Bouchout pour y installer le jardin botanique. Du château de Meise, il ne reste que l'orangerie. Aujourd’hui, le château de Bouchout abrite un musée qui retrace l’histoire du jardin botanique et présente des expositions temporaires sur des thèmes liés aux plantes.
L’orangerie
L’orangerie est un bâtiment situé à côté du château, qui servait autrefois à protéger les orangers et les plantes exotiques du froid hivernal. Elle accueille aujourd’hui des événements culturels et des activités pédagogiques. Lors de la visite du jardin, c'est le lieux idéal pour manger un délicieux lunch.
Les serres
Les serres sont le cœur du jardin botanique de Meise. Elles couvrent une superficie de 2,5 hectares et abritent plus de 10 000 espèces végétales, réparties en 13 zones climatiques différentes. Vous pourrez y admirer des plantes tropicales et subtropicales, comme des orchidées, des broméliacées, des palmiers ou des cactus. Vous pourrez aussi découvrir des plantes médicinales, aromatiques ou alimentaires, ainsi que des plantes rares ou menacées.
La remarquable serre Balat a une histoire particulière. Dessinée en 1854 par Alfonse Balat, concepteur des serres royales, pour le Parc Léopold (proche du quartier européen à Bruxelles), elle est appelée Victoria et abritait des nénuphars géants. Elle est démontée et emmenée au jardin botanique de Bruxelles, puis de nouveau démontée, on l'installe finalement au jardin botanique de Meise, dans le jardin de Cronquist. C'est l'une des plus anciennes serres du pays, toute de verre et d'acier. Jetez un coup d'oeil au logo du jardin botanique.
Les bronzes
Au fil des promenades, on découvre de très belles statues de bronze. Elles proviennent du Jardin botanique de Bruxelles et ont été réalisée par de grands artistes du 19° siècle. Au détour des chemins qui sinuent le parc, nous avons pris plaisir à découvrir la Nuit, une femme accompagnée d'un hibou, d'Égide Rombaux, le Jour, une femme qui s'étire, de Louis-Henry Devillez, le Temps, montrant le chemin à la jeunesse, de Charles Van der Stappen, la Rose, symbolisée par une sculpture de femme, de Josué Dupon, la Gardeuse d'oies, tricotant avec ses oies à ses pieds, d'Alphonse de Tombay, la Vigne Vierge de Jean-Louis Mast...
Les plantes
Le jardin botanique de Meise possède une collection exceptionnelle de plantes, qui témoigne de la diversité et de la beauté du monde végétal. On ne se lasse pas de parcourir le domaine et les serrres à la découverte des plantes originaires de tous les continents, adaptées à tous les milieux : des déserts aux forêts humides, en passant par les montagnes ou les marais.
Parmi les collections remarquables du jardin botanique, on compte :
- Le Théâtre des Fleurs, qui présente des plantes à fleurs de saison, comme des tulipes, des iris, des pivoines ou des dahlias;
- Le Jardin de Cronquist, qui illustre la classification phylogénétique des plantes à fleurs, basée sur leurs caractères morphologiques et moléculaires;
- Le Jardin des Roses, qui rassemble plus de 3 000 variétés de roses, dont certaines très anciennes ou rares;
- Le Jardin médiéval, qui reconstitue un jardin du Moyen Âge, avec des plantes utilisées pour la cuisine, la médecine, la teinture ou la magie;
- Le Jardin des Senteurs et des Couleurs, qui invite à stimuler ses sens avec des plantes aromatiques, parfumées ou colorées;
- La Serre de Balat, qui abrite une collection unique de plantes succulentes et xérophytes, adaptées à la sécheresse;
- Les Arbres Patrimoniaux, qui sont des arbres remarquables par leur âge, leur taille, leur forme ou leur histoire;
- L’Arboretum de Dahlgren, qui regroupe des arbres et arbustes classés selon leur famille botanique;
- Le Jardin culinaire, qui présente des plantes comestibles du monde entier, comme des fruits, des légumes, des épices ou des céréales;
- Le Bois des Rhododendrons, qui offre un spectacle éblouissant au printemps, avec plus de 700 espèces et cultivars de rhododendrons et d’azalées;
- La Ruche d’Abeilles, qui permet d’observer le travail des abeilles et leur rôle dans la pollinisation des plantes;
- Le Jardin des Plantes médicinales, qui expose plus de 400 espèces de plantes utilisées pour soigner divers maux;
- Les Plantes d’Orangerie, qui sont des plantes subtropicales ou tempérées, comme des agrumes, des oliviers ou des camélias, qui doivent être protégées du gel en hiver;
- Les magnolias, qui sont des arbres à fleurs spectaculaires, appartenant à l’une des familles les plus anciennes du règne végétal;
- Les conifères, qui sont des arbres ou arbustes à feuilles persistantes et à cônes, comme les pins, les sapins ou les cyprès.
Ces collections ne sont qu’un aperçu de la richesse végétale du jardin botanique de Meise. Nous avons été subjugués par d’autres plantes fascinantes, comme les orchidées, les fougères, les mousses, les champignons ou les algues. Chaque plante a sa propre histoire, son propre nom et sa propre valeur. Le jardin botanique nous invite à les découvrir et à les respecter. A l'entrée, plusieurs promenades de découverte sont proposées dans des dépliants très clairs : les promenades saisonnières où on découvre le meilleur de chaque saison, le jardin du monde pour un vrai tour du monde botanique, des hommes et des plantes sur l'utilité de la nature et sas saine exploitation par l'homme, les jardins historiques au travers des jardins médiévaux, romantiques, anglais...
Si c'est l'aventure qui vous tente, des jeux de découverte sont également proposés pour toute la famille.
Montquintin, un village qui vous transporte dans le passé. Explorez son château féodal, son église romane, son musée de la dîme et ses vallées verdoyantes. Montquintin, une escapade hors du temps !
Montquintin est un charmant village situé dans la province de Luxembourg, en Région wallonne. C’est un lieu chargé d’histoire, de culture et de nature, qui mérite une visite. Comme nous étions dans les environs après la visite du village provençal de Torgny, de la Basilique d'Avioth, de Montmédy, d'Orval et la balade sur le sentier des songes.
Voici quelques raisons de vous rendre à Montquintin :
Le château féodal
Il s’agit des ruines d’un ancien château fort du Moyen Âge, qui domine le village et offre une vue panoramique sur la campagne gaumaise. Le château a connu plusieurs sièges et incendies au cours de son histoire, et a été le refuge de l’évêque Jean Nicolas de Hontheim, un opposant à la papauté au 18ème siècle. Nous pouvons visiter le site et admirer les vestiges des tours, des murailles et des douves. Complètement en ruine, il est très romantique.
L’église romane Saint-Quentin
C’est une des plus anciennes églises de la région, datant du 10ème siècle. Elle présente des caractéristiques architecturales remarquables, comme sa tour sans clocher orientée vers le village, son choeur tourné vers Jérusalem, ou son bénitier gothique en grès. À l’intérieur, nous pouvons voir la dalle funéraire de l’évêque Hontheim, ainsi que des statues en bois polychrome du 17ème siècle.
La ferme de la dîme
Voilà bien une belle trace du passé. C’est un bâtiment typique de l’architecture rurale traditionnelle en Gaume, construit en 1765. Il servait à l’origine à percevoir l’impôt du clergé sur les récoltes agricoles, puis il devint l’école du village au 19ème siècle. Aujourd’hui, il abrite un musée régional de la vie paysanne et expose une collection d’ustensiles domestiques, d’outils traditionnels et de mobilier classique dans un habitat préservé.
Le paysage environnant
Montquintin est entouré par les vallées de la Chevratte et du Ton, qui offrent des possibilités de balades à pied ou à vélo. Nous pouvons admirer la nature verdoyante et variée de la Gaume, ainsi que l'usine de cellulose de Harnoncourt, une usine de papier qui produit de l’énergie verte à partir de bois. Depuis le cimetière derrière l’église, la vue sur toute la région est magnifique.
Montquintin est donc un village qui a beaucoup à offrir aux visiteurs curieux et amateurs de patrimoine. Si vous cherchez une destination originale et authentique pour votre prochain séjour en Belgique, n’hésitez pas à faire une petite halte à Montquintin !
Montquintin, un village qui vous transporte dans le passé. Explorez son château féodal, son église romane, son musée de la dîme et ses vallées verdoyantes. Montquintin, une escapade hors du temps !
L’abbaye d’Orval est un lieu chargé d’histoire, de spiritualité et de tradition. Fondée au XIe siècle par des moines bénédictins, elle a connu plusieurs vicissitudes au cours des siècles, avant de renaître au XXe siècle grâce à l’arrivée de moines cisterciens trappistes. Aujourd’hui, l’abbaye est un lieu de prière, de travail et d’accueil, où les visiteurs peuvent découvrir les ruines de l’ancienne abbaye, le musée, le jardin médicinal, la brasserie et le magasin. L’abbaye est célèbre pour sa bière et son fromage produits selon des recettes ancestrales.
L’histoire de l’abbaye
L’origine de l’abbaye d’Orval est liée à une légende qui raconte qu’une comtesse, Mathilde de Toscane, aurait perdu son alliance dans une fontaine lors d’un séjour à Orval. En priant pour la retrouver, elle vit une truite surgir de l’eau avec la bague dans la bouche. Elle s’écria alors : “Vraiment, c’est ici un val d’or !” et décida de fonder une abbaye en ce lieu. La fontaine existe toujours et le logo de la bière d’Orval rappelle cet épisode.
La première communauté monastique fut établie en 1070 par des moines bénédictins venus de Calabre. Ils construisirent une église et un prieuré sur les terres données par le comte Arnoul II de Chiny. Mais ces moines quittèrent Orval après quelques décennies et furent remplacés par des chanoines réguliers en 1110. Ceux-ci achevèrent l’église en 1124 et la dédièrent à Notre-Dame.
En 1132, les chanoines demandèrent à rejoindre l’ordre de Cîteaux, qui connaissait alors un grand essor. Saint Bernard envoya des moines de l’abbaye de Trois-Fontaines pour réformer Orval selon la règle cistercienne. Les moines se consacrèrent à la prière, au travail manuel et à l’accueil des pauvres et des pèlerins. Ils développèrent aussi un vaste domaine agricole et forestier, ainsi qu’une activité sidérurgique.
L’abbaye connut une période de prospérité du XIIe au XIVe siècle, puis fut touchée par les guerres et les épidémies qui ravagèrent la région. Elle fut incendiée par les huguenots en 1637, puis reconstruite au XVIIIe siècle dans le style classique par l’architecte Laurent-Benoît Dewez. Mais cette reconstruction fut de courte durée, car l’abbaye fut pillée et détruite par les troupes révolutionnaires françaises en 1793.
L’abbaye resta à l’état de ruines pendant plus d’un siècle, jusqu’à ce qu’un groupe de moines cisterciens trappistes venus de l’abbaye de Sept-Fons en France décide de lui redonner vie en 1926. Ils bâtirent une nouvelle église sur les caves du XVIIIe siècle et restaurèrent les bâtiments conventuels. Ils reprirent aussi la fabrication de la bière et du fromage, qui avaient été interrompues depuis la Révolution.
La visite de l’abbaye
L’abbaye d’Orval se visite toute l’année, sauf le 25 décembre et le 1er janvier. Le parcours permet de découvrir plusieurs espaces rappelant l'hsitoire de l'abbaye et des moines. Pour en savoir plus sur les visites, consultez le site de l'abbaye d'Orval.
Les ruines cisterciennes rappellent l'histoire chahutée de l'abbaye. On y découvre les vestiges de l’église abbatiale du XIIe siècle, du cloître du XIVe siècle, du réfectoire du XIIIe siècle et de la chapelle Sainte-Marguerite du XIe siècle. Un parcours fléché permet de découvrir ces témoins de l’histoire et de l’art cisterciens, dans un cadre verdoyant et paisible.
Le musée de l’abbaye retrace l’histoire de l’abbaye à travers des documents, des objets, des maquettes et des vidéos. Il présente aussi les aspects de la vie monastique actuelle, ainsi que les activités économiques de l’abbaye, notamment la brasserie et la fromagerie.
Le jardin médicinal est situé à côté du musée et contient plus de 120 plantes utilisées autrefois par les moines pour soigner les malades. Il est agrémenté de panneaux explicatifs sur les propriétés et les usages de ces plantes.
La salle Jaccard est une ancienne salle capitulaire du XVIIIe siècle où sont exposés des tableaux représentant des scènes de la vie monastique ou de l’histoire d’Orval.
L’oratoire du Verbe : il s’agit d’un petit oratoire situé dans le cloître, où les visiteurs peuvent se recueillir ou prier. Il contient une statue du Christ en bois sculpté par le frère Hugo d’Orval.
Le magasin et la librairie : le magasin permet de se procurer fromage et la fameuse bière d’Orval fabriqués au monastère, ainsi que d’autres produits monastiques, des objets religieux, des cartes et des souvenirs. La librairie propose un grand choix de livres sur la spiritualité, la bible, la catéchèse, l’histoire d’Orval, la poésie et l’art.
La bière et le fromage d’Orval
L’abbaye d’Orval est célèbre pour sa bière et son fromage, qui font partie intégrante de sa tradition et de son économie. Ces produits sont fabriqués selon des recettes ancestrales, transmises de génération en génération.
La bière d’Orval est une bière trappiste de fermentation haute, brassée depuis 1931 dans la brasserie attenante à l’abbaye. Elle a une couleur ambrée, une saveur fruitée et épicée, et une teneur en alcool de 6,2%. Elle est aromatisée avec du houblon aromatique et du houblon amer, ainsi qu’avec une levure spécifique qui lui confère son caractère unique. Elle est refermentée en bouteille avec une autre levure qui lui donne sa mousse fine et persistante. Elle se conserve pendant plusieurs années et évolue avec le temps.
Le fromage d’Orval est un fromage à pâte pressée non cuite, fabriqué depuis 1928 dans la fromagerie située à proximité de l’abbaye. Il est élaboré à partir de lait entier pasteurisé provenant des fermes environnantes. Il a une croûte lavée à la bière d’Orval, ce qui lui donne sa couleur orangée et son goût légèrement amer. Il existe deux variétés de fromage d’Orval : le fromage jeune, affiné pendant un mois, et le fromage vieux, affiné pendant trois mois. Le fromage vieux est plus sec et plus corsé que le fromage jeune.
La bière et le fromage d’Orval peuvent être dégustés sur place à l’auberge “A l’Ange Gardien”, située en face de l’entrée de l’abbaye. Cette auberge propose une cuisine simple et savoureuse, à base de produits locaux et régionaux. Elle dispose également d’une terrasse ombragée avec vue sur les ruines cisterciennes.
Le pain d’Orval
Le pain d’Orval est un pain artisanal fabriqué par un boulanger local, qui utilise une farine biologique provenant d’un moulin voisin. Il est pétri à la main et cuit au feu de bois dans un four à pain traditionnel. Il a une croûte croustillante et une mie moelleuse, avec un goût légèrement acidulé. Il est aromatisé avec du levain naturel et du sel de mer.
Le pain d’Orval peut être acheté au magasin de l’abbaye, où il est livré chaque matin. Il peut être consommé tel quel, ou accompagné de fromage d’Orval, de beurre, de confiture ou de miel.
L’abbaye d’Orval est un lieu à découvrir pour les amateurs d’histoire, de culture, de nature et de gastronomie. Elle offre une expérience enrichissante et dépaysante, qui permet de se plonger dans le passé cistercien et de goûter aux produits monastiques. Elle invite aussi à la méditation et au ressourcement spirituel, dans le respect du silence et du rythme des moines.
Si vous cherchez une destination dépaysante et authentique pour votre prochaine escapade, pourquoi ne pas vous rendre à Torgny, le village le plus méridional de Belgique ? Situé en Gaume, à la frontière avec la France, ce petit village classé parmi les plus beaux villages de Wallonie vous séduira par son patrimoine, sa nature et sa gastronomie.
Un village méridional
Torgny bénéficie d’un microclimat qui lui vaut le surnom de “Provence belge”. En effet, grâce à sa situation abritée des vents du nord par un massif forestier, le village jouit d’un ensoleillement et d’une douceur exceptionnels, propices à la culture de la vigne. Vous pourrez admirer les vignobles qui s’étendent sur les coteaux et déguster les vins locaux, comme le Poirier du Loup, les Fouchères ou l’Epinette.
Le village a conservé son charme d’antan, avec ses maisons en pierre du pays aux façades colorées et aux toits de tuiles romaines. En flânant dans les rues en pente, vous découvrirez des témoignages du passé, comme la ferme rose, la chapelle Notre-Dame du Luxembourg et son ermitage, le lavoir ou encore les millésimes gravés au-dessus des portes. Vous pourrez aussi admirer la vue sur la vallée de la Chiers et sur les paysages français et belges environnants.
Une nature préservée
Torgny est également un paradis pour les amoureux de la nature. Le village est entouré de prairies, de vergers et de bois où vous pourrez vous balader à pied ou à vélo. Vous pourrez aussi visiter la réserve naturelle Raymond Mayné, l’une des premières réserves naturelles de Belgique, qui abrite une flore et une faune d’une grande diversité. Vous y trouverez notamment des orchidées sauvages, des papillons rares ou encore des lézards verts.
Si vous avez envie de découvrir un autre joyau du patrimoine, vous pourrez vous rendre au château de Montquintin, situé à 5 km du village. Ce château médiéval, perché sur une butte, offre un panorama exceptionnel sur la région. Il est actuellement en cours de restauration.
Une gastronomie savoureuse
Pour compléter votre séjour à Torgny, vous ne manquerez pas de goûter aux spécialités gastronomiques de la région. Vous pourrez vous régaler de produits du terroir, comme le fromage de Gaume, le jambon d’Ardenne, le pâté gaumais ou encore le miel. Vous pourrez aussi savourer des plats typiques, comme la truite au vin blanc, le boudin blanc aux pommes ou encore la tarte au sucre.
Vous trouverez plusieurs restaurants et cafés dans le village, où vous pourrez profiter de l’ambiance conviviale et chaleureuse des habitants.
Torgny est un village qui a tout pour plaire aux visiteurs curieux et avides de découvertes. N’hésitez pas à y faire un tour lors de votre prochain voyage en Gaume !
Clapotis de l'eau, brume dans l'air, vous êtes sur le sentier des songes...
Le sentier des songes est une balade ressourçante et poétique qui nous invite à découvrir des œuvres artistiques insolites dans la forêt de la Lorraine Gaumaise. Ce parcours de 8,7 km nous emmène, à quelques kilomètres de Virton, le long des sept étangs à l’eau claire et pure dans la vallée des Zigomars, où vivent des lutins protecteurs des fées. Des artistes ont capté leurs songes et se sont laissés envoûter par les lieux pour y créer de magnifiques réalisations fantasmagoriques. Nous admirons des sculptures en bois, des installations originales, des cabanes enchantées et des messages inspirants qui éveillent l'imagination et la sensibilité. Poésie, rêverie, enchantement sont au rendez-vous de ce chemin de verdure.
Le sentier des songes est accessible toute l’année, mais il est particulièrement charmant au printemps, quand les aspérules odorantes tapissent le sol de leurs fleurs blanches et parfumées. C’est aussi l’occasion de participer à la fête du 1er mai qui a lieu chaque année dans le repaire des Zigomars, où vous pourrez rencontrer ces êtres magiques et profiter d’animations festives.
Pour une escapade dépaysante et créative dans la nature, le sentier des songes est exactement ce qu'il faut. Beauté, sérénité, fantaisie, joie. Bonne balade !
Télécharger le fichier GPX sur le site VisitGaume.
Télécharger le PDF sur le site cirkwi.com.
faire la balade avec Komoot.
L’abbaye de Villers, patrimoine cistercien, un lieu magique où l’histoire et la nature se rencontrent pour une escapade hors du temps au coeur du Brabant wallon.
L’abbaye de Villers : un joyau du patrimoine cistercien
Si vous cherchez une idée de sortie culturelle et naturelle, ne cherchez pas plus loin que l’abbaye de Villers, située à 30 km au sud de Bruxelles. Cette ancienne abbaye cistercienne fondée en 1146 nous invite à découvrir près de 900 ans d’histoire dans un écrin de verdure au coeur du Brabant wallon.
Un site exceptionnel
Classée patrimoine exceptionnel de Wallonie, l’Abbaye cistercienne de Villers-la-Ville est l’un des sites les plus remarquablement préservés de Belgique. Dans ce lieu enchanteur, les vieilles pierres ont beaucoup à nous raconter…
C'est librement et un peu au hasard que nous préférons découvrir les imposants vestiges de l’église abbatiale, du cloître, du réfectoire, du dortoir, du chauffoir, de la salle capitulaire, de l’infirmerie et des caves. D'autres lieux comme le moulin abbatial, le colombier et la pharmacie, sont les témoins du savoir-faire et de l’autonomie des moines cisterciens. Vraiment, les bâtiments en pierres donnent à ce lieu une ambiance toute romantique.
Un domaine verdoyant
L’abbaye de Villers est entourée d’un domaine de 30 hectares, un havre de paix et de beauté. Dans les huit jardins thématiques qui jalonnent le parcours, c'est avec curiosité que nous découvrons le jardin des simples, le jardin des moines, le jardin des senteurs, le jardin des plantes médicinales, le jardin des couleurs, le jardin des saveurs, le jardin du cloître et le jardin des vignes.
La faune et la flore sont très diversifiées sur le domaine : oiseaux, papillons, insectes, plantes sauvages, arbres remarquables… Nous croisons même des moutons qui entretiennent les pelouses de façon écologique !
Un bistro convivial
Après avoir visité l’abbaye et son domaine, rien de tel qu’une pause gourmande au bistro de l’abbaye. Nous y avons dégusté les différentes bières de l’abbaye – la V, La IX, la Lumineuse et la Ténébreuse – au son rafraîchissant de la rivière qui s’écoule sous nos pieds d'hôtes assoiffés. Les plats et desserts faits maison, élaborés avec des produits locaux et de qualité sont savoureux.
Ce bistro est situé dans une cave voûtée qui pourrait avoir servi de logement au meunier ou au boulanger qui travaillaient pour l’abbaye. Elle a également servi à entreposer du vin ! Un cadre idéal pour se restaurer dans une ambiance chaleureuse et authentique.
Comment visiter l’abbaye de Villers ?
L’abbaye de Villers est ouverte tous les jours de 10h à 17h (18h en été). Le tarif est très abordable.
L’abbaye de Villers est un lieu incontournable à visiter pour qui aime l’histoire, la culture et la nature. Nous y avons à chaque fois passé un moment agréable et enrichissant, un voyage dans le temps et dans l’espace.
Binche est une ville située dans la province du Hainaut, en Belgique. Elle compte environ 33 000 habitants et est célèbre pour son carnaval, reconnu par l’UNESCO comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité. Mais Binche, c’est aussi une ville au riche passé historique et culturel, qui offre de nombreux attraits à ses visiteurs. Voici quelques-uns des lieux à découvrir :
Les remparts
Binche est la seule ville belge à avoir conservé ses remparts médiévaux presque intacts. Construits au 12e siècle, ils entourent la ville sur près de 2 km et comptent 27 tours et 5 portes. Ils offrent une belle promenade et une vue panoramique sur la région.
La grand place
C’est le cœur de la ville, où se déroulent les principaux événements du carnaval. Elle est bordée de belles façades de style Renaissance espagnole, témoins de l’époque où Binche était sous la domination des Habsbourg. Au centre, trône l’hôtel de ville, construit au 14e siècle et orné d’un beffroi classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La collégiale St-Ursmer
C’est l’un des plus anciens monuments de Binche, datant du 11e siècle. Elle présente un mélange de styles roman et gothique, avec une nef imposante, un transept et un chœur à trois absides. Elle abrite également un orgue du 18e siècle et des œuvres d’art religieux.
Le quartier de la gare
C’est le quartier le plus moderne de Binche, où se trouve la gare ferroviaire qui relie la ville à Bruxelles et à Charleroi. la gare qui date de 1857 voit son architecture imiter le style gothique tout en lui insufflant un caractère romantique. Ce quartier est également connu pour ses fresques murales qui représentent des scènes du carnaval et des personnages folkloriques.
Le musée du carnaval et du masque
Le musée international du carnaval et du masque expose une collection unique de plus de 10 000 masques provenant du monde entier. Il retrace l’histoire et les traditions du masque à travers les cultures et les époques, avec une attention particulière au carnaval de Binche.
Le carnaval de Binche, une fête unique au monde
Le carnaval de Binche est le point d’orgue de la vie binchoise, qui attire chaque année des milliers de spectateurs venus admirer le spectacle des Gilles et des autres sociétés carnavalesques. Il se déroule en deux parties : l’avant-carnaval, temps des “soumonces”, et le carnaval proprement dit, qui culmine lors des trois “jours gras”. Voici quelques-unes des particularités de cette fête exceptionnelle :
L’histoire du Gille
Le Gille, personnage emblématique du carnaval de Binche, apparaît pour la première fois en 1795, sous le régime napoléonien. Il symbolise la révolte du peuple contre l’occupant français, qui interdisait le port du masque. Le Gille porte un costume coloré orné de grelots, un chapeau de plumes d’autruche, un masque de cire et un panier rempli d’oranges qu’il lance au public.
Les jours gras
Le carnaval se déroule du dimanche au mardi précédant le mercredi des Cendres. Le dimanche est consacré aux sociétés dites “de fantaisie”, qui défilent dans des costumes variés (Arlequin, Paysan, Pierrot, Marin…). Le lundi est réservé aux Gilles, qui sortent en petits groupes dans les rues pour réveiller la ville au son des tambours. Le mardi est le jour le plus important, où les Gilles se rassemblent sur la grand place pour danser au rythme des 26 airs traditionnels du carnaval, accompagnés des autres sociétés.
Le costume du gille
Le costume du Gille est un élément essentiel du carnaval, qui requiert une préparation minutieuse et un respect des règles. Il est composé de plusieurs pièces : le pantalon et la veste en toile de jute, brodés de motifs floraux et géométriques ; le chapeau de plumes d’autruche, qui peut atteindre 1,5 m de hauteur et peser jusqu’à 3 kg ; le masque de cire, qui représente un visage souriant et malicieux ; le panier d’osier, qui contient environ 10 kg d’oranges ; les sabots en bois, qui protègent les pieds du Gille ; les grelots, qui sont attachés aux chevilles et aux poignets du Gille et qui produisent un son caractéristique. Le costume du Gille est fabriqué par des artisans locaux, qui perpétuent un savoir-faire ancestral.
Aucune improvisation, la traditiion, c'est la tradition !
Le Gille ne s’improvise pas, il se prépare. La veille du mardi gras, il se rend chez le louageur pour essayer son costume et son chapeau de plumes, qu’il ne possède pas mais qu’il loue pour l’occasion. Il reçoit également son masque de cire, qu’il ne peut porter qu’à Binche et qu’il achète auprès de sa société. Le matin du mardi gras, il se lève très tôt pour se faire habiller par ses proches. Il enfile sa blouse et son pantalon en toile de jute, qui sont bourrés de paille à l’avant et à l’arrière pour former des bosses. Il attache sa ceinture ornée de clochettes, sa collerette de rubans et son mouchoir de cou. Il coiffe sa barrette et son masque, qui lui donne un air souriant et malicieux. Il chausse ses sabots de bois et saisit son ramon, un faisceau de baguettes de saule. Il est prêt à rejoindre ses camarades pour former la batterie, qui accompagne les Gilles au son des tambours. Il se rend ensuite à l’hôtel de ville, où il reçoit le panier d’oranges qu’il lancera au public l’après-midi. Il retire alors son masque et son ramon, et coiffe son chapeau de plumes, qui peut peser jusqu’à 3 kg. Il est enfin prêt à danser sur la grand place, au rythme des airs traditionnels du carnaval.
Le carnaval de Binche est une fête unique au monde, qui témoigne de la vitalité et de la fierté d’une ville et de ses habitants. Si vous avez l’occasion de le vivre, vous ne serez pas déçus !
Gand, la ville qui a tout pour plaire : histoire, culture, gastronomie et convivialité. Venez découvrir son charme médiéval et sa modernité créative. Gand, vous allez l’adorer !
Gand est une ville belge située en Flandre, à la confluence de la Lys et de l’Escaut. C’est une ville qui a su préserver son patrimoine historique tout en se tournant vers la modernité et la culture. Je vous invite à nous suivre dans une balade à travers les principaux lieux d’intérêt de cette cité fascinante.
Le petit béguinage
Nous commençons cette visite par le petit béguinage, un ensemble de maisons construites au 13ème siècle pour accueillir les béguines, des femmes pieuses qui menaient une vie communautaire sans prononcer de vœux religieux. Nous flânons dans les petites rues pavées, les jardins fleuris et découvrons l’église baroque. Nous nous imprégnons de l’atmosphère paisible et charmante de ce lieu trop peu connu, où l’on peut admirer l’architecture typique des maisons flamandes.
L’église Sainte-Anne
Nous poursuivons notre chemin vers l’église Sainte-Anne, un édifice néo-gothique datant du 19ème siècle. En réalité, on y voit un mélange éclectique de styles avec des éléments romans, byzantins et gothiques. Nous sommes impressionnés par sa façade ornée de statues des saints patrons de Gand, ainsi que par son clocher élancé. A l’intérieur, où nous pouvons admirer de magnifiques vitraux, des peintures murales et un orgue monumental. En 2018, il avait été décidé d'installer un marché couvert, un restaurant et un bar à vin dans l'église. Au grand regret de ses admirateurs, l'église sera transformée en supermarché.
Le château de Gérard le Diable
Nous continuons notre découverte de Gand en nous rendant au château de Gérard le Diable, un ancien château fort du 13ème siècle qui doit son nom à un seigneur réputé pour sa cruauté. Ce lieu, qui a servi de résidence seigneuriale, de prison, de caserne et de filature a accueilli en 1623 un asile pour aliénés et un orphelinat pour garçons. La façade du bâtiment est à voir le long de l'Escaut. A l'intérieur, seule la salle de lecture des Archives de l'Etat est accessible.
La cathédrale Saint-Bavon
Nous arrivons ensuite devant la cathédrale Saint-Bavon, un chef-d’œuvre de l’art gothique qui domine la ville. Elle a fière allure. C'est la plus ancienne église paroissiale du cœur animé de Gand. Nous sommes éblouis par la beauté de son architecture, de ses sculptures et de ses vitraux mais surtout par le nombre de trésors artistiques qu’elle recèle. De quoi faire tourner la tête : l’autel baroque en marbre moiré de noir et blanc et de rouge, la chaire rococo en chêne, bois doré et marbre, un chef-d’œuvre de Rubens, le triptyque du Calvaire par Juste de Gand, la lampe éternelle gothique, les mausolées d’évêques gantois… Nous descendons dans la crypte, où nous découvrons les vestiges de l’ancienne église romane et les tombeaux des évêques. Mais le clou du spectacle, c’est le célèbre retable de l’Agneau Mystique, une œuvre magistrale peinte par les frères Van Eyck au 15ème siècle. Dans la crypte de la cathédrale, des lunettes de réalité augmentée nous permettent de remonter le temps et de voir se dérouler sous nos yeux l’histoire mouvementée de l’Agneau Mystique et de la cathédrale. MAis c'est au coeur de la cathédrale que nous pouvons contempler les détails et les symboles de cette peinture qui représente la rédemption de l’humanité.
Le beffroi
Nous quittons la cathédrale pour nous diriger vers le beffroi, deuxième tour du célèbre trio, situé entre la Cathédrale Saint-Bavon et l’Église Saint-Nicolas, un symbole de la puissance et de la liberté de Gand. Sa tour carrée haute de 91 mètres est surmontée d’un dragon doré qui veille sur la ville. Nous montons les 366 marches qui mènent au sommet, où nous profitons d’une vue panoramique sur Gand. Attention au carillon de 54 cloches qui rythme la vie des habitants, il peut surprendre vos oreilles. Au pied du beffroi, un bâtiment érigé en 1741 présente un bas-relief au-dessus du fronton. Le "mammelokker". Il raconte une ancienne légende romaine. Simon condamné à mourir de faim aurait survécu grâce à sa fille qui l’allaitait lors de ses visites quotidiennes. En néerlandais, « mammelokker » signifie « celui qui tête le sein ».
Les halles municipales
Nous redescendons du beffroi pour rejoindre les halles municipales, un bâtiment moderne qui contraste avec le style médiéval du beffroi. Les halles municipales sont un lieu polyvalent qui sert à la fois de marché couvert, de salle d’exposition et de lieu de réception. Nous apprécions l’architecture originale du lieu, qui mêle le verre et le bois. Une surprenante merveille architecturale des architectes Robbrecht & Daem et Marie-José Van Hee. Juste en dessous, le parc municipal The Green délimité par un mur en pierrenous permet de faire une première halte.
L’église Saint-Nicolas
Nous reprenons notre balade en nous dirigeant vers l’église Saint-Nicolas, une des plus anciennes et des plus belles églises de Gand. Elle a été construite au 13ème siècle dans le style gothique scaldien, qui se caractérise par l’utilisation de la pierre bleue de Tournai et par la présence d'une tour quadrangulaire surplombant la nef principale est unique. Nous admirons sa façade imposante, son portail richement décoré et son clocher octogonal.
Le pont Saint-Michel
A quelques pas de là, nous nous arrêtons sur le pont Saint-Michel, qui offre une vue imprenable sur les trois tours emblématiques de Gand : le beffroi, la cathédrale Saint-Bavon et l’église Saint-Nicolas, et un superbe point de vue sur la Lys, les quais et les beaux bâtiments attenants. Un paysage urbain exceptionnel qui reflète la richesse et la splendeur de Gand au Moyen Âge.
L’église Saint-Michel
Nous continuons notre chemin vers l’église Saint-Michel, une autre église gothique qui date du 15ème siècle. Elle se distingue par son clocher inachevé, qui devait atteindre les 134 mètres et être le plus haut de Gand, mais qui a été limité à 24 mètres à cause du manque de fonds. Nous sommes attirés par son intérieur lumineux et élégant, qui abrite de nombreuses œuvres d’art, dont le célèbre Christ aux outrages de Antoine van Dyck.
Le château des comtes
Nous arrivons ensuite au château des comtes, un impressionnant château fort du 12ème siècle qui témoigne du pouvoir des comtes de Flandre. C'est un enchantement de visiter les différentes parties du château : la cour intérieure, le corps de garde, les remparts, le donjon, la résidence des comtes et les écuries la salle d’armes, la chapelle et les cachots en passant par de longs couloirs, d’étroits escaliers en colimaçon, de hautes salles et d'observer la ville au travers de véritables créneaux. Quelques frissons tout de même à la vue de la collection unique d’instruments de torture. Le château a été le théâtre de nombreux événements historiques, comme la révolte des métiers au 14ème siècle ou la résistance des gantois face à Charles Quint au 16ème siècle. Nous ne passons pas à côté des remparts d’où nous avons une vue panoramique sur la ville. L'audioguide est amusant car il raconte l'histoire du château émaillée d’anecdotes et de combats chevaleresques passionnants.
L’église des carmes
Nous quittons le château des comtes pour nous rendre via la Burgstraat à l’église des carmes, une église baroque du 17ème siècle qui appartient à l’ordre des carmes déchaux. Nous sommes séduits par sa façade blanche et rose, son portail sculpté et son clocher élancé. Nous pénétrons à l’intérieur, où nous sommes émerveillés par la richesse de sa décoration, composée de marbre, de stuc et de dorures. Nous admirons aussi les peintures et les statues qui ornent les autels et les chapelles.
L’ancien béguinage Sainte-Elisabeth
Nous nous dirigeons ensuite vers l’ancien béguinage Sainte-Elisabeth, un autre ensemble de maisons qui accueillait les béguines au 13ème siècle. Nous nous éloignons du bruit de la ville pour entrer dans ce havre de paix, où règne une atmosphère de sérénité. Nous nous baladons dans les ruelles bordées de maisons blanches, de rosiers et de glycines. HAvre de tolérance aussi qui abrite trois églises différentes : une anglicane, une orthodoxe et une protestante.
La porte Rabot
Nous quittons le béguinage et rejoignons le canal "La Lieve" aux abords de la porte Rabot, une des dernières portes médiévales qui subsistent à Gand. Elle a été construite au 15ème siècle pour renforcer la défense de la ville. Elle se compose de deux tours rondes reliées par un pont-levis. Avec son architecture robuste et élégante, elle témoigne du passé militaire de Gand mais servait également d'écluse.
Les canaux
Nous continuons notre promenade le long des canaux, qui traversent la ville et lui donnent un charme particulier bordés de maisons aux façades colorées. Ces canaux donnent à la ville ce fameux charme romantique comme à Bruges ou Venise.
Sint-Antoniuskaai
Sint-Antoniuskaai est un quai qui longe le canal de la Lys ou l'on peut découvrir le pont des Plaisirs Impériaux, qui a été construit en 2000 pour commémorer les 500 ans de la naissance de l’empereur Charles Quint. Nous le traversons en passant entre les statues qui l'ornent. Elles sont signées par Walter De Buck, un sculpteur et artiste fantaisiste gantois. Elles renvoient aux différentes légendes qui entourent la vie de Charles Quint, comme celle du haleur ou celle du bateau offert au capitaine. Près du pont, nous découvrons une autre œuvre de Walter De Buck : taptoe feest kunstwerk, une sculpture en bronze qui rend hommage au théâtre de marionnettes Taptoe, une compagnie légendaire qui a fait la renommée de Gand. Très appréciable cette touche d’humour et d’originalité dans le paysage urbain.
La maison du peuple
Nous repassons devant le château des Comtes et longeons la Lys pour continuer notre chemin vers la maison du peuple (Ons Huis), un bâtiment historique qui date du 19ème siècle. Il s’agit de l’ancien siège du parti socialiste belge, qui a joué un rôle important dans le mouvement ouvrier à Gand. La maison du peuple est aujourd’hui un centre culturel qui accueille des concerts, des spectacles et des conférences. Sa façade néo-renaissance, son horloge monumentale et son dôme en verre sont réellement admirables. Les nombreuses terrasses sur la place Vrijdag Markt nous poussent à en profiter pour manger une excellente spéciallité flamande avant de terminer cette passionnante visite de Gand.
La maison de la corporation (Toreken)
Nous arrivons ensuite à la maison de la corporation (Toreken), une des plus anciennes maisons de Gand. Elle a été construite au 15ème siècle pour abriter la corporation des tanneurs. Maison d'angle en pierres de Balegem; elle se distingue par un pignon à gradins mais surtout par sa tourelle d'escalier cylindrique surmontée d'un belvédère octogonal. Servait-il à surveiller le marché ? En tout cas, elle donne l'heure et sur sa flèche, Mélusine la sirène présente son miroir au vent.
L’église Saint-Jacques
Nous terminons notre visite par l’église Saint-Jacques, une église gothique du 15ème siècle qui fait partie du chemin de Compostelle. Elle est dédiée à saint Jacques le Majeur, le patron des pèlerins. Dans l’entrée principale de l’église, nous cherchons la coquille Saint-Jacques qui orne une des pierres du sol. Cette église où l'on peut encore aprfois voir aller et venir des pèlerins avec bâton et coquille, abrite quelques précieuses œuvres d’art comme le maître-hôtel, la Tour du sacrement, et les deux monuments funéraires érigés en l’honneur de Jan Palfijn l'inventeur du forceps.
La ruelle aux graffitis
Avant de quitter Gand, nous faisons un dernier détour par la ruelle aux graffitis, une petite rue qui est entièrement recouverte de peintures murales réalisées par des artistes locaux. Nous sommes surpris et amusés par la diversité et la créativité des graffitis, qui vont du portrait au paysage en passant par le message politique ou humoristique. Comme à Marseille, Roubaix, Liège... nous apprécions cette touche de couleur et d’originalité dans la ville.
Nous avons passé une sacrée journée à parcourir les rues, ruelles, quais et à découvrir les principaux sites de Gand, une ville qui nous a séduits par son charme, son histoire et sa culture. Nous espérons que vous avez apprécié cette balade autant que nous, et que vous aurez envie de découvrir Gand par vous-même.
La promenade à Hermalle-sous-Argenteau : une escapade nature au bord de la Meuse
Vous cherchez une idée de sortie ? Vous aimez la nature, les paysages variés et les découvertes insolites ? Alors, pourquoi ne pas vous laisser tenter par la promenade à Hermalle sous argenteau, une boucle de 6 km qui vous fera découvrir les charmes de la Basse-Meuse et de ses réserves naturelles ?
Le point de départ de cette promenade se situe sur le parking de l’église Saint-Lambert, un édifice du 18e siècle qui domine le village d’Hermalle sous argenteau. De là, vous empruntez le chemin qui longe la Meuse, le fleuve qui traverse la Belgique et les Pays-Bas avant de se jeter dans la mer du Nord. La Meuse offre de nombreux points de vue sur ses rives verdoyantes. Vous pourrez notamment admirer l'île de Franche Garenne. Cette ile est l’une des dernières de la Meuse avant qu’elle ne quitte la Belgique pour les Pays-Bas. Elle a été réduite à une bande de terre lors des travaux du canal Albert et de l’autoroute E25, mais elle a gardé une végétation luxuriante et une faune variée. Vous pourrez y admirer des saules, des aulnes, des nénuphars, le martin-pêcheur d'Europe, le harle bièvre, le fuligule morillon, le grèbe huppé ou encore, le grèbe castagneux.
En quittant la Meuse, vous entrez dans la réserve naturelle du Hemlot, un espace protégé qui s’étend sur 4 hectares. Le Hemlot est un ancien bras de la Meuse situé entre Liège et Visé, en rive gauche du fleuve, juste en amont du village de Hermalle-sous-Argenteau.Ce site est géré par Natagora, une association qui œuvre pour la préservation de la biodiversité en Wallonie et à Bruxelles. En dépit de l'appauvrissement généralisé de sa flore et de la dégradation des habitats avec envahissement progressif par les espèces exotiques, la noue du Hemlot conserve une végétation particulièrement intéressante. L'endroit est régulièrement fréquenté par les mouette, hérons, cygnes, foulques, différentes espères de canards et d'oies, sans oublier les grands cormorans.
Après avoir traversé le Hemlot, vous rejoignez la réserve naturelle du lac de Gravière Brock, un autre joyau naturel situé à Vivegnis. Ce lac est le résultat d’une ancienne zone industrielle dédiée à l’extraction de gravier. Il a été réaménagé en 2012 pour devenir un lieu de promenade et de découverte. Le lac abrite une faune et une flore diversifiées, notamment des oiseaux migrateurs qui profitent des îles flottantes artificielles installées sur l’eau. Vous pourrez faire le tour du lac en empruntant un chemin aménagé, qui passe par un ponton flottant et un abri d’observation.
Pour terminer votre promenade, vous revenez au parking en passant par le RAVeL, un réseau de voies réservées aux usagers lents. Le RAVeL longe le canal Albert, une voie d’eau artificielle qui relie Liège à Anvers. Vous pourrez ainsi profiter d’un contraste saisissant entre le paysage industriel et le paysage naturel.
La promenade à Oupeye Hermalle sous argenteau est une belle occasion de s’évader et de se ressourcer au cœur d’un environnement préservé. C’est aussi une opportunité de découvrir le patrimoine culturel et historique de la région Basse-Meuse, qui regorge de villages pittoresques, de châteaux, d’églises et de musées. N’hésitez pas à prolonger votre séjour dans cette région riche et accueillante !
Découvrez les secrets bien gardés de Roulers, petite ville méconnue de Flandre ! Roulers vous réserve des surprises inattendues. A vous de dévoiler ses trésors cachés !
Roulers, une ville à taille humaine et pleine de vie
Roulers est une ville belge située en Flandre occidentale, à une trentaine de kilomètres de Bruges. C’est une ville à taille humaine, qui offre un mélange harmonieux de patrimoine historique, de culture contemporaine et de nature verdoyante. Pour découvrir cette ville, rien de tel qu’une randonnée à travers ses rues animées, ses monuments remarquables et ses espaces verts. Voici un itinéraire de randonnée urbaine de 8 km qui vous fera découvrir les incontournables de Roulers.
Le Waterval Kleine Bassin, un point de départ idéal
Commencez votre visite par le Waterval Kleine Bassin, un petit lac artificiel situé au sud-est de la ville. Vous pourrez facilement vous garer à proximité du lac, qui est entouré d’un parc agréable. Le lac est alimenté par une cascade qui crée un joli effet visuel et sonore. Vous pourrez admirer le reflet des arbres et des maisons sur l’eau, ou vous détendre sur un banc. Le lac est aussi le point de départ d’une piste cyclable qui longe le canal Mandel.
La gare et les statues des Speende Kinderen, un témoignage du passé
Rejoignez la gare, un bâtiment néo-classique datant du XIXème siècle. La gare est un lieu important pour l’histoire de Roulers, car c’est grâce au chemin de fer que la ville s’est développée industriellement au XIXème siècle. Devant la gare, vous pourrez voir les statues des Spelende Kinderen, ou les enfants qui jouent. Ces statues sont l’œuvre du sculpteur Isidoor Goddeeris, qui a voulu rendre hommage aux enfants qui s’amusaient autrefois sur le Stationsplein. Les statues sont inspirées d’un dessin de Geert Vanallemeersch, et représentent un garçon et une fille qui s’apprêtent à plonger dans l’eau.
L’Inval, un lieu culturel et convivial
Quittez la gare et dirigez-vous vers l’Inval, un lieu culturel et convivial situé dans une ancienne caserne militaire au cœur de Krottegem. L’Inval est un espace multifonctionnel qui accueille des expositions, des concerts, des ateliers, des conférences ou encore des marchés. Vous pourrez y découvrir la scène artistique locale, ou simplement profiter de l’ambiance chaleureuse du lieu. L’Inval est aussi un lieu de rencontre et de partage pour les habitants du quartier, qui peuvent y proposer leurs propres idées ou projets. L’Inval dispose aussi d’un café où vous pourrez boire un verre ou manger un morceau.
La brasserie Rodenbach, une institution brassicole à Roulers
Si vous êtes amateur de bière, vous ne pouvez pas passer à côté de la brasserie Rodenbach sans vous arrêter. Fondée en 1821 par la famille Rodenbach, célèbre pour sa bière rouge-brune qui est une spécialité régionale unique au monde. Cette bière est le fruit d’une fermentation mixte, qui combine la fermentation haute avec des levures et la fermentation spontanée avec des bactéries lactiques. Cette fermentation produit une bière acide et rafraîchissante, qui est ensuite vieillie pendant deux ans dans des fûts de chêne. Ces fûts apportent à la bière des arômes boisés et fruités, ainsi qu’une couleur rougeâtre. La bière est ensuite assemblée avec une bière jeune pour obtenir le produit final. Elle est reconnue comme patrimoine culturel immatériel de la Flandre depuis 2011. La brasserie est aussi liée à l’histoire de Roulers, dont elle a contribué au développement économique et culturel. Elle a notamment soutenu le mouvement flamand, qui revendiquait l’autonomie de la Flandre. il est possible de la visiter.
Le Kop Van De Vaart, un quartier moderne et branché
Continuez votre chemin vers le Kop Van De Vaart, un quartier moderne et branché situé au bord du canal Mandel. Ce quartier a été rénové récemment et offre une vue imprenable sur l’eau et sur le beffroi de Roulers. Vous pourrez y admirer des immeubles contemporains aux formes originales, comme le De Munt ou le De Spil. Vous pourrez aussi flâner sur les quais aménagés en promenade ou en terrasse. Le Kop Van De Vaart est un quartier vivant et animé, où vous trouverez des bars, des restaurants et des boutiques.
Le Koers et ses street arts, un hommage au vélo
Rejoignez le Koers, le musée national du cyclisme situé dans le centre-ville. Le Koers est un musée interactif qui retrace l’histoire et la culture du vélo en Belgique et dans le monde. Vous pourrez y découvrir des vélos anciens ou insolites, des maillots de champions, des trophées ou encore des anecdotes sur les courses cyclistes. Le Koers est aussi le point de départ d’un parcours de street art qui rend hommage au vélo et à ses héros. Vous pourrez admirer des fresques murales réalisées par des artistes locaux ou internationaux, qui représentent des scènes ou des personnages liés au cyclisme.
L’architecture des maisons roulersoises, un témoignage du passé
Tout au long du parcours, observez l’architecture des maisons roulersoises, un témoignage du passé de la ville. Vous pourrez observer les différentes époques et styles qui ont marqué la ville, comme le gothique, le néo-classique ou l’Art nouveau. Vous pourrez aussi remarquer les détails qui caractérisent les maisons roulersoises, comme les pignons à gradins, les lucarnes ou les enseignes.
La rue commerçante, une invitation au shopping
Rejoignez la rue commerçante, une rue animée où vous trouverez de nombreux magasins, boutiques et cafés. Vous pourrez y faire du shopping et acheter des souvenirs typiques de Roulers, comme des dentelles, des chocolats ou des bières artisanales. Vous pourrez aussi y admirer l’architecture des maisons, dont certaines datent du XVIIème siècle.
La grand place et le beffroi, le symbole de Roulers
Rejoignez la grand place, la place principale de Roulers, où se trouve le beffroi, le symbole de la ville. La partie la plus ancienne de la maison communale de Roulers est construite au XVIIe siècle dans le style Louis XV. Ce bâtiment de style rococo, léger et fantaisiste reçoit en 1924 une aile moderne, avec entre autres une tour de beffroi. En 1999, le beffroi est reconnu patrimoine mondial par l’Unesco, de même que 55 autres beffrois de Belgique et de France. Sur la grand place, vous pourrez aussi admirer les maisons des corporations, qui représentent les différents métiers qui faisaient la richesse de Roulers au Moyen Age.
L’église Saint-Michel de Roulers et la statue près de l’entrée, une merveille gothique
Quittez la grand place et dirigez-vous vers l’église Saint-Michel de Roulers, une église gothique du XVème siècle. L’église Saint-Michel de Roulers est une merveille gothique, avec sa façade ornée de statues et son intérieur décoré de vitraux et de peintures. Vous pourrez y admirer le maître-autel en marbre noir et blanc, le tableau représentant l’Assomption de la Vierge par Gaspar De Crayer ou encore le confessionnal sculpté par Jan van Steffensweert. Près de l’entrée de l’église, vous pourrez voir la statue du comte Robert III d’Artois, qui fut seigneur de Roulers au XIVème siècle.
Les cimetières, un lieu de mémoire
Rejoignez les cimetières situés au nord-est de la ville. Ces cimetières sont un lieu de mémoire pour les victimes des deux guerres mondiales qui ont touché Roulers. Vous pourrez visiter le Commonwealth War Graves Cemetery, où reposent plus de 300 soldats britanniques tombés pendant la Première Guerre mondiale. Vous pourrez aussi visiter l’Oude Begraafplaats, où se trouvent plusieurs monuments commémoratifs dédiés aux civils et aux militaires morts pendant les deux guerres. Dans ce cimetière paysager, verdure et patrimoine cohabitent en harmonie. Des personnages historiques importants tels qu’Alfons Blomme et Albrecht Rodenbach y reposent dans la partie la plus ancienne, le Campo Santo. Les nombreux monuments et chapelles funéraires sont réellement impressionnants.
Le Geitepark, un espace vert et ludique
Rejoignez le Geitepark, un parc situé au sud-ouest de la ville, tout autour du Grote Bassin. Le Grote Bassin est un grand lac artificiel qui date du XVIIIème siècle et qui servait à alimenter les canaux de la ville. Le Geitepark est un espace vert et ludique, où vous pourrez vous détendre et vous amuser. Le parc comprend un étang, une plaine de jeux, un skatepark, un terrain de pétanque et un mini-golf. Vous pourrez aussi y voir des chèvres, qui ont donné leur nom au parc. Le Geitepark est un lieu idéal pour passer un moment agréable en famille ou entre amis.
Le Noordhof, un lieu culturel et historique
Rejoignez le Noordhof, un parc situé dans le centre-ville, entre les rues Kattenstraat et Noordstraat. Le Noordhof est un parc pour petits et grands, où vous pourrez vous détendre et vous amuser. Le parc comprend une plaine de jeux pour les enfants, avec des toboggans, des balançoires et des cabanes. Le parc abrite aussi des sculptures en bois réalisées par des artistes locaux, qui représentent des animaux ou des personnages. Vous pourrez admirer ces œuvres originales et ludiques, qui donnent du charme au parc. Le Noordhof est un lieu idéal pour passer un moment agréable en famille ou entre amis.
Le Kunstuur et la statue sur la place devant l’église, un hommage à l’art
Terminez votre visite par le Kunstuur, un musée d’art situé dans l’ancienne église Saint-Martin. Le Kunstuur est un musée original, qui présente une collection de peintures belges du XIXème et du XXème siècle. Chaque tableau est accompagné d’un commentaire audio qui raconte son histoire et son contexte. Le musée propose aussi des animations lumineuses et sonores qui créent une atmosphère unique. Devant l’église, vous pourrez voir la statue d’Albrecht Rodenbach, un écrivain et un leader du mouvement flamand, qui est né à Roulers en 1856. La statue a été réalisée par le sculpteur Jules Lagae et inaugurée en 1909. Elle représente Rodenbach tenant une blauwvoet, ou mouette, qui est le symbole de son poème patriotique “De Blauwvoeterie”.
Vous avez ainsi parcouru les principaux sites de Roulers, une ville à taille humaine et pleine de vie. Vous pourrez prolonger votre séjour en découvrant d’autres aspects de la ville, comme ses restaurants, ses hôtels ou ses événements. Roulers est une ville qui se savoure à tout moment de l’année et qui vous laissera des souvenirs inoubliables.
Bruges enchanteresse et romantique, des canaux sinueux, des ruelles pavées, des trésors historiques, des merveilles architecturales, des chocolats exquis et une ambiance pittoresque.
Bruges est une ville belge située en Flandre occidentale. Sans doute la ville belge la plus connue de par le monde. Et c'est sans aucun doute à son charme romantique, qu'elle le doit mais aussi à son fabuleux patrimoine historique. C’est bien sûr une destination idéale pour les amoureux mais aussi pour tout qui aime la culture, l’art et la nature. Pour découvrir cette ville, rien de tel qu’une randonnée à travers ses rues pittoresques, ses canaux paisibles et ses monuments remarquables. Voici un itinéraire Komoot de 12 km à réaliser en une journée qui vous fera découvrir les incontournables de Bruges. Elle commence à la gare, pratique si vous avez choisi de voyager en train mais aussi le lieu idéal pour se garer. En suivant le canal arboré en face de la gare, vous accèderez au départ de la randonnée.
Le lac d’amour, un havre de paix
Commencez votre visite par le lac d’amour. Ce plan d’eau est entouré d’arbres et de fleurs, ce qui lui donne un aspect bucolique et romantique. Son nom vient d’une légende qui raconte que les amants qui s’embrassent sur le pont du lac seront unis pour l’éternité. Sur les rives du lac, vous découvrirez la poudrière, un ancien dépôt de munitions datant du XVème siècle, et la maison éclusière (Sashuis), une charmante demeure en briques rouges. Ce bâtiment pittoresque a remplacé un complexe d'écluses du 13e siècle et permettait de réguler le niveau de l'eau dans les canaux du centre-ville. Plus utilisé depuis les années 1970, on peut toujours apercevoir les trois ouvertures d’écoulement.
Le béguinage, un lieu chargé d’histoire
Continuez votre chemin vers le béguinage, un ensemble de maisons blanches entourant une cour intérieure verdoyante. Le béguinage était autrefois le lieu de vie des béguines, des femmes pieuses qui se consacraient à Dieu sans prononcer de vœux religieux. Aujourd’hui, le béguinage est habité par des religieuses bénédictines qui perpétuent la tradition spirituelle du lieu. N'hésitez pas à visiter l’église du béguinage qui abrite des œuvres d’art religieux, ainsi que le musée du béguinage, qui retrace l’histoire et le mode de vie des béguines. Sortez par la porte principale du béguinage.
La place Walplein, une halte gourmande
Arrêtez-vous sur le pont qui enjambe le canal. On peut y apercevoir l'arrière de la brasserie de Halve Maan dont les usines d'embouteillage, situées en dehors de la ville, reçoivent la bière via un bièroduc souterrain unique au monde. Après avoir traversé le pont du béguinage et salué la petite dame à sa fenêtre, vous arriverez sur la place Wijngaardplein qui est l'arrêt des cochers dont les chevaux s'abreuvent à la fontaine aux chevaux. Les cygnes y sont très nombreux au bord de l'eau tout simplement parce que c'est le seul endroit où on les nourrit. Ne suivez pas la foule vers les artères principales mais tournez plutôt à gauche vers la place Walplein, une petite place animée où vous pourrez faire une pause gourmande. Vous y trouverez la brasserie De Halve Maan, la dernière brasserie familiale encore en activité à Bruges. Vous pourrez y déguster une bière locale, comme la fameuse Brugse Zot ou la Straffe Hendrik. Sur la place Walplein, vous pourrez aussi admirer la statue créée par Jef Claerhout en hommage aux cochers de la ville. une jolie sculpture tout en mouvement représentant Zeus, Léda, Prométhée et Pégase.
L’hôpital Saint-Jean, un trésor artistique
De nouveau, ne suivez pas la foule mais dirigez-vous vers le fond de la place pour emprunter une toute petite rue qui vous mènera vers l’hôpital Saint-Jean, un ancien hôpital médiéval fondé au XIIème siècle. L’hôpital Saint-Jean abrite aujourd’hui un musée qui présente des objets liés à l’histoire de la médecine et de l’assistance aux malades. Ne manquez pas la visite de la pharmacie mais le clou du musée est sans conteste la collection de peintures du maître flamand Hans Memling, dont le célèbre retable de Sainte-Ursule. Vous pourrez admirer ces chefs-d’œuvre dans la chapelle attenante au musée.
L’église Notre-Dame, une merveille gothique
En face de l’hôpital Saint-Jean se trouve l’église Notre-Dame, une imposante église gothique dont le clocher s’élève à 122 mètres de hauteur. L’église Notre-Dame renferme des trésors artistiques, comme le tombeau en marbre noir et blanc des ducs de Bourgogne Charles le Téméraire et Marie de Bourgogne, ou encore la célèbre sculpture en marbre blanc de la Vierge à l’Enfant réalisée par Michel-Ange au début du XVIème siècle.
Le pont Saint-Boniface, un point de vue romantique
Quittez l’église Notre-Dame et dirigez-vous par la gauche ou la droite vers le pont Saint-Boniface, un joli pont en pierre qui enjambe le canal Groenerei. Depuis le pont, vous aurez une vue magnifique sur les maisons au bord de l’eau, aux façades colorées et aux toits pointus. Vous pourrez aussi apercevoir la plus petite fenêtre de la ville, située sur la maison du numéro 16. Ce pont est l’un des endroits les plus romantiques de Bruges, où vous pourrez prendre de belles photos souvenir si la foule qui s'y presse le permet. Petit secret : n'hésitez pas à franchir le petit porche devant le pont et vous découvrirez l'atelier et les oeuvres de David de Graef, peintre aérographe qui invite à voyager dans un étrange univers à la fois doux et violent.
L’Arentshof, un écrin de verdure
Continuez votre promenade le long du canal Groenerei jusqu’à l’Arentshof, un petit parc qui abrite des statues de bronze de quatre cavaliers de l'apocalypse qui symbolisent la peste, la guerre, la famine et la mort. Ne vous dirigez pas directement vers le canal mais prenez le passage au fond du parc, longez le Groeninge Museum et prenez le portail à gauche. Vous trouverez le Springbrunnen, une fontaine ornée d’une sculpture en forme de cygne. Le cygne est le symbole de Bruges depuis le XVème siècle, quand le roi Maximilien d’Autriche ordonna que des cygnes soient placés sur les canaux en mémoire de son conseiller Pieter Lanchals, dont le nom signifie “long cou” en flamand. En sortant du parc, vous pourrez flâner sur le marché des brocanteurs de Dijver. On peut y faire de bonnes affaires.
Le passage par Huidenvettersplein et le marché aux poissons
Rejoignez la place Huidenvettersplein, une place animée où se trouvent des restaurants et des terrasses. Cette place doit son nom aux tanneurs qui y travaillaient autrefois. Vous pourrez y admirer la maison des tanneurs, une belle demeure du XVIIème siècle ornée d’un pignon à volutes. En face de la place, vous verrez le marché aux poissons, un bâtiment néo-gothique datant du XIXème siècle. Le marché aux poissons est encore en activité tous les matins du mardi au samedi. Vous pourrez y acheter du poisson frais ou des produits régionaux.
La place du Bourg, un centre historique
Poursuivez votre chemin vers la place du Bourg, le cœur historique de Bruges. Sur cette place se dressent plusieurs monuments importants, comme l’ancien tribunal, un édifice gothique du XVème siècle qui servait de siège au pouvoir judiciaire. A côté de l’ancien tribunal se trouve l’hôtel de ville, un chef-d’œuvre de l’architecture gothique flamboyante du XIVème siècle. L’hôtel de ville abrite une salle gothique décorée de fresques représentant l’histoire de la ville. En face de l’hôtel de ville se trouve la basilique du Saint-Sang, une église romane et gothique qui conserve une relique du sang du Christ rapportée par un croisé au XIIème siècle. Vous pourrez visiter la chapelle basse romane et la chapelle haute gothique, ainsi que le musée du trésor qui expose des objets liturgiques et peut-être découvrir le secret de la fiole du Saint-Sang.
Le parc de la reine Astrid, un espace de détente
Quittez la place du Bourg en repassant sous l'hôtel de ville, longez le marché aux poissons et dirigez-vous vers le parc de la reine Astrid, un joli parc qui porte le nom de la première reine des Belges. Ce parc est un lieu de détente et de loisirs, où vous pourrez vous reposer sur un banc, jouer aux échecs ou admirer les fleurs. Le parc abrite aussi un kiosque à musique, où se tiennent parfois des concerts, et une statue du roi Léopold Ier, le premier roi des Belges.
Le passage sur le pont levant et le port
Reprenez votre marche vers le pont levant (Conzettbrug), un pont métallique, ouvrage d’art moderne, conçu par l’architecte suisse Jürg Conzett en 2002. Il s’agit d’un pont qui se soulève pour laisser passer les bateaux. Quatre piliers en pierre soutiennent deux tubes en acier autour duquel s'enroulent des câbles d'acier qui soulèvent le tablier sans effort. Depuis le pont, vous aurez une belle vue sur le port de Bruges, appelé aussi la Coupure. Ce port date du XVIIème siècle et servait à relier Bruges à la mer du Nord. Aujourd’hui, il accueille des bateaux de plaisance et des péniches. Un petit coin qui rappelle le Midi de la France au cœur de la ville, un délicieux havre de paix méconnu avec d’un côté, des maisons ouvrières hautes en couleurs et de l’autre des péniches amarrées.
L’architecture des maisons brugeoises, un témoignage du passé
Continuez votre chemin le long du port jusqu’à la place Jan van Eyck, où se trouve une statue du célèbre peintre flamand qui vécut et travailla à Bruges au XVème siècle. Sur cette place, vous pourrez aussi admirer la Tolhuis, une ancienne maison de douane datant du XVème siècle. Cette maison est un exemple typique de l’architecture brugeoise, avec sa façade en briques rouges, ses fenêtres à meneaux et son pignon à gradins. Vous pourrez observer ce style architectural sur de nombreuses maisons de la ville, qui témoignent du passé glorieux de Bruges. Mais surtout, ne manquez pas, dans Genthof et Kortewinkel, deux façades authentiques en bois datant du Moyen Âge. C’est un petit miracle que ces constructions fragiles résistent depuis des siècles aux ravages du temps, des centaines de maisons identiques n'ont pas résisté aux temps.
La grand place et le beffroi, le symbole de Bruges
De là, il n'y a que quelques pas à faire pour se retrouver sur la grand place. Mais en chemin, si vous êtes fan de Noël entrez dans la boutique De Witte Pelikaan, où c'est tous les jours Noël. Des sapins de Noël partout, garnis de verrerie artisanale, de boules de Noël spéciales, des ours en peluche, des Pères Noëls à foison. Un petit secret : descendez dans la cave, cela en vaut la peine.
C'est sur la place principale de Bruges que se trouve le beffroi, le symbole de la ville. Le beffroi est une tour carrée de 83 mètres de hauteur, qui date du XIIIème siècle. Il servait à surveiller les alentours et à sonner les heures. Il abrite aussi un carillon de 47 cloches qui joue des mélodies toutes les heures. Vous pourrez monter les 366 marches du beffroi pour profiter d’une vue panoramique sur la ville. Sur la grand place, vous pourrez aussi admirer les maisons des corporations, qui représentent les différents métiers qui faisaient la richesse de Bruges au Moyen Age.
L’église Sainte-Anne, une perle baroque
Quittez la grand place et dirigez-vous vers l’église Sainte-Anne, une église baroque du XVIIème siècle. L’église Sainte-Anne est une perle baroque malgré son aspect extérieur modeste et sobre tout en contraste avec son intérieur décoré de stucs et de peintures. Vous pourrez y admirer un jubé en marbre, des boiseries en chêne, les tableaux de Jan Garemijn, mais aussi, la plus grande toile de Bruges : 100 mètres carrés de peinture murale réalisée par Nedrik Herregouts en 1685.
Les godshuizen Elisabeth Zorghe, des maisons de charité
Continuez votre chemin vers les godshuizen Elisabeth Zorghe, des maisons blanches alignées le long d’une rue pavée. Les godshuizen étaient des maisons de charité fondées par des particuliers ou des confréries pour accueillir les pauvres ou les malades. Les godshuizen Elisabeth Zorghe datent du XVIIème siècle et portent le nom d’une dame qui légua sa fortune pour construire ces maisons. Aujourd’hui, ces maisons sont encore habitées par des personnes âgées. Prenez le temps de flâner dans les adorables rues pavées encadrées de maisons aux pignons à gradins dotées d’un petit jardin élégants. Cette cité-jardin est méconnue, il n’y a jamais grande affluence.
Les moulins, un souvenir du passé
Rejoignez les moulins qui se dressent sur les remparts de la ville. Ces moulins sont des témoins du passé industriel de Bruges, quand la ville comptait plus d’une vingtaine de moulins à vent qui servaient à moudre le grain, le lin ou le papier. Aujourd’hui, il ne reste que quatre moulins, dont deux sont ouverts au public : le Bonne Chieremolen et le Sint Janshuismolen. Vous pourrez visiter l’intérieur de ces moulins et apprendre leur fonctionnement et leur histoire.
La porte Kruispoort, une entrée fortifiée
Continuez votre chemin sur la butte vers la porte Kruispoort, une des quatre portes qui permettaient d’entrer dans la ville au Moyen Age. La porte Kruispoort date du XVème siècle et est flanquée de deux tours rondes. Elle faisait partie des fortifications qui protégeaient la ville des attaques extérieures. Vous pourrez admirer la porte Kruispoort depuis le pont qui la surplombe ou depuis le canal qui la longe.
La rue commerçante Steenstraat, une invitation au shopping
Revenez vers le centre-ville en empruntant la longestraat et, tout en admirant les nombreuses jolies façades et les petites boutiques originales; dirigez-vous vers la rue commerçante Steenstraat, une rue animée où vous trouverez de nombreux magasins, boutiques et cafés. Vous pourrez y faire du shopping et acheter des souvenirs typiques de Bruges, comme des dentelles, des chocolats ou des bières artisanales.
La cathédrale Saint-Sauveur, un joyau gothique
Terminez votre visite par la cathédrale Saint-Sauveur, la plus ancienne église de Bruges. La cathédrale Saint-Sauveur a été construite entre le XIIème et le XVème siècle et présente un style gothique avec des éléments romans et baroques. Elle abrite un riche patrimoine artistique, comme les tapisseries de Bruxelles, 6 tapisseries de Jasper van der Brocht, le retable de l’Adoration des Mages par Dirk Bouts, le tombeau du comte Thierry d’Alsace ou encore les orgues du XVIIIème siècle. Vous pourrez aussi visiter le musée de la cathédrale, qui expose des œuvres d’art religieux et des objets liturgiques.
Vous avez ainsi parcouru les principaux sites de Bruges, une ville qui vous charmera par son atmosphère romantique, son héritage historique et sa beauté naturelle. Bien sûr, la liste est loin d'être complète. Voici une collection d'endroits secrets pour prolonger le plaisir durant un séjour plus long et en profiter pour découvrir d’autres aspects de la ville, comme ses musées, ses canaux ou ses spécialités gastronomiques. Bruges est une ville qui se savoure à tout moment de l’année et qui vous laissera des souvenirs inoubliables.
Le château de Jehay, un joyau du patrimoine wallon
Lors de notre séjour en province de Liège, nous n'avons pas manqué de visiter le château de Jehay, situé sur la commune d’Amay. Ce site exceptionnel nous a fait voyager à travers 500 ans d’histoire, d’art et de nature. Voici les raisons qui nous ont conviancus de découvrir ce lieu unique en Europe.
Un château aux origines mystérieuses
Le château de Jehay, dans son état actuel, date du milieu du XVIe siècle, mais son origine exacte reste un mystère. On sait qu’il y avait une forteresse à cet endroit dès le XIIe siècle, mais on ignore où elle se trouvait précisément. Le domaine a appartenu à plusieurs familles nobles, dont les célèbres Merode et van den Steen. En 1978, le comte Guy van den Steen de Jehay a vendu le château, le parc et une partie de sa collection d’œuvres d’art à la province de Liège.
Un château au style architectural unique
Ce qui a d'emblée frappé notre regard, c’est l'architecture si particulière du château de Jehay, dite “en damier”. Le bâtiment est en effet recouvert de pierres blanches en calcaire et noires en gré disposées en alternance, ce qui lui confère un aspect graphique et élégant. Ce style est rare en Europe et témoigne du goût des propriétaires pour la Renaissance italienne. Le château était en restauration lors de notre visite et entouré d’un échafaudage, mais il reste visible depuis le parc.
Un château au riche patrimoine artistique
Le château de Jehay abrite une remarquable collection d’œuvres d’art, rassemblée par le comte Guy van den Steen de Jehay. On y trouve des peintures, des sculptures, des meubles, des tapisseries, des objets d’art populaire. Nous n'avons pu visiter l’intérieur du château car il n'est pas accessible au public pour le moment, mais il devrait rouvrir ses portes après les travaux. Toutefois, certaines collections sont visibles.
Un château au cœur d’un domaine verdoyant
Le château de Jehay est entouré d’un vaste parc de 22 hectares, où l’on peut se promener et admirer la nature. En raison des travaux, c'est donc là que nous avons passé le plus clair de la visite. Mais, cela en valait vraiment la peine. Le parc comprend plusieurs jardins thématiques, les jardins d'agréments à l'italienne avec ses sulptures et jets d'eau, le jardin potager, l'orangerie, le verger ou le jardin des senteurs. On y trouve aussi un étang, une roseraie et un labyrinthe. Le parc abrite une quinzaine d'arbres classés. Au coeur des jardins, nous avons découvert une construction étonnante : une glacière du XIXe siècle. Celle-ci permettait de conserver la glace récoltée en hiver.
Un château aux sculptures surprenantes
Le parc du château de Jehay est aussi un lieu d’exposition pour de superbes sculptures contemporaines, qui contrastent avec le cadre historique. Ces sculptures sont l’œuvre du comte Guy van den Steen de Jehay, qui était un sculpteur belge et le dernier propriétaire privé du château. On peut y admirer ses créations en bronze et en fer forgé, qui témoignent de son talent et de sa sensibilité artistique. Elles nous invitent à nous interroger sur le rapport entre l’art et la nature, le passé et le présent, le réel et l’imaginaire.
Le château de Jehay est vraiment un lieu à ne pas manquer. Il offre une expérience culturelle et divertissante, qui ravira toute la famille. Pour plus d’informations sur les horaires, les tarifs et les activités proposées, consultez les sites visitwallonia, Province de Liège ou encore la commune d'Amay.
Le château de Modave est un château situé près du village de Modave, en province de Liège, en Belgique. Il est aussi appelé château des Comtes de Marchin, du nom de la famille qui l’a restauré et embelli au XVIIe siècle. Le château de Modave est un exemple remarquable de l’architecture classique en Belgique. Il témoigne du goût et du raffinement des comtes de Marchin, qui firent du château une demeure de plaisance et de prestige.
Edifié au Moyen Age, sur un piton rocheux dominant la vallée du Hoyoux, il était à l’origine une forteresse médiévale, entourée de remparts et de tours. Il a subi plusieurs modifications au cours des siècles, notamment sous l’influence des styles gothique et renaissance.
La transformation la plus importante du château a lieu entre 1652 et 1673, sous l’impulsion du comte Jean-Gaspard-Ferdinand de Marchin, qui en fait sa résidence principale. Il confie les travaux à l’architecte Jean-Gaspard Chermanne, qui donne au château son aspect classique actuel. Il ajoute une façade symétrique, ornée de pilastres et de frontons, ainsi qu’un escalier monumental à l’intérieur. Il fait également aménager des jardins à la française, inspirés de ceux de Versailles.
Le château de Modave est un lieu chargé d’histoire, qui a traversé les siècles et les époques. Il conserve le souvenir des personnages qui y ont vécu ou séjourné, et qui ont marqué l’histoire de la Belgique et de l’Europe.
Une visite du château envoûtante
On arrive au château par un portail ouvert dans une muraille surmonté de la devise "Honni soit qui mal y pense". Une fois franchi, c'est un superbe château qui se découvre au milieu d'une cour d'honneur avec bassin et jet d'eau.
Ouvert au public toute l’année, le château de Modave propose une visite avec un audioguide disponible en huit langues. Lors de notre visite, nous avons parcouru les 25 salles du château, décorées avec soin et meublées avec des pièces d’époque. Nous avons particulièrement admiré les remarquables salons, les chambres à coucher, la chapelle, la bibliothèque et la salle des armes. Mais, c'est le plafond de la grande salle des gardes qui nous subjugue. Le château abrite également une collection de tapisseries, de peintures, de sculptures, de porcelaines, de faïences, de verreries, etc. Un regard par les fenêtres du château permet de découvrir un panorama exceptionnel sur la vallée du Hoyoux et les paysages environnants.
Les jardins à la française
Enfin, le château de Modave dispose de remarquables jardins réaménagés au XIXème siècle. Le parc à la française et les jardins ont été reconnus comme patrimoine exceptionnel Parcs & Jardins de Wallonie. Ils sont accessibles gratuitement pendant les heures d’ouverture du château. Une application est disponible et le site du château de Modave propose des séquences audios.
Le château de Modave est un lieu de charme et d’élégance, qui invite à la découverte et à la détente. Il constitue une visite enrichissante et agréable pour tous les âges et tous les goûts.
À partir de 1888, les villes d’Anvers, Liège et Namur sont dotées d’une position fortifiée neuve. Le Fort de Loncin est l’un des douze forts construits autour de Liège, en Belgique, en 3 ans de 1888 à 1891 selon les plans du général Henri Alexis Brialmont.
Construit prersque exclusivement en béton, le fort a la forme d’un triangle isocèle dont la base fait environ 300 mètres et les côtés 235 mètres. Un fossé de 8 mètres de largeur entoure le massif central où se concentre l’armement principal du fort protégé par des coupoles cuirassées. Les fossés, ainsi que l’entrée principale, étaient défendus par des petits canons de 57 mm placés sous des casemates en béton.
Bien entendu, tout y était prévu pour assurer la vie quotidienne de la garnison, soit 500 hommes (latrines, douches, cuisine, boulangerie, morgue).
C'est la guerre, le fort est héroïque
Le Fort de Loncin joue un rôle très important durant la Première Guerre mondiale, lors du siège de Liège par les troupes allemandes en août 1914. Une colonne allemande de 180 000 hommes, aidée par une lourde artillerie, parvient à faire tomber les autres forts liégeois. Héroïques, les soldats résistent près de deux semaines. Cette résistance tout à fait inattendue pour l'armée allemande les freine considérablement et donne le temps aux armées françaises de se positionner à la frontière.
Devenu le quartier général du général Leman, gouverneur de la place forte de Liège, qui coordonnait la résistance des forts face à l’invasion, il subit pendant 8 jours un bombardement intense (15 000 obus) et devient la cible privilégiée des Allemands. Le 15 août 1914, à 17h20, le fort est touché par un obus tiré par la « Grosse Bertha ». L’obus pénètre dans le massif central et provoque l’explosion des réserves de poudre du fort. Celle-ci est si violente qu’elle soulève le toit du fort et le projette à plusieurs dizaines de mètres. La plupart des soldats sont tués sur le coup, beaucoup sont ensevelis sous les décombres. Seuls quelques survivants sont extraits des ruines par les Allemands.
Le Fort de Loncin est resté dans l’histoire comme le symbole du courage et du sacrifice des soldats belges face à l’agresseur. Le général Leman, blessé et capturé par les Allemands, a refusé de se rendre et a déclaré : « Je n’ai pas capitulé, j’ai succombé ».
Le fort de Loncin, lieu de mémoire
C'est avec émotion que nous avons visité le Fort de Loncin qui est aujourd’hui sans aucun doute un lieu de mémoire important pour les générations qui n'ont pas connu la guerre. Géré par le Front de Sauvegarde du Fort de Loncin, une association qui œuvre à la conservation et à la valorisation du site, le fort est classé comme monument historique depuis 1936 et a été élevé au rang de nécropole nationale par le roi Philippe Ier en 2014.
Le parcours scénographique permet de revivre et ressentir le drame vécu par le fort et ses soldats en août 1914, en le situant dans son contexte historique.
La force émotionnelle de la visite repose également sur les vestiges du fort préservés dans l’état où ils se trouvaient après l’explosion. C'est assez surprenant de découvrir les impacts des obus sur les blindages, les déformations du béton, les traces de l’incendie. C'est là que l'on s'imagine le mieux le drame vécu par les soldats dans les couloirs et casemates du fort. L'attente du bombardement, le bruit des obus frappant le béton et le métal, les odeurs, la peur, l'explosion… La tombe collective de 350 soldats dont les corps n’ont jamais été retrouvés.
Le musée du fort présente également des objets rares et curieux liés à la vie et à la mort des soldats : mannequins en uniforme, armes d’époque, objets personnels retrouvés sur le champ de bataille…
Le Fort de Loncin, lieu chargé d’histoire et d’émotion, témoigne de la bravoure et du sacrifice des soldats belges durant la Première Guerre mondiale. Il constitue une visite incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à cette période ou qui souhaitent rendre hommage aux héros du fort.
Cité ardente, historique et moderne. De ses ruelles pittoresques aux trésors architecturaux, plonger au cœur d'une ville passionnante dans une ambiance chaleureuse, déguster ses gaufres et se laisser charmer par l'accueil authentique de ses habitants.
Liège est une ville francophone située au sud-est de la Belgique, au confluent de la Meuse et de l’Ourthe. Elle est le chef-lieu de la province de Liège et fait partie de l’Eurorégion Meuse-Rhin. Elle compte environ 200 000 habitants et est surnommée la Cité ardente, en référence à son dynamisme et à son esprit de résistance.
La Principauté de Liège, une riche histoire
Liège a une histoire riche et mouvementée, qui remonte à l’époque romaine. Elle fut longtemps la capitale d’une principauté ecclésiastique indépendante, dirigée par des princes-évêques. Elle connut un essor économique et culturel important aux XVIIe et XVIIIe siècles, grâce à son industrie métallurgique et à son rayonnement artistique. Elle fut aussi le théâtre de plusieurs événements marquants, comme le soulèvement des patriotes liégeois contre le prince-évêque en 1789, le siège héroïque de la citadelle par les troupes françaises en 1792, ou encore la résistance à l’invasion allemande en 1914 et en 1940.
Au coeur de la vallée
Liège est située au cœur d’une région vallonnée et boisée, traversée par deux cours d’eau : la Meuse et l’Ourthe. Elle bénéficie d’une position stratégique au carrefour des axes routiers et ferroviaires qui relient Bruxelles, Paris, Cologne et Amsterdam. Elle dispose également d’un aéroport international, situé à Bierset, à une dizaine de kilomètres du centre-ville.
Un centre ville tout en contraste
Le centre ville de Liège offre un mélange contrasté d’architecture ancienne et moderne, témoignant des différentes époques qui ont marqué son histoire. On peut y admirer des monuments comme la cathédrale Saint-Paul, le palais des princes-évêques, l’opéra royal de Wallonie, la gare des Guillemins ou encore la montagne de Bueren, un escalier monumental de 374 marches. On peut aussi y découvrir des musées comme le Grand Curtius, le musée de la vie wallonne, le musée d’art moderne et d’art contemporain ou encore le musée Tchantchès, dédié à la marionnette traditionnelle liégeoise.
La Montagne de Bueren
La Montagne de Bueren est un escalier qui relie le centre ville aux hauteurs de la citadelle. Il fut construit en 1881 pour permettre aux soldats d’accéder rapidement au fort. Il porte le nom du comte Vincent de Bueren, qui défendit Liège contre le duc Charles le Téméraire en 1468. On n'hésite pas à gravir les 374 marches car la vue est imprenable sur la ville et ses environs.
Un poumon vert à proximité du centre historique
Les coteaux de la citadelle sont un ensemble de collines qui surplombent la ville et qui abritent un patrimoine naturel et historique exceptionnel. On y trouve des vestiges du passé militaire de Liège, comme les fortifications médiévales ou les casemates du XVIIIe siècle. Les promenades balisées permettent d'en sillonner les espaces verts préservés, comme le parc Saint-Léonard ou les jardins botaniques. Après l'ascension de l'escalier de Bueren, c'est le lieu rêvé pour se détendre.
Le quartier hors-château et ses ruelles
Le quartier hors-château est un quartier historique situé entre le palais des princes-évêques et la Meuse. Il tire son nom du fait qu’il était situé hors des murs du château épiscopal. Il conserve un charme médiéval avec ses ruelles étroites et sinueuses, ses maisons anciennes et ses impasses secrètes. Il abrite également des lieux culturels comme le théâtre de l’Émulation ou la collégiale Saint-Barthélemy.
Le quartier hors-château est un lieu idéal pour se promener et découvrir le patrimoine liégeois. Il recèle une foule de trésors à découvrir. On peut y admirer des façades classées, des passages voûtés, des fontaines ou des sculptures. On peut aussi y flâner dans les boutiques d’antiquaires, d’artisans ou de produits locaux. On peut enfin y savourer la gastronomie régionale dans les nombreux restaurants et cafés qui jalonnent les rues. Le quartier hors-château est un quartier vivant et authentique.
Une gare des plus moderne
La gare des Guillemins est la principale gare ferroviaire de Liège. Elle a été inaugurée en 2009 après de très longs travaux et est l’œuvre de l’architecte espagnol Santiago Calatrava, qui est aussi peintre, sculpteur et plasticien. C’est une véritable prouesse architecturale, qui se caractérise par sa structure en verre et en acier, qui forme une voûte de 200 mètres de long et de 35 mètres de haut. Elle est considérée comme l’une des plus belles gares du monde et attire de nombreux visiteurs.
Un musée architectural à ciel ouvert
Liège présente une diversité architecturale qui reflète son histoire et sa culture. On peut y observer des styles allant du roman au contemporain, en passant par le gothique, le renaissance, le baroque, le néoclassique, l’art nouveau ou l’art déco. Parmi les exemples les plus remarquables, on peut citer la collégiale Saint-Denis de style roman, la Collégiale Saint-Barthélemy d'architecture rhéno-mosane, le palais Curtius de style renaissance mosane, l’hôtel de ville de style baroque, le palais de justice de style néoclassique, la maison Comblen de style art nouveau, ou encore la gare des Guillemins, de style contemporain.
Les gaufres de Liège
Liège est aussi célèbre pour sa gastronomie, et notamment pour ses gaufres. Les gaufres de Liège sont des gaufres épaisses et moelleuses, parsemées de morceaux de sucre perlé qui caramélisent à la cuisson. Elles sont délicieuses dégustées chaudes et nature, mais les plus gourmands les accompagneront de chocolat, de chantilly ou de fruits. Elles font partie du patrimoine culinaire liégeois et sont très appréciées par les habitants et les touristes. Je conseille de les découvrir à l'enseigne "Une gaufrette Saperlipopette !".
La Belgique est un pays qui offre de nombreuses possibilités de vacances, notamment sur sa côte qui s’étend sur 67 km entre la frontière française et la frontière néerlandaise. Parmi les quinze stations balnéaires belges, deux se distinguent par leur charme et leur élégance : De Haan et Knokke. Ces deux villes ont chacune leur caractère et leur atmosphère, et offrent des activités variées pour tous les goûts.
La localisation
De Haan est une station balnéaire située au centre de la côte belge, entre Ostende et Blankenberge. Elle est facilement accessible en voiture, en train ou en tramway côtier, qui relie toutes les stations balnéaires belges. De Haan est également proche du parc naturel du Zwin, qui abrite une réserve naturelle de dunes, de marais salants et d’oiseaux migrateurs.
Knokke est par contre située à l’extrême est de la côte belge, juste à côté de la frontière néerlandaise. Elle est également facilement accessible en voiture, en train ou en tramway côtier. Knokke est connue pour être la station la plus chic et la plus huppée de Belgique, avec ses boutiques de luxe, ses galeries d’art et ses casinos.
La plage
De Haan possède une belle plage de sable fin, qui s’étire sur 11 km de long et 50 à 80 mètres de large. C’est une plage familiale et tranquille, qui conserve le charme de la Belle Époque avec ses cabines de plage colorées. La plage offre aussi des activités sportives, comme le beach-volley, le tennis ou le golf. La plage est bordée par une digue piétonne, où l’on peut se promener ou faire du vélo.
Knokke possède également une belle plage de sable fin, mais moins longue que celle de De Haan. Elle est plus fréquentée par les touristes aisés, qui aiment se prélasser sur les transats ou dans les cabines de plage privées. La plage offre aussi des activités sportives, comme le char à voile, le kite-surf ou le stand-up paddle. Comme toutes les plages belges, elle est bordée par une longue digue piétonne.
Les maisons et leur architecture
De Haan se distingue par son patrimoine architectural exceptionnel, qui témoigne de l’histoire et du style de la station balnéaire. On peut admirer des maisons et des villas de style anglo-normand, art déco ou moderniste, qui datent du début du XXe siècle. Ces bâtiments sont souvent ornés de détails originaux, comme des tourelles, des bow-windows ou des balcons.
Knokke présente un contraste entre les anciennes maisons de pêcheurs et les immeubles modernes qui dominent le front de mer. On peut néanmoins trouver quelques exemples d’architecture remarquable, comme le casino ou le pavillon Siska, qui sont des œuvres d’architectes renommés. Knokke se caractérise aussi par ses villas de style anglo-normand du quartier du Zoute, qui appartiennent à l’élite bruxelloise et anversoise.
Le style de vie
De Haan est une station balnéaire qui a su préserver son authenticité et son atmosphère paisible. C’est un lieu idéal pour se ressourcer et profiter de la nature. De Haan attire surtout des familles avec enfants, des artistes et des amoureux du patrimoine.
Knokke est une station balnéaire qui a su se moderniser et se dynamiser. C’est un lieu idéal pour faire du shopping et sortir. Knokke se caractérise aussi par son ambiance festive et cosmopolite, qui attire les jeunes et les célébrités.
Le coût de la vie
De Haan est une station balnéaire qui offre un bon rapport qualité-prix, avec des tarifs abordables pour l’hébergement, la restauration et les loisirs. On peut trouver des hôtels, des chambres d’hôtes ou des campings pour tous les budgets. On peut aussi se régaler de spécialités locales, comme les moules-frites, les gaufres ou les bières belges, sans se ruiner.
PAr contrte, Knokke est une station balnéaire qui affiche des prix élevés, avec des tarifs élitistes pour l’hébergement, la restauration et les loisirs. On peut trouver des hôtels de luxe, des appartements de prestige ou des villas privées pour les plus fortunés. On peut aussi se faire plaisir avec des restaurants gastronomiques, des bars branchés ou des clubs exclusifs, mais il faut y mettre le prix.
De Haan et Knokke sont deux stations balnéaires belges qui offrent des expériences différentes aux vacanciers. De Haan est plus authentique et paisible, tandis que Knokke est plus moderne et animée. De Haan est plus adaptée aux familles et aux amateurs de nature, tandis que Knokke est plus adaptée aux couples et aux amateurs de luxe. De Haan est plus accessible financièrement, tandis que Knokke est plus onéreuse. Quelle que soit votre préférence, vous trouverez sûrement votre bonheur sur la côte belge !
Des trésors à chaque coin de rue, humour et authenticité, art, histoire, gastronomie... Bruxelles, la ville qui vous surprendra par sa diversité et son humour.
Bruxelles, la capitale de l’Europe et de la Belgique, est une ville qui ne laisse pas indifférent. Malgré d'importants travaux aux 19ème et 20ème siècles, elle a su préserver en partie son patrimoine historique et architectural, tout en se montrant ouverte à la modernité et à la diversité. Bruxelles offre une multitude de possibilités de visites : art, architecture, romantisme, nature, curiosité... Chacun y trouvera son compte. J'ai eu l'occasion de travailler à Bruxelles druant 15 ans et d'en découvrir de nombreuses facettes. Et je suis loin d'en avoir fait le tour. J'y retourne régulièrement avec ma compagne. Voici quelques lieux que nous aimons.
La Grand-Place de Bruxelles
C’est le cœur battant de la ville, et l’un des plus beaux ensembles architecturaux d’Europe. Pour moi, c'est la plus belle place du monde. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981, elle est entourée de splendides édifices, comme l’hôtel de ville gothique, la maison du roi qui abrite le musée de la ville, ou les maisons des corporations qui témoignent du passé commerçant de Bruxelles. La Grand-Place est aussi le lieu de nombreux événements culturels, comme le célèbre tapis de fleurs qui recouvre la place tous les deux ans au mois d’août, ou le spectacle son et lumière qui illumine les façades tous les soirs en décembre. Je vous conseille d'y revenir plusieurs fois et de prendre le temps d'observer chaque façade. Statues, sculptures, bas-relief, styles architecturaux... A chaque fois vous ferez de nouvelles découvertes. Au sommet de la tour de l'hôtel de ville, SAint-Michel terrasse le dragon.
Les galeries proches de la Grand-Place
A deux pas de la Grand-Place, se trouvent les galeries royales Saint-Hubert, les plus anciennes galeries marchandes couvertes d’Europe. Elles ont été inaugurées en 1847, et sont composées de trois parties : la galerie du Roi, la galerie de la Reine et la galerie des Princes. Elles abritent des boutiques élégantes, des librairies, des cafés et des cinémas. C’est un lieu idéal pour se promener à l’abri des intempéries, et pour admirer la verrière qui laisse entrer la lumière. Les galeries royales Saint-Hubert sont aussi le berceau du chocolat belge, puisque c’est là que Jean Neuhaus a inventé le praliné en 1912. En les traversant, on débouche sur l'Ilot sacré, le "ventre" de Bruxelles. Ses ruelles sont très animées et il est agréable de s'y balader. Vous y serez abordés pour entrer dans les restaurants que je ne conseille pas. Si vous voulez y trouver de l'insolite, allez vous rafraichir au délirium village.
La cathédrale Saints-Michel-et-Gudule
Un détour s'impose pour visiter la majestueuse cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, une des nombreuses églises de Bruxelles, elle domine le coeur de la ville. Elle est dédiée aux saints patrons de la ville : l’archange Michel et la sainte Gudule. Elle a été construite entre le 13ème et le 15ème siècle, dans un style gothique brabançon. Elle possède une façade imposante, flanquée de deux tours symétriques ce qui est assez inhabituel pour le style, et un intérieur majestueux, orné de vitraux, de sculptures et d’orgues. La cathédrale accueille régulièrement des concerts et des expositions.
Le Mont des Arts
Avec un peu de courage on gravit les marches des escaliers qui mènent au Mont des Arts. Et ça en vaut la peine ! Déjà pour l'incroyable vue panoramique sur le centre de Bruxelles depuis son jardin en terrasse, où se trouve une horloge florale et puis pour ses magnifiques musées. C'est le quartier culturel situé sur une colline qui domine le centre-ville. Il doit son nom au projet urbanistique initié par le roi Léopold II au début du 20ème siècle, qui visait à créer un ensemble monumental dédié aux arts et aux sciences. Aujourd’hui, le Mont des Arts regroupe plusieurs institutions culturelles prestigieuses, comme les musées royaux des Beaux-Arts, le musée Magritte, le musée du Cinquantenaire, le musée des instruments de musique ou encore la Bibliothèque royale. Un conseil : visitez le Coudenberg. Autrefois, l’impressionnant palais du Coudenberg dominait la ville de Bruxelles. Charles Quint y a habité. Malheureusement, en 1731, un terrible incendie l'a détruit et ses ruines ont disparu pendant de nombreuses années dans les sous-sols. Aujourd’hui, ces vestiges forment un site archéologique enchanteur constitué d’un réseau de salles et de passages souterrains. Descendez dans les sous-sols et flânez dans la rue Isabelle aujourd’hui souterraine. A la sortie, vous vous trouvez pratiquement devant le Palais royal.
Le Palais royal
Le Palais royal est la résidence officielle du roi des Belges, même s’il n’y habite pas. Il se trouve sur la place des Palais, face au parc de Bruxelles. Il a été construit au 19ème siècle, sur les ruines du palais du Coudenberg. Il présente une façade néoclassique ornée de statues et de colonnes. L’intérieur du palais est somptueux, décoré avec des œuvres d’art contemporain. Le palais est ouvert au public pendant l’été, et on peut y visiter les salles d’apparat, comme la salle du Trône, la salle du Conseil ou encore la salle des Glaces.
Le musée Magritte
En retournant vers le Mont des Arts, ne manquez surtout pas la visite du musée dédié à l’œuvre du célèbre peintre surréaliste belge René Magritte. Le musée Magritte est situé dans l’hôtel Altenloh, un bâtiment néoclassique du 18ème siècle, qui fait partie des musées royaux des Beaux-Arts. Le musée Magritte présente plus de 200 œuvres de l’artiste, dont des peintures, des dessins, des sculptures, des photographies et des films. Il retrace la vie et la carrière de Magritte, ainsi que son influence sur l’art contemporain. On peut y admirer ses œuvres les plus célèbres, comme “La trahison des images”, “Le fils de l’homme” ou “L’empire des lumières”.
Manneken-Pis et la BD, emblématiques de Bruxelles
L'emblème de la ville est ridiculement petit et gentiment vulgaire. Pourtant, les visiteurs du monde entier se bousculent pour le prendre en photo. Manneken-Pis est la statue d’un petit garçon qui fait pipi dans une fontaine. Selon la légende, il aurait sauvé la ville d’un incendie en éteignant la mèche d’une bombe avec son jet. Le Manneken-Pis possède une garde-robe de plus de 1000 costumes, qu’il change selon les occasions. On peut voir ses habits au musée de la ville, situé sur la Grand-Place. Le Manneken-Pis a aussi deux compagnons : le Zinneke-Pis, un chien qui fait pipi contre un poteau, et la Jeanneke-Pis, une petite fille qui fait pipi assise.
Bruxelles est aussi la capitale de la bande dessinée, et on peut le constater en se baladant dans les rues. En effet, de nombreux murs sont décorés de fresques représentant des personnages célèbres de la BD belge, comme Tintin, Astérix, Lucky Luke ou encore les Schtroumpfs. Il existe un parcours BD qui permet de découvrir ces œuvres d’art urbain, ainsi qu’un musée de la bande dessinée qui retrace l’histoire et l’évolution du 9ème art.
Le musée de la bande dessinée
Bien qu'il ne soit pas situé sur l'itinéraire ici décrit, le musée de la bande dessinée est un incontournable. Consacré à l’histoire et à la création de la BD belge et internationale, il est situé dans un ancien magasin de tissus, conçu par l’architecte Victor Horta dans le style art nouveau. Le musée de la bande dessinée propose une exposition permanente qui retrace l’évolution du 9ème art depuis ses origines jusqu’à nos jours, ainsi que des expositions temporaires qui mettent en valeur des auteurs ou des genres particuliers. On peut y découvrir les planches originales, les croquis, les scénarios et les objets dérivés de nombreux auteurs de BD, comme Hergé, Franquin, Peyo, Morris ou encore Schuiten.
Le Sablon et son église et son square
Le Sablon est un quartier élégant et animé de Bruxelles, qui doit son nom à l’église Notre-Dame du Sablon, un joyau de l’architecture gothique flamboyante. Cette église date du 15ème siècle, et abrite de magnifiques vitraux, des sculptures en bois polychrome et des tombeaux princiers. Elle est entourée d’un charmant square, où se tient un marché aux antiquités le week-end. Le Sablon est aussi réputé pour ses boutiques de chocolatiers renommés, comme Pierre Marcolini ou Wittamer. Mais méfiez-vous de la tentation car les prix tant des beaux objets du marché que des délicieux chocolats ou encore des menus des restaurants sont assez salés.
Un conseil : prenez le temps de flâner dans le suqre du Petit Sablon. De style néo-renaissance flamande, ce jardin fleuri est un bijou architectural. Les différentes corporations bruxelloises y sont personnifiées par 48 statues tandis que dix autres représentent les grands humanistes du XVIe siècle : Mercator, Ortélius... Un petit secret : neuf massifs de buis taillés représentent les neuf provinces belges de cette époque, il y en a dix aujourd'hui, ainsi qu’une couronne qui évoque le royaume. La fontaine au fond du jardin est un hommage aux comtes d’Egmont, résistants décapités au XVIe siècle pendant la tyrannie espagnole. Empruntez les escaliers pour vous retrouver au Parc d’Egmont.
Le quartier des Marolles
De la place du Sablon, baladez-vous dans les rues et ruelles entre les boutiques des antiquaires, passez devant l'ascenseur qui mène au Palais de justice, un imposant édifice néoclassique qui domine la ville, pour déboucher sur le quartier des Marolles. C'est le quartier populaire et authentique de Bruxelles, où l’on parle encore le bruxellois, un dialecte mêlant le français et le flamand. Il a été imortalisé par Hergé sur la première planche de Tintin et le Secret de la Lilcorne. C'est bien là que notre héros préféré achète la fameuse Licorne du capitaine Haddock de Moulinsart. Le quartier des Marolles est connu pour son marché aux puces quotidien, qui se tient sur la place du Jeu de Balle. On y trouve de tout : des meubles, des vêtements, des livres, des bibelots… C’est un lieu convivial et animé, où l’on peut faire des bonnes affaires ou simplement se balader. Un conseil : prenez un verre dans un des cafés qui entourent la place et écoutez les habitués parler le marole. Si vous avez le temps, dégustez une soupe à l'oignon et un pistolet au haché à la brasserie de la Clef d'Or.
Les parcs de Bruxelles
Bruxelles est une ville verte qui compte de nombreux parcs et jardins où il fait bon se détendre. Parmi eux, on peut citer :
Le jardin botanique, qui abrite une collection de plantes exotiques et indigènes dans une serre du 19ème siècle. Il accueille aussi des concerts et des expositions dans son ancien palais.
Le parc de Bruxelles, qui est le plus ancien parc public de la ville. Il s’étend sur 13 hectares entre le palais royal et le palais de la nation. Il est agrémenté de statues, de fontaines et d’un kiosque à musique.
Le parc d’Egmont, qui est un havre de paix au cœur du quartier royal. Il occupe le site d’un ancien palais du 16ème siècle, dont il reste quelques vestiges. Il possède une roseraie, un pavillon chinois et un restaurant gastronomique.
la liste est exhaustive mais on peut également faire de merveilleuse balades dans la forêt de Soignes, aux étangs d'Ixelles ou de Mellaerts, au bois de la Cambre, de Dieleghem, de Verrewinkel, au jardin colonial...
Des tas d'autres curiosités
Bruxelles est une ville pleine de surprises et d’humour, qui réserve quelques curiosités aux visiteurs attentifs. Parmi elles, on peut citer :
- Madame Chapeau, une statue d’une dame coiffée d’un chapeau extravagant, qui se trouve sur la place Anneessens. Elle rend hommage à une chanson populaire bruxelloise qui raconte l’histoire d’une veuve qui se fait voler son chapeau lors de la kermesse.
- Le théâtre royal de Toone, un théâtre de marionnettes qui perpétue la tradition du théâtre populaire bruxellois. Il se trouve dans une ancienne brasserie du 17ème siècle, et propose des spectacles en bruxellois ou en français, adaptés de pièces classiques ou contemporaines.
- Les ruelles de Bruxelles, qui sont des passages étroits et pittoresques qui relient les différentes parties de la ville. Elles portent souvent des noms évocateurs, comme la rue du Marché aux Fromages, la rue du Chien Marin ou la rue du Persil.
Bruxelles est un musée de l'architecture à ciel ouvert
Pour qui sait lever les yeux et observer, Bruxelles est une ville qui offre une grande diversité architecturale, témoignant de son histoire et de son identité. On peut y admirer des maisons de différents styles, comme :
- Le baroque, qui se caractérise par des façades ornées de sculptures, de colonnes et de frontons. On peut en voir sur la Grand-Place ou dans le quartier du Sablon.
- L’art nouveau, qui se distingue par des formes inspirées de la nature, des courbes et des couleurs. On peut en voir dans le quartier Saint-Gilles ou dans le quartier des Squares. Parmi les architectes les plus représentatifs de ce style, on peut citer Victor Horta ou Paul Hankar.
- L’art déco, qui se reconnaît par des formes géométriques, des motifs stylisés et des matériaux modernes. On peut en voir dans le quartier Louise ou dans le quartier Nord. Parmi les architectes les plus représentatifs de ce style, on peut citer Michel Polak ou Joseph Diongre.
L’Atomium
Situé en dehors de la ville, l’Atomium est l’un des symboles de Bruxelles et de l’Exposition universelle de 1958. Il représente un atome de fer agrandi 165 milliards de fois, et se compose de neuf sphères reliées par des tubes. Il mesure 102 mètres de haut, et offre une vue panoramique sur la ville depuis sa sphère supérieure, accessible par un ascenseur. L’Atomium abrite aussi des expositions permanentes et temporaires consacrées à l’histoire et à la culture belges. C'est un spectacle à lui tout seul. Pas très loin, si vous aimez avoir la tête dans les étoiles, pensez à visiter le Planétarium.
Quelques bonnes adresses
Il existe d'innombrables lieux bruxellois où l'on peut bien manger des spécialités succulentes et boire une des nombreuses bières belges. Voici quelques suggestions :
- La Fleur en Papier Doré est plus qu’un café. Cet estaminet, devenu au fil du temps une véritable caverne d’Ali Baba a les murs couverts d'un trésor d’objets, de tableaux et de textes rassemblés par Gérard van Bruaene.. On y découvre des photos d’Hergé, Jean Brusselmans, Mercel Broodthaers, René Magritte, une collection de tableaux de différents peintres en tout, pas moins de 418 objets les plus hétéroclites, sans oublier les aphorismes de Gérard van Bruaene peints à même le mur. On y boit des lambics artisanaux et on y mange le fameux stoemp.
- La Bécasse planqué au fond d'une ruelle est un estaminet rustique, jovial et très ancien. On s'y rend pour déguster un Lambic blanc dans des brocs en terre cuite émaillée et une Platte Kaas, célèbre tartine bruxelloise.
- Le Cirio, une brasserie traditionnelle belge qui vaut le détour. L'intérieur est dans un style architectural Art-Nouveau existant depuis 1886. Situé dans le centre historique de Bruxelles, non loin de la Grand-Place, on y va pour déguster une carbonnade mais surtout pour apprécier l'incontournable half en half, servi à raz du verre devant vous.
- Toujours dans un style art nouveau avec un intérieur éblouissant, le Falstaff. Classé monument historique depuis 2000, Le Falstaff est une véritable brasserie authentique bruxelloise. On y va pour déguster de délicieuses croquettes aux crevettes grises.
Voilà pour un tour très peu exhaustif de Bruxelles. On aurait encore pu y inclure le Cinquantenaire, le Quartier européen, les nombreux musées des plus royaux aux plus insolites, les serres du palais royal. On n'a volontairement pas trop parlé de la gastronomie et des incontournables à déguster : les gaufres de Bruxelles, le stoemp, le waterzooi, le chocolat, les biscuits et surtout... les frites. C’est une ville que nous adorons visiter et qui ne cesse de nous étonner et de nous séduire par sa richesse et sa diversité.
