Niché au cœur de la région d'Izmir, en Turquie, le village de Sirince, charmant bourg aux maisons de pierres et aux ruelles pavées est une véritable pépite.
Un héritage grec préservé
Sirince, anciennement connu sous le nom de Cirkinke(ce qui signifie "laide" en turc), a été rebaptisé pour lui donner une connotation plus positive : en 1926, le gouverneur d'Izmir de l'époque, Kazim Dirik, a donné au village son nom actuel, Sirince, qui signifie "gentillesse". Le village a longtemps été un lieu de coexistence pacifique entre les communautés turque et grecque. Après l'échange de populations entre la Grèce et la Turquie en 1923, de nombreux Grecs ont quitté Sirince, laissant derrière eux un riche patrimoine culturel.
Que voir à Sirince ?
Les maisons en pierre: L'architecture de Sirince est typiquement grecque, avec des maisons en pierre aux toits de tuiles rouges. Les ruelles étroites et sinueuses invitent à la flânerie et à la découverte.
L'église Saint-Jean-Baptiste: Ce bâtiment religieux, construit au XIXe siècle, surplombe le village. Avec ses coupoles, c'est l'un des plus beaux exemples de l'architecture religieuse grecque de la région.
Les boutiques d'artisanat: Sirince est réputé pour son artisanat local. Vous y trouverez de nombreux ateliers où sont créés des objets en céramique, des tapis, des bijoux et des produits cosmétiques naturels à base d'huile d'olive.
Les vignobles: Les collines environnantes sont couvertes de vignes. De nombreuses caves proposent des dégustations de vins locaux, réputés pour leur qualité.
La nature environnante: Sirince est entouré de paysages magnifiques.
Une ambiance authentique
Sirince a su préserver son authenticité et son charme d'antan. Loin de l'agitation des grandes villes, le village offre un cadre de vie paisible et reposant. On y rencontre des habitants chaleureux et accueillants ravis de partager leur culture et leurs traditions.
Sirince, village pittoresque, au riche passé, séduit par son charme et son ambiance unique.
Situé au cœur de la Turquie, le Parc national de Göreme et ses sites rupestres de Cappadoce constituent un véritable musée à ciel ouvert, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985. Ce paysage lunaire unique, façonné par l'érosion volcanique, offre un spectacle époustouflant de cheminées de fées, de vallées profondes et de formations rocheuses aux formes étranges.
Un paysage lunaire sculpté par le temps
Le parc national de Göreme est le résultat de millions d'années d'activité volcanique et d'érosion. Les coulées de lave, durcies et sculptées par le vent et la pluie, ont donné naissance à un paysage lunaire unique au monde. Les "cheminées de fées", ces formations rocheuses coniques surmontées d'un chapeau de pierre, sont emblématiques de la région. Ces paysages spectaculaires offrent un terrain de jeu idéal pour les randonneurs et les amateurs de photographie.
Des sanctuaires rupestres témoins d'une histoire millénaire
Les habitants de la région ont su tirer parti de ces formations rocheuses en creusant des habitations, des églises et des monastères. Les sanctuaires rupestres de Göreme sont de véritables trésors architecturaux et artistiques. Ornés de fresques colorées représentant des scènes bibliques, ils témoignent de la foi profonde des communautés chrétiennes qui vivaient autrefois dans la région. Les couleurs vives et les détails minutieux de ces peintures murales sont étonnamment bien conservés.
Des villages troglodytes, vestiges d'un passé lointain
De nombreux villages troglodytes sont disséminés dans le parc national de Göreme. Ces habitations creusées dans la roche offraient aux habitants une protection naturelle contre les intempéries et les ennemis. Aujourd'hui, certains de ces villages sont encore habités, tandis que d'autres ont été transformés en hôtels ou en musées. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir le mode de vie des anciens habitants de la région et admirer l'ingéniosité avec laquelle ils ont su s'adapter à leur environnement.
Le parc national de Göreme est une destination incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir un paysage unique au monde et s'imprégner de l'histoire de l'humanité. Que vous soyez passionné d'histoire, de randonnée, ou simplement en quête de dépaysement, vous serez émerveillé par la beauté de ce lieu.
Un château perché au cœur de la Cappadoce, des vues à couper le souffle, des maisons troglodytes accrochées aux falaises, un spectacle unique au monde.
Niché au cœur de la région de Cappadoce, en Turquie, Ortahisar se dresse fièrement sur un promontoire rocheux, dominant les vallées environnantes. Ce village pittoresque, aux maisons blanches accrochées aux parois de la falaise, est une curioisité à découvrir pour son histoire et son architecture troglodytique.
Un village troglodyte aux maisons blanches
Ortahisar, littéralement "château du milieu", doit son nom à sa position centrale dans la région. Le village s'est développé au fil des siècles autour d'un imposant rocher volcanique, creusé de nombreuses cavités. Les habitants ont habilement sculpté ces roches pour en faire des habitations, des églises et des entrepôts. Les maisons blanches d'Ortahisar, contrastant avec la couleur ocre des falaises, offrent un spectacle unique et enchanteur.
La forteresse d'Ortahisar : Un bastion naturel
Le cœur d'Ortahisar est occupé par une imposante forteresse naturelle. Ce rocher volcanique, d'une hauteur de 86 mètres, a été fortifié au cours des siècles. Les habitants s'y sont réfugiés à plusieurs reprises pour se protéger des invasions. Aujourd'hui, il est possible de monter au sommet de la forteresse pour profiter d'une vue panoramique exceptionnelle sur la région.
L'église de Saint-Théodore : Un trésor caché
Ortahisar abrite également de nombreux vestiges religieux, dont l'église de Saint-Théodore. Creusée dans la roche, cette église byzantine est ornée de fresques colorées représentant des scènes de la vie du Christ. Bien que partiellement endommagée, l'église de Saint-Théodore témoigne de la richesse du patrimoine religieux de la région.
Un panorama à couper le souffle
Depuis le sommet de la forteresse d'Ortahisar, le panorama est à couper le souffle. Les vallées de Cappadoce s'étendent à perte de vue, offrant un spectacle grandiose de cheminées de fées, de vallons verdoyants et de villages troglodytes. C'est un moment privilégié pour admirer la beauté de cette région unique au monde.
Une vallée aux mille secrets
Ortahisar est située au cœur d'une vallée fertile, parsemée de vignes et d'arbres fruitiers. De nombreux sentiers de randonnée permettent de découvrir les environs et d'explorer les vallées cachées. Entre les crêtes de tuf blanc et rose nous randonnons à travers vignes et vergers avec une vue sur le village traditionnel d’Ortahisar, surplombé par sa forteresse naturelle creusée dans un gigantesque rocher. Les amoureux de la nature pourront observer une faune et une flore variées, et les amateurs de photographie trouveront de nombreux sujets d'inspiration.
Ce village troglodyte, aux maisons blanches et à l'histoire millénaire, est un véritable havre de paix au cœur de la Cappadoce.
Loin des sentiers battus, dans la région de Cappadoce, se niche le village de Mustafapasha, anciennement connu sous le nom de Sinasos (ville du soleil).
Un mélange harmonieux de cultures
Le village a longtemps été un lieu de coexistence pacifique entre les communautés chrétiennes et musulmanes. Cette harmonie religieuse se reflète dans l'architecture et le patrimoine culturel de Mustafapasha.
Mustafapasha est un véritable musée à ciel ouvert. On se balade dans les rues de cette petite ville un peu oubliée en Capaddoce et pourtant, son architecture spectaculaire nous emporte. Bien sûr, le temps et la négligence ont fait leur oeuvre et de nombreuses maisons sont à l’abandon. En attendant une éventuelle restauration, la végétation et les nids d’oiseaux les ont envahies. Cependant, de nombreux bâtiments attirent notre regards. Ces maisons en pierre, aux façades ornées de sculptures et de motifs complexes et aux portes et murs recouverts de bleu sinasos témoignent d'un savoir-faire artisanal remarquable.
Sakir Pasa Medrese : Un joyau de l'architecture ottomane
Le Sakir Pasa Medrese est l'un des édifices les plus emblématiques de Mustafapasha. Ce complexe éducatif, fondé au XIXe siècle, est un exemple parfait de l'architecture ottomane. Son portail finement sculpté. Aujourd'hui, le medrese abrite une université moderne, mais il reste un lieu chargé d'histoire et de culture.
Mosquée Camii Kebir : Un témoin du passé
La mosquée Camii Kebir est un autre édifice incontournable de Mustafapasha. Construite au XVIIe siècle, elle possède un ancien minaret caractéristique de style seldjoukide. La mosquée est située en face du Sakir Pasa Medrese et offre un contraste intéressant entre les deux styles architecturaux.
Église Saint Constantin et Sainte Hélène : Un chef-d'œuvre de l'art byzantin
L'église Saint Constantin et Sainte Hélène est un véritable joyau de l'art byzantin. Construite au XIXe siècle, elle est ornée de magnifiques fresques représentant des scènes bibliques et des motifs géométriques. Les couleurs vives et les détails minutieux de ces peintures témoignent du talent des artistes qui les ont réalisées.
Mustafapasha est une destination idéale pour les voyageurs en quête d'authenticité et de découverte. Le village offre un cadre de vie paisible et authentique, loin de l'agitation des grandes villes, on s'y imprègne de l'atmosphère unique de la Cappadoce.
Le monastère de Gumusler : Un joyau byzantin caché en Cappadoce
Loin des sentiers battus, dans la région de Cappadoce en Turquie, se niche le monastère de Gumusler, un véritable trésor de l'architecture byzantine. Creusé dans la roche, ce complexe monastique offre un témoignage exceptionnel de la vie religieuse et culturelle de l'époque.
Un havre de paix au cœur de la Cappadoce
Le monastère de Gumusler, situé à environ 10 kilomètres de la ville de Nigde, est un joyau architectural méconnu. Datant de l'époque byzantine, il offre un aperçu fascinant de la vie monastique en Cappadoce. Ce complexe monastique, creusé dans la roche volcanique, est unique en son genre.
La cour à ciel ouvert : Un espace de vie et de contemplation
Le monastère de Gumusler se distingue par sa cour à ciel ouvert. Contrairement à d'autres monastères de la région qui disposent de réfectoires, celui-ci est organisé autour d'une cour centrale. Cet espace servait à la fois de lieu de vie et de contemplation pour les moines. Les bâtiments monastiques, tels que les cellules, les ateliers et les espaces de stockage, s'ouvraient sur cette cour, créant ainsi un ensemble harmonieux et fonctionnel.
L'église : Le cœur spirituel du monastère
Au cœur du complexe monastique se trouve l'église, le bâtiment le plus important. De plan cruciforme, elle est composée de quatre nefs fermées, ce qui lui confère une architecture unique. Les murs de l'église sont ornés de magnifiques fresques représentant des scènes bibliques, des saints et des personnages religieux. Ces peintures murales, réalisées par plusieurs artistes, témoignent d'un haut niveau de maîtrise technique et artistique.
Les fresques : Un témoignage vivant de la foi
Les fresques du monastère de Gumusler sont un véritable trésor artistique. Elles représentent des scènes de la vie du Christ, de la Vierge Marie et des saints. Les couleurs vives et les détails minutieux de ces peintures témoignent de la foi profonde des moines qui les ont réalisées. Les fresques sont également un document précieux pour l'étude de l'art byzantin et de la vie religieuse de l'époque.
Le monastère de Gumusler est un lieu chargé d'histoire et de spiritualité. Ses fresques, ses architectures et son atmosphère paisible en font un site incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir les richesses de la Cappadoce et de l'art byzantin.
A découvrir sur Un joyau byzantin caché en Cappadoce
Le monastère d'Alahan : Un joyau méconnu de l'architecture byzantine
Niché au cœur des montagnes d'Alahan, dans la province de Mersin en Turquie, se dresse le monastère d'Alahan, un véritable chef-d'œuvre de l'architecture byzantine. Loin des sentiers battus, ce site archéologique, considéré comme la réalisation la plus aboutie des tailleurs de pierre et des sculpteurs isauriens, offre un voyage dans le temps exceptionnel à la découverte d'une civilisation florissante et d'une foi profondément enracinée.
Un sanctuaire hors du temps
Construit au Ve siècle après J.-C., le monastère d'Alahan était un lieu de pèlerinage important. Situé à plus de 1200 mètres d'altitude, il offrait un cadre propice à la méditation et à la prière. Bien que partiellement abandonné au VIIe siècle, le site est remarquablement bien conservé et offre un témoignage exceptionnel de l'art byzantin.
L'église des Évangélistes : Un chef-d'œuvre de l'architecture religieuse
L'église des Évangélistes, bien qu'en très mauvais état, est l'un des bâtiments les plus remarquables du monastère. Sa façade est ornée de reliefs représentant des scènes bibliques et des motifs géométriques. À l'intérieur, de magnifiques fresques décorent les murs et les voûtes, témoignant d'un haut niveau de maîtrise technique et artistique.
Le portail : Une entrée majestueuse
Le portail de l'église des Évangélistes est une véritable œuvre d'art. Sculpté dans la pierre, il est orné de motifs complexes et de représentations de personnages bibliques : au centre, le visage du Christ dans un médaillon est entouré de deux anges et sur les montants on découvre les archanges Michel et Gabriel, des aigles, un taureau, des poissons, des hommes.... Ce portail monumental témoigne de l'importance accordée à l'entrée de ce lieu sacré.
La basilique : Un lieu de culte grandiose
La basilique est le cœur du monastère. Ce vaste édifice religieux pouvait accueillir de nombreux fidèles. Ses dimensions impressionnantes et son architecture raffinée témoignent de l'importance de ce lieu de culte. Bien que partiellement ruinée, la basilique offre toujours une vision saisissante de ce qu'elle fut autrefois.
Le baptistère : Un lieu de purification
Le baptistère est un élément essentiel de tout complexe religieux byzantin. Celui d'Alahan est composé de deux chapelles.
La grande église : Un sanctuaire majestueux
La grande église est l'édifice le plus imposant du monastère. Ses dimensions colossales et son architecture complexe en font un véritable chef-d'œuvre de l'art byzantin. Bien que partiellement ruinée, la grande église offre toujours une vision saisissante de ce qu'elle fut autrefois. Elle était sans doute surmontée d'une coupole aujourd'hui disparue.
Le monastère d'Alahan est un site archéologique d'une grande richesse. Ses vestiges exceptionnellement bien conservés offrent un témoignage unique de l'art et de la culture byzantins. Si vous êtes passionné d'histoire et d'architecture, ce lieu est une étape incontournable lors de votre voyage en Turquie.
A découvrir sur Alahan, un monastère dans les montagnes
Sur les rives de la rivière Kestros, en Turquie, se dresse l'ancienne cité de Pergé, autrefois capitale de la Pamphylie. Fondée au XIIe siècle avant J.-C., elle connut son apogée sous l'Empire romain, devenant l'une des villes les plus importantes et les plus prospères d'Anatolie. Aujourd'hui, ses vestiges majestueux, admirablement conservés invitent à la découverte d'une civilisation raffinée et ingénieuse.
Un théâtre romain aux dimensions impressionnantes
Prenez place dans les gradins du théâtre de Pergé, capable d'accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs. Construit au IIe siècle après J.-C., il est l'un des plus grands et des mieux conservés d'Asie Mineure. Imaginez les représentations théâtrales, les concerts et les combats de gladiateurs qui s'y déroulaient autrefois. Admirez la scène monumentale, ornée de statues et de niches, et laissez-vous transporter par l'acoustique exceptionnelle du lieu.
Des jeux dans un stade grandiose
On pénêtre dans l'impressionnant stade de Pergé, construit au IIe siècle après J.-C. et pouvant accueillir jusqu'à 12 000 spectateurs. Long de 342 mètres et large de 21 mètres, il était le théâtre de jeux athlétiques et de courses de chars. On imagine aisément la ferveur et l'excitation de la foule qui encourageait ses athlètes favoris. Les gradins en pierre, les couloirs et les niches qui ornaient autrefois l'édifice laissent entrevoir l'atmosphère qui devait régner ici lors des grandes compétitions sportives de l'Antiquité.
Une cité fortifiée : les murailles de Pergé
3,5 kilomètres de murailles entouraient autrefois la cité de Pergé. Construites au IIe siècle avant J.-C., elles étaient percées de 40 tours et de 16 portes. Les murs arboraient de nombreuses statues. Des vestiges imposants de ces fortifications qui protégeaient la ville des invasions ennemies il reste deux tours ovales à trois étages tandis que l'entrée actuelle de la ville dispose d'un arc de triomphe en son centre.
Un havre de détente : les thermes
Les thermes de Pergé, un complexe thermal grandiose construit au IIe siècle après J.-C. comprenaient différentes salles chaudes, froides et tièdes, des bassins de baignade et des espaces de massage. Les habitants de la cité venaient s'y relaxer et se soigner. On peu y découvrir les mosaïques et les sculptures qui ornaient autrefois les murs et les sols et le système de chauffage par le sol est bien visible.
Sur les traces des premiers chrétiens : Les basiliques de Pergé
Deux basiliques chrétiennes datant du Ve et du VIe siècle après J.-C. Pendant de nombreuses années, la ville a été une destination prisée des chrétiens du fait que SAint-Paul y a prononcé son premier discours en 46 après J.C.
La majestueuse voie à colonnes et la fontaine monumentale
La voie à colonnes, une avenue de 300 mètres de long bordée de plus de 60 colonnes corinthiennes était le lieu où marchands et habitants de la cité déambulaient sous les élégantes colonnades. Elle débouche sur une fontaine monumentale qui ornait autrefois l'extrémité de la voie. Avec un peu d'imagination, on peut imaginer l'atmosphère animée de ce centre commercial et social de la cité antique.
D'autres vestiges attirent le regard : un magnifique nymphée, l'agora... et pourtant, Pergé n'est qu'un aperçu des trésors que recèle cette région riche en histoire et en culture. Les vestiges de cette citée antique nous font voyager dnas le temps.
Surplombant fièrement la mer Méditerranée, dans la province turque de Mersin, se dresse la majestueuse Forteresse de Mamure Kalesi. Construite au XIIIe siècle par les souverains du royaume arménien de Cilicie sur les fondations d'une ancienne forteresse romaine, elle fut ensuite modifiée par les Karamanoglus au XIVe siècle. Véritable sentinelle de pierre, Mamure Kalesi a traversé les âges, témoin des bouleversements politiques et des mouvements de populations qui ont façonné la région. Aujourd'hui, elle invite les visiteurs à un voyage fascinant dans le temps, à la découverte d'un pan de l'histoire riche et mouvementée de la Turquie.
Dès les portes de Mamure Kalesi franchies, on se laisse transporter dans un univers médiéval. Ses 39 tours et bastions, reliés entre eux par de larges remparts, nous racontent des histoires de batailles et de conquêtes. Chacune de ses trois vastes cours intérieures dégage une atmosphère unique. Dans la cour ouest, on peut admirer la petite mosquée à un seul minaret et les vestiges d'un bain turc. La cour est abrite un phare, tandis que la cour sud offre une vue imprenable sur la Méditerranée.
Un havre de paix au bord de la mer
Les escaliers sont dangereux car fortement délabrés mais, si on ose les prendre pour se promener le long des remparts de Mamure Kalesi on aura la chance de profiter d'une vue panoramique sur la ville et la mer. Imaginer les caravaniers et les navires qui autrefois sillonnaient ces routes maritimes, se laisser bercer par le bruit des vagues et admirer le coucher de soleil sur la Méditerranée. C'est un spectacle inoubliable qui nous transporte hors du temps.
Mamure Kalesi est plus qu'une simple forteresse, c'est un impressionnant joyau architectural et historique qui nous transporte dans un autre temps.
Ephèse où l'on voyage au cœur de l'Anatolie antique
Ephèse, joyau de l'Ionie antique, se dresse fièrement sur la côte ouest de la Turquie, à environ 80 kilomètres au sud d'Izmir. Millénaire, autrefois l'une des plus importantes et des plus prospères du monde grec, cette cité qui a compté jusqu'à 200 000 habitants nous invite à un voyage inoubliable dans le temps. Ses vestiges majestueux, admirablement conservés, racontent des histoires captivantes. Elle héberge les restes d'une des sept merveilles du monde : le temple d’Artémis.
Le site web d'Éphèse qui contient beaucoup d'information sur les sites à visiter dans la région.
Sur les traces des puissants : La Voie Sacrée, artère pulsante d'Ephèse
D'abord fouler avec émotion les pavés de la Voie Sacrée, artère principale d'Ephèse qui s'étendait sur près d'un kilomètre. Cette avenue grandiose, large de 11 mètres, jadis éclairée la nuit, était le cœur vibrant de la cité antique. Bordée de temples, de boutiques, de monuments et de fontaines, elle était le théâtre de la vie quotidienne et des processions religieuses. Aujourd'hui, en parcourant ses vestiges, on s'imagine presque entendre les échos des pas des marchands, des soldats et des pèlerins qui l'empruntaient autrefois.
Spectacles grandioses et combats de gladiateurs : L'imposant amphithéâtre
une allée de pins nous mène au pied de la colline de Saint-Pancrace ou se dresse l'amphithéâtre d'Ephèse. Avec ses 25 000 places assises, haut de 28 m et large de 145 m, il était l'un des plus grands du monde antique. Sur sa scène monumentale se sont déroulés des spectacles grandioses, des combats de gladiateurs et des exécutions publiques. En arpentant ses gradins et en admirant son architecture remarquable, on imagine la ferveur et l'excitation qui régnaient lors de ces événements. Des réunions politiques, philosophiques et religieuses s'y tenait. On dit que Saint-Paul, prêchant le christianisme, y déclencha une émeute.
Splendeur et raffinement : La somptueuse rue de Marbre
La rue de Marbre, une avenue somptueuse pavée de dalles de marbre blanc qui menait autrefois à la bibliothèque de Celsus est définitivement marquée par le passage des chariots romains. Bordée de statues, de fontaines et de boutiques luxueuses, elle témoigne de l'opulence et du raffinement qui régnaient à Ephèse. Aujourd'hui, ses vestiges nous transportent dans l'atmosphère élégante de la cité antique et nous rappellent la grandeur de son passé.
Sanctuaire du savoir : La bibliothèque de Celsus, une merveille architecturale
La bibliothèque de Celsus, érigée au 2ème siècle après J.-C., était un véritable joyau architectural. Sa façade majestueuse, ornée de sculptures et de niches, abritait une collection de plus de 12 000 rouleaux de papyrus. Si aujourd'hui elle n'est plus qu'une ruine, elle conserve encore son aura de grandeur et nous rappelle l'importance du savoir dans le monde antique. Nous y avaons remarqué une très jolie muse moderne se faisant photographier au milieu des statues anciennes.
Vie quotidienne et ruelles animées : La rue des Courètes
Loin des monuments grandioses, la rue des Courètes offre un aperçu de la vie quotidienne des habitants d'Ephèse. Bordée de maisons, d'ateliers et de boutiques, elle nous plonge dans l'atmosphère animée de la cité antique. L'occasion de découvrir des vestiges de maisons typiques, d'ateliers d'artisans et de boutiques où se vendaient produits alimentaires, vêtements et objets du quotidien. Et même des maisons closes et d'étonnantes latrines.
Temple dédié à l'empereur : Le temple d'Hadrien
Situé à l'entrée de la ville antique, le temple d'Hadrien fut construit au 2ème siècle après J.-C. pour célébrer la visite de l'empereur romain. Il ne subsiste aujourd'hui que quelques colonnes et fragments de frises, mais son architecture grandiose laisse deviner sa splendeur passée.
Un habitat ingénieux : Les maisons des terrasses
Sur les pentes de la colline de Saint-Pancrace, les maisons des terrasses offraient un habitat ingénieux aux habitants d'Ephèse. Construites sur plusieurs niveaux, elles permettaient d'optimiser l'espace et de profiter d'une vue imprenable sur la ville et la mer. Leurs vestiges, bien que fragilisés, nous renseignent sur l'organisation de la vie quotidienne et sur l'ingéniosité des constructeurs de l'époque.
Podcast : le site d'Éphèse
Ephèse n'est qu'un aperçu des trésors que recèle cette région riche en histoire et en culture. Ces vieilles pierres nous transportent dans un voyage éblouissant à travers les siècles.
Didim, nichée sur les rives ensoleillées de la mer Égée, est une ville turque encore méconnue. Pourtant, elle recèle des trésors historiques, des paysages sublimes et une ambiance chaleureuse qui ont su nous charmer nous qui aimons l'authenticité.
Entre mer et montagne
Didim se situe dans la province d'Aydin, dans l'ouest de la Turquie. Sa situation privilégiée, à la fois bordée par la mer et adossée aux monts Taurus, lui confère un cadre naturel exceptionnel.
Sur les traces des civilisations antiques
Terre d'histoire riche, Didim abrite les vestiges de l'ancienne cité grecque de Milet, l'un des plus importants centres culturels et commerciaux de l'Antiquité. Le temple d'Apollon, avec ses colonnes majestueuses, est un incontournable pour les amateurs d'archéologie. On n'a pas manqué le théâtre romain, qui accueille encore aujourd'hui des spectacles et des événements culturels.
Des plages paradisiaques pour se détendre
Didim est avant tout une destination de rêve pour les amateurs de farniente. Ses plages de sable fin s'étendent sur des kilomètres, offrant un cadre idyllique pour bronzer, se baigner et pratiquer des sports nautiques. La plage d'Altinkum, surnommée "sable d'or", est la plus célèbre de la région. Des criques plus sauvages et des petits ports pittoresques se nichent également le long de la côte, pour ceux qui recherchent un havre de paix.
Un lieu de spiritualité : La Mosquée de Mavi Cami
La Mosquée de Mavi Cami, avec son architecture ottomane traditionnelle et ses tuiles bleues scintillantes, est un symbole de la culture et de la religion turques. Sa cour intérieure paisible et son atmosphère sereine invitent à la contemplation et à la méditation.
L'authentique
En villégiature chez des amis turques, nous avons eu l'honneur d'être invités dans le village ancestral sur la montagne où nous avons découvert la vie authentique de cultivateurs.
Didim, entre histoire, nature et farniente est une destination idéale. Pour ceux qui recherchent un voyage authentique et dépaysant, elle a de quoi combler tous les désirs.
Antalya : Une escapade enchantée sur la Riviera turque
Antalya, capitale de la province du même nom, se dresse fièrement sur les rives de la mer Méditerranée, offrant un havre de beauté et d'histoire. Une "Perle de la Méditerranée" qui attire par ses plages de sable fin, ses eaux turquoise cristallines et ses vestiges antiques fascinants.
Fondée en 150 avant JC par Attale II, roi de Bergame, la ville dispose d'une situation hautement stratégique qui jsutifie la construction de fortifications importantes. Elle devient très propsère sous l'empire romain au IIIe siècle. Enfin sous l'empire byzantin, son port deviendra une source importante de commerce. Les turcs et les ottomans s'y succéderont. Elle se développe considérablement au XXe siècle en raison de migrations économiques.
Plongez au cœur de l'histoire à la Place de la République
La Place de la République, véritable centre névralgique de la ville, nous transporte dans un voyage à travers le temps. On y admire la Tour de l'Horloge, symbole emblématique d'Antalya, datant du 13ème siècle et on flâne sous les arcades de la porte d'Hadrien, monument romain remarquable qui ornait autrefois l'entrée principale de la ville antique.
La Porte d'Hadrien : Un témoin du passé glorieux
Construite en 130 après J.-C. pour célébrer la visite de l'empereur Hadrien, la Porte d'Hadrien se dresse comme un gardien des temps. Ses trois arches majestueuses, ornées de sculptures et d'inscriptions, content les récits d'une époque révolue. Pour un peu, surgiraient des images de caravanes et des légions romaines franchissant ce passage, reliant l'Orient à l'Occident.
Kaleici et ses ruelles : Un labyrinthe de charme
On se perd dans le dédale des ruelles pittoresques de Kaleici, la vieille ville d'Antalya, charmés par les maisons aux façades colorées, les boutiques artisanales et les cafés accueillants. A chaque coin de rue, un nouveau trésor se dévoile, une mosquée discrète ou une fontaine rafraîchissante.
La Kaleici Marina : Un havre de paix au bord de l'eau
La Kaleici Marina, nichée au pied des falaises de la vieille ville, abrite des bateaux multicolores qui se balancent doucement au gré des vagues. On profite d'un délicieux repas dans l'un des nombreux restaurants surplombant la marina, savourant la fraîcheur des produits de la mer et la vue imprenable sur la Méditerranée.
Antalya n'est qu'un aperçu des merveilles que recèle la Turquie, pays aux mille et une facettes, où histoire, culture et nature se mêlent pour créer une symphonie inoubliable.