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Lac Burera (Rwanda)

21 Juillet 2012

Les lacs Burera et Ruhondo

Les lacs


A proximité du territoire des gorilles et des volcans, les lacs Burera et Ruhondo offrent un spectacle rare. Ils sont entourés des hautes collines des Virunga et plusieurs cascades y sont spectaculaires. Les eaux profondes entourent des îles qui, en période de brume, semblent flotter dans l’espace.

Va et vient


Les pêcheurs s’y déplacent dans des embarcations traditionnelles, les pirogues tandis que de nombreux oiseaux, des martins-pêcheurs aux pélicans, y font des va et vient incessants.

Hôtel pour (très) riches


Le magnifique Virunga Safari Lodge, situé sur une colline magnifique, dispose de huit bungalows avec une vue panoramique sur les volcans des Virunga et les lacs Ruhondo et Bulera. Les jardins en terrasses sur cette crête de haute colline sont magnifiques… Cet hôtel se définit comme étant écologique mais...

Esclavage


Ce qu’on ne dit pas sur le site, c’est que pour ne pas être dépendant de l’énergie pour monter l’eau des douches à cette altitude, l’hôtel exploite les villageois qui transportent sur la tête jusqu’à 40 litres d’eau sur plusieurs kilomètres de chemins pentus. Ceci pour le confort de personnes qui paient entre 700 et 1200 dollars la nuit et accèdent au lieu en hélicoptère. Qu'en penser?

Parc national des volcans (Rwanda)

13 Juillet 2012

Joyeux anniversaire: 50 ans

13 juillet


Et voilà, aujourd'hui, vendredi 13, voici exactement 50 ans que je suis né un... vendredi 13. Comme à Bali, il y a deux ans, jour pour jour, nous nous levons tôt pour nous lancer à l'assaut d'un volcan. Cette fois, pas pour admirer le lever du soleil mais pour suivre, dans son univers, l'un des plus étonnant animal qui soit: le gorille.

Danseurs Intore


Nous désespérions de pouvoir applaudir les fameux danseurs Intore. A peine arrivés au point de ralliement pour la visite des gorilles qu'une troupe de musiciens et danseurs prennent possession de la place. La musique et la danse jouent un rôle important dans les traditions de la culture rwandaise. Les Rwandais ont une variété de musiques et de danses qui célèbrent l'excellence et le courage. Leurs chansons sont pleines d'humour ou racontent la chasse. La plupart des danses de cérémonie sont accompagnées par un orchestre de 7 à 9 tambours qui produit une explosion de rythmes.
Créée il y a plusieurs siècles, les Intore ( les élus ) se produisaient autrefois en exclusivité pour le roi.

Le volcan


Le responsable des guides répartit les nombreux visiteurs en groupes de huit et nous indique nos guides. Ceux-ci nous expliquent le protocole. Chaque groupe de gorilles "reçoit" au maximum une visite par jour. La durée de la visite est fixée à 1 heure pour éviter que les gorilles ne soient trop longtemps exposés à nos microbes ainsi que pour minimiser le stress.
En jeep, nous montons, accompagné du guide, jusqu'au parking, à une altitude d'environ 2500m. Il faut passer par une piste abominable. Des rochers affleurent de tous côtés, je ne sais même plus où poser les roues. La voiture est vraiment exceptionnelle. A partir de cet endroit, c'est à pied que l'on monte tout d'abord à travers champs jusqu'au mur qui fait office de frontière entre le territoire des gorilles et les terres des paysans avoisinantes. Le mur permet aussi de protéger les cultures des buffles qui mangeraient et détruiraient toutes les cultures. Sur le mur, sont disposées des ruches. Nous sommes huit touristes dans le groupe mais accompagnés de deux guides et d’un traqueur armé en raison des animaux sauvages comme les éléphants et les buffles qui pourraient charger. Peut-être y a-t-il une autre raison car en cette période, les rebelles sont de l'autre côté de la montagne, au Congo.
Lors de l'ascension du Bisoke, on passe dans une forêt d'Hagenia et d'Hypericum. Le paysage, derrière nous, est à couper le souffle et de toutes les forêts tropicales primaires que nous avons traversées, celle-ci est la plus belle. Nous nous déplaçons entre les lianes suspendues, au milieu des hagenias couverts de mousse et entre les lobélies géantes qui foisonnent sous ce climat tropical. La seule épine sur notre chemin, ce sont les orties qui sont énormes et qui nous agressent même au travers de nos vêtements.
Après une dizaine de minutes, nous rencontrons d'autres traqueurs. Ceux-ci sont partis avant nous en repérage. Ils ont débusqué les gorilles et nous sommes invités à les suivre après avoir laissé nos sacs et bâtons. Ils nous tracent un chemin à coups de machette. Régulièrement, nous entendons un grognement, signe que nous sommes proches.

Les gorilles


Tout à coup, au détour du chemin, une énorme masse nous surplombe. C'est Charles, le mâle dominant de la troupe, le dos recouvert de poils argentés. Le silence se fait, chacun retient son souffle et nos pas se font plus précis. Un peu plus loin, une femelle et son petit accompagnés d'un jeune se nourrissent en nous tournant le dos. Curieusement, ils semblent nous snober. Les appareils photos mitraillent la scène qui n'est que de courte durée car toute la petite troupe de gorilles a terminé son repas et décide de se trouver un bon endroit de sieste. Une poursuite mémorable s'engage. Les gorilles se déplacent dans la forêt dense comme des anguilles. C'est loin d'être notre cas. Les traqueurs se débattent avec les branches, on se plie en quatre pour passer dans les petites percées. Le sol est instable et la terre meuble se dérobe sous nos pas. On glisse, on se rattrape à ce qu'on peut et qui semble résister à notre traction mais pas toujours. Soudain, les gorilles s'arrêtent, ils sont proches. On respire, on sort l'appareil photo mais coquins, ils filent sous les feuilles, descendent une pente abrupte et en quelques secondes, on les voit disparaître sous la végétation dans la montée opposée. C'est reparti pour une folle poursuite. Finalement, après plus d'une heure de cache-cache, Charles s'arrête sous une hutte naturelle, nous laisse admirer sa splendide musculature et après quelques minutes, fait mine de partir. De nouveau, les gars à la machette se précipitent pour dégager le passage mais, soudain, le gorille de 200 kilos fait volte-face, se dresse sur ses pattes antérieures, charge en hurlant. Nos deux téméraires font vite marche arrière tandis que nous qui étions déjà prêts à suivre, nous faisons tout petits. Charles se couche alors sur le dos, dans le chemin que nous devons emprunter. Esquisse-t-il un sourire ironique lorsqu'il nous regarde? Nous ne bougeons plus et après quelques minutes, c'est l'enchantement, toute la petite famille se regroupe. Un jeune mâle fait le singe dans un arbre, une femelle arrive avec son bébé sur le dos, un autre jeune joue avec les lianes, le deuxième mâle adulte est derrière nous. Génial! Nous en profitons pleinement et apprécions ce merveilleux moment. Finalement, Charles et sa petite troupe s'en vont. Nous avons passé plus de deux heures en leur compagnie. Sur le chemin du retour, No-problem (c'est le nom d'un gorille qui a adopté les touristes) nous attend, couché sur le dos, souriant pour les photos. Nous sommes à 50 centimètres de lui. Extraordinaire. On se repassera "Gorilles dans la brume" de Michael Apted ou mieux, on relira le récit autobiographique de Dian Fossey.

Vers Muzanze (Rwanda)

12 Juillet 2012

Sur la route des volcans

Après avoir raccompagné Papy chez lui et en espérant que les problèmes de batterie soient définitivement derrière nous, nous nous mettons en route et découvrons encore de nouveaux paysages tout en scrutant à l'horizon, la chaîne des volcans. En cours de route, nous croisons des laveurs de légumes qui construisent de curieuses pyramides de carottes. Plus loin, le paysage change encore et à la vue des enclos en blocs de pierre de lave nous savons être entrés dans la région des volcans. A Musanze, le centre d'accueil Fatima nous propose une jolie suite pour 17000 francs rwandais (21€).

Gisenyi (Rwanda)

11 Juillet 2012

Au bout de la piste: Gisenyi

En panne


Nous devions aujourd'hui nous rendre à Muzanze mais la voiture n'a pas voulu démarrer. Il a fallu faire appel à la gentillesse des rwandais pour pousser la voiture mais une fois arrivés à Kivu beach, de nouveau, la batterie nous a lachés. Heureusement, Jimmy, notre hôte, a fait intervenir toute une troupe de mécaniciens dont Papy qui a découvert l'orignie du problème: un câble détaché et une batterie quasi vide. Après avoir fait le plein d'acide et constaté que tout est possible pour un rwandais nous avons pu reprendre notre route.

Chauve-souris


Gisenyi était au Rwanda ce que Nice ou Cannes sont à la France. Une destination de villégiature privilégiée, avec une grande allée bordée de palmiers longeant la plage. On est surpris en sortant de la voiture par les cris venant des palmiers. Ceux-ci sont bondés de chauve-souris géantes qui nichent là dans un vacarme d'enfer. Les bords du lac sont fleuris et jonchés de somptueuses villas datant un peu. au bout de la plage, l'hôtel Serena et de l'autre côté, au bout de la jetée, Goma où tout semble calme malgré la menace des rebelles insurgés tout proches.

Kibuye (Rwanda)

10 Juillet 2012

Bukavu sur le lac Kivu

Kibuye


Kibuye est à l’ouest du pays, sur le bord du lac Kivu. Elle possède des paysages des plus époustouflants. Il y a encore peu d’hôtels, comparativement à Gisenyi et Ruhengeri, mais elle se développe assez rapidement.
Kibuye, a été le théâtre de massacres abominables pendant le génocide aujourd'hui, redevenue un endroit calme où les enfants vont nager dans le lac.
Nous avons pu apprécier la beauté du paysage en suivant la côte à bord d’un bateau. De nombreux oiseaux profitent des bords du lac comme le magnifique martin pêcheur pie, l’aigle, la grue… De nombreuses îles sont éparpillées sur le lac.

Le lac Kivu


Le lac Kivu est l'un des Grands Lacs africains. Il se trouve sur la frontière entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Le lac couvre une superficie totale de quelque 2700 km² et se situe à une hauteur de 1460 mètres au dessus du niveau de la mer. Le lit du lac se trouve sur la vallée du Rift qui subit des pressions, provoquant l'activité volcanique dans la région, et le rend particulièrement profond: sa profondeur maximum est de 480 m. Entouré de majestueuses montagnes, on y pêche de nombreuses espèces de poissons indigènes comme des Barbus, Clarias, ainsi que l'excellent tilapia du Nil.

Kinazi (Rwanda)

08 Juillet 2012

Le sud humide de Kigali

Aujourd'hui, rien n'étant prévu au programme, nous suivons nos hôtes qui nous font découvrir le terrain où ils construiront leur future maison puis, Jimmy se dirige, un peu à l'aventure, en direction du sud de la capitale dans la région de Kinazi sur la route de Nyamata. Une région assez différente de celles que nous avons déjà traversées. Plus humide, de nombreux cours d'eau, étangs, mares accueillent de nombreux grands échassiers. C'est l'occasion de voir la récolte de la canne à sucre. Finalement, nous passerons un excellent moment de détente et de repos dans l'arrière-cour d'un pub.

Butare et Nyanza (Rwanda)

06 Juillet 2012

Une visite royale

Butare


Ancienne capitale


Butare était la plus importante ville du Rwanda avant 1965 lorsque Kigali, plus centrale, lui fut préférée comme capitale. Aujourd’hui, plusieurs administrations sont situées à Butare, dont la principale université. Elle est toujours considérée comme le centre culturel et intellectuel du Rwanda. C’est aussi une ville calme et attractive composée d’avenues ombragées autour d’une rue principale bordée de petits hôtels et de terrasses de restaurants. C’est à l’hôtel Ibis que nous avons logé.

Etain


A la sortie de Butare en direction de la forêt de Nyungwe, on peut visiter l'étainerie de Huye où l’on a découvert de magnifiques objets décoratifs réalisés à la main dans un étain pur à 99%. Une qualité absolument unique !

Musée national


La principale attraction de Butare demeure le Musée national, qui abrite sans doute l’une des plus belles collections ethnologiques d’Afrique de l’Est. De fascinants ornements traditionnels sont illustrées par des photographies du début du siècle. Malheureusement, aucune photo n’est permise dans le musée sans que les conservateurs sur place ne puisse nous en expliquer les raisons.

Nyanza


La maison du roi


Sur la route de retour vers Kigali, on croise la petite ville de Nyanza où l'on peut visiter la maison du roi. Le palais du dernier mwami Mutara III Rudahigwa (1931-1959) a été construit par un architecte belge. La visite est rapide car il y a peu de choses à y voir en dehors de quelques photos d’époque. Par contre, la maison traditionnelle du mwami qui a été reconstituée juste à côté du palais nous a beaucoup appris sur les traditions des villages rwandais. Notre guide, en plus d’être très charmante, était très compétente. Derrière les trois huttes, nous avons pu admirer les vaches royales aux cornes excentriques.

Musée d'Art de Nyanza – Rwesero


Le bâtiment qui abrite le musée devait être le palais du roi Mutara III Rudahigwa, mais, en 59, il mourut avant de l'occuper. Reste à l’étage deux salles de bains que l’on peut visiter. Le musée expose habituellement une collection d’œuvres sur le thème du génocide. Malheureusement, à cause d’une exposition temporaire et peu intéressante d’un artiste hollandais, nous n’avons pu voir qu’une partie de la collection.
Finalement, on rentre à l'hôtel et on se paie un bon juyce frais et glacé et le souper indonésien bien sûr.

Nyungwe (Rwanda)

05 Juillet 2012

Le parc national de Nyungwe

Faune et flore remarquables


Etendu sur 1000 km² de majestueuses collines au sud-est du Rwanda, le Parc national de Nyungwe est la plus grande réserve de forêts d’altitude en Afrique de l’Est, et l’une des plus anciennes. Son origine est antérieure à la dernière glaciation. Lieu unique pour la diversité de sa flore, la forêt abrite 200 espèces différentes d’arbres et une myriade de fleurs. La forêt de Nyungwe est réputée pour ses 13 espèces de primates dont le chimpanzé, le colobe d’Angola… ses 300 espèces d’oiseaux dont le touraco bleu…

Randonnée


Un important réseau de pistes pédestres bien entretenues mène, à travers la forêt, à des chutes d’eau et des points de vue panoramiques.
Avant d’entrer dans la forêt, nous avons traversé de magnifiques tapis de plantes de thé s’étirant vers les collines et, au loin, le lac Kivu côté Congo. Lors de notre randonnée, nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de voir beaucoup d’espèces d’animaux car l’heure était trop avancée et la température trop élevée. Nous avons débusqué quelques papillons remarquables, l’un ou l’autre oiseau, un petit crapaud, et trois espèces de primates dont le singe des montagnes avec sa fameuse barbe blanche.

Tapis de thé


Au retour, nous avons eu l’occasion d’assister au ramassage de la récolte de thé. Le thé est récolté tous les jours. On cueille les plus jeunes pousses. Le travail est uniquement manuel et un cueilleur peut cueillir jusqu’à 9 kilos de thé en une journée pour un salaire malheureusement dérisoire. Chaque sac étant pesé, chacun est payé en fonction du poids récolté.

Chez le grand-papa (Rwanda)

04 Juillet 2012

A la rencontre du grand père de nos hôtes

La famille


Nous sommes très heureux d'avoir pu accompagner notre hôte dans la famille de son papa. Son grand-père nous a accueillis dans sa maison où plusieurs de ses fils nous ont rejoints avec femmes et enfants. Le cousin de notre hôte nous a été très utile car les membres de la famille ne parlent que Kinyarwanda. Nous avons ainsi pu avoir une conversation tout en partageant les bières que nous avions apportées. Lorsque toute la famille était présente, l'aïeul, comme le veut la coutume, a improvisé un monologue écouté avec beaucoup d'attention par chacun. Il a ainsi raconté son bonheur de voir la famille de Belgique lui rendre visite. C'était un moment très émouvant.

La maison


La maison est typique d'une habitation rwandaise de campagne. Elle est construite en torchis et recouverte de tuiles en terre cuite. La partie principale comporte la pièce de séjour et deux chambres. A l'extérieur, autour d'une cour, plusieurs petites annexes servent de cuisine, d'étable et de toilette. La maison est construite à flanc de colline, au milieu des champs et accessible via un sentier pentu. Paul possède une vache et quelques cochons. Comme c'était la première fois qu'il voyait son arrière-petite-fille, il lui a offert un coq, un cadeau très important.
L'état rwandais, dans sa volonté de modernisation, souhaite que les maisons soient regroupées et plus accessibles, notamment pour l'installation de l'électricité et de l'eau courante. La maison sera démolie et il devra reconstruire en bord de route.

Les cultures


A 97 ans, le grand-père est encore très solide et souple. Il a l'œil vif et toute sa tête. Autour de sa maison poussent ses quelques cultures composées de maïs, de sorgho (utilisé pour faire la bière), de patates douces, de manioc, de soja, de café... Les flancs de la colline ont été taillés en terrasses afin d'éviter l'érosion des terres arables. Tout le travail des champs se fait à la force du poignet, aucune machine n'est utilisée car ne convenant pas et de toutes façons hors de prix pour les paysans locaux. Ceci explique sans doute pourquoi le paysage à cet endroit a été préservé et est exceptionnel.

Rusumo (Rwanda)

01 Juillet 2012

Rusumo Falls, chute d'eau à la frontière de la Tanzanie

Les chutes


Rusumo Falls sont des chutes d'eau situées sur la rivière Kagera à la frontière entre le Rwanda et la Tanzanie, partie du cours supérieur le plus éloigné de la rivière du Nil. Bien que les chutes elles-mêmes ne soient pas d'une hauteur importante par rapport aux autres cascades, elles ont joué un rôle important dans l'histoire du Rwanda: parce qu'elles sont enjambées par le seul pont sur le fleuve, elles ont été le théâtre de la première arrivée des Européens en 1894.
Nous y sommes arrivés après avoir traversé des petits villages aux maisons colorées et de nombreuses rizières. A chaque arrêt, de nombreux locaux nous entouraient aussi curieux de nous découvrir que nous de découvrir leur pays. C’est une constante au Rwanda, où que l’on soit, même si on ne voit personne à l’horizon, si on s’arrête, inévitablement quelqu’un apparaît à côté de nous.
Les maisons construites initialement en torchis sont peu à peu remplacées par des maisons en briques ou en bloc de terre. Les blocs de terre sont fabriqués sur place et une journée de séchage au soleil suffit.

Le Kibungo


Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés près de Kirehe à la coopérative des femmes qui fabriquent les tableaux Imigongo. C’est une forme d'art populaire au Rwanda qui est apparu à la fin du 18e siècle dans la province de Kibungo et qui se fait traditionnellement par les femmes. A l'origine, l’Imigongo servait de décoration d'intérieur des murs de cases. Les peintures Imigongo sont créées à partir de bouse de veau appliquée sur des plaques en bois. Les spirales et autres motifs géométriques sont recouverts de différentes couleurs naturelles, telles que les noir, blanc et rouge.

Nous avons découvert la joie de manger dans un restaurant très local. Les brochettes de chèvres, les bananes grillées et les bières ne nous ont pas rendus malades à la grande surprise de notre hôte.

Akagera (Rwanda)

30 Juin 2012

Le parc animalier de l'Akagera

Le parc


Situé à une altitude relativement faible sur la frontière avec la Tanzanie, le Parc National de l’Akagera offre un paysage typique de savane africaine assez différent des collines venteuses propres à la majeure partie du Rwanda. Le parc est couvert de prairies envahies par les acacias et entourant lacs et marais qui suivent le cours sinueux de l’Akagera, la plus haute source du Nil.

Les animaux


L’Akagera est avant tout un refuge d’animaux sauvages. Lors de notre première visite, nous avons eu l’occasion d’y croiser un troupeau de buffles paresseux, un groupe de magnifiques zèbres, quelques fières girafes et plusieurs espèces d’antilopes dont le superbe impala et le gauche topi. Nous avons également pu admirer un aigle en plein repas, un marabout, des oiseaux multicolores, entre autres.
Nous y sommes donc retournés. Deux jours et une nuit de camping au milieu des animaux sauvages. Une excellente expérience. Le soir, auprès du feu de bois, les lacs devant et les appels des animaux autour.
Nous avons revu les mêmes animaux et le précieux facochère, l'hippopotame discret, le dangereux varan du Nil, l'élégant aigle d'Afrique, le discret crocodile... Quelques rencontres inattendues comme ce buffle qui traverse le chemin d'un bond devant la voiture, la maison de l'ancien président assassiné envahie du rez au toit par les babouins, le zèbre qui après avoir bu dans le marais joue à faire des clapotis, la femelle crocodile sur son nid protégeant ses oeufs ou encore ce ravissant petit oiseau femelle qui fait son nid dans un excrément... Nous n'avons malheureusement pas vu l'éléphant dont les nombreuses et imposantes déjections prouvent la présence. Il est timide paraît-il et malgré sa masse impressionnante, il n'a pas son pareil pour se dissimuler dans les fourrés.
Cette fois, nous avons découvert tous le parc, du sud au nord. La plaine de savane le long de la rivière Akagéra est riche en troupeaux: des antilopes, des zèbres, des buffles, des girafes...
Journées fatigantes au volant du 4x4 sur les pistes, mais... quelle belle aventure.

Kigali (Rwanda)

29 Juin 2012

En plein essor

Capitale du Rwanda


Située au cœur géographique du Rwanda, la ville de Kigali est en expansion rapide. Comme tout le Rwanda, elle est formée de collines sur les flancs desquelles les différents quartiers sont construits de façon assez anarchique. Sous la pression du gouvernement, les quartiers se modernisent, anciennes maisons et hangar laissant peu à peu la place à des bâtiments modernes et fonctionnels. Les habitants expropriés utilisent l’argent reçu pour se construire de belles demeures dans la campagne autour de Kigali, étendant peu à peu les limites de la ville.

Circulez


Les rues sont très animées car les rwandais vivent dehors. Ils donnent l’impression d’aller toujours quelque part et c’est ainsi qu’à Kigali, mais aussi dans tout le pays, de nombreuses personnes circulent à pied. La circulation en heures de pointe est très désordonnée et, comme dans beaucoup de villes africaines, les règles ne sont pas respectées. Les voitures et les motos s’enchevêtrent et les carrefours se traversent pratiquement au culot. Les rues ne sont pas toutes asphaltées et il n’est pas rare, en pleine ville, de circuler sur des pistes défoncées par la saison des pluies.

Le marché


Dans les quartiers, on peut faire ses emplettes au marché. Celui-ci est abrité dans des hangars où les étals sont tout en longueur. Les vêtements et tissus sont accrochés à même la structure métallique tandis que fruits et légumes sont groupés sous formes de collines rappelant la géographie accidentée du pays. Dès l'arrivée sur les lieux, on est assailli par des porteurs qui, pour une somme modique, se chargeront non seulement de porter les provisions mais également de nous guider et de discuter les prix en Kinyarwanda.

Mets locaux


Dans Kigali, les restaurants sont nombreux et il y en a pour tous les goûts. Nous avons eu l’occasion de goûter de merveilleuses brochettes de bœuf, de perche du Nil ou encore de chèvre. Jimmy et Marie-Pierre, nos hôtes, nous ont également fait découvrir la dégustation avec les doigts de tilapias délicieusement farcis de petits légumes et accompagnés de bananes frites. Le tout arrosé de bières, boisson très prisée des rwandais.

Ambiance


A l’hôtel des Mille Collines, il est très agréable de boire un bon verre en écoutant l’orchestre jouer en live. Nous avons également accompagné Jimmy et Mapi à une dot, cérémonie traditionnelle précédent un mariage où la famille du garçon offre la dot en vaches après de longs et savoureux palabres. Le soir, nous avons encore suivi nos hôtes à un mariage sur les hauteurs de Kigali ou nous avons pu constater que les africains ont vraiment le rythme dans la peau.

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