Abou Simbel (Egypte)
05 Novembre 2009
Le temple le plus mystérieux de l'Égypte antique sauvé des eaux.
Après avoir laissé derrière nous le bateau et le Nil, c’est en bus que notre voyage se poursuit. Plusieurs heures de traversée du désert sont nécessaires depuis le barrage d’Assouan pour parcourir les 270 km jusqu’à Abou Simbel.
Temple nubien, Abou Simbel n’est pas qu’un simple bâtiment mais une œuvre sculpturale monumentale taillée directement dans le roc, à l’origine dans la colline sacrée de Méha.
Le bâtiment est à peu de choses près aussi long que Notre Dame de Paris, soit 49 mètres. A l’extérieur, 4 statues colossales de 20 mètres de haut sont taillées d’un seul bloc dans la pierre. Fidèle aux constructions des temples de l’époque, le bâtiment se compose de deux salles à piliers, d’un vestibule et d’un sanctuaire. Les pièces annexes étaient plutôt destinées à recevoir les offrandes, certains rituels…
Les colonnes de la première salle sont ornées de statues. Sur les murs, on trouve des bas-reliefs décrivant des hauts faits de la vie du pharaon tel la bataille de Qadesh ou d’autres non nommées, ainsi que des scènes rituelles où Ramsès II est représenté en compagnie des divinités Ptah, Ré, Amon. On retrouve des statues de ces dieux dans le sanctuaire dans le fond du temple, taillées elles aussi dans le roc.
Le goût de la mise en scène de l’époque fit en sorte que la méthode de construction permet à la lumière du soleil de venir frapper les représentations de Ramsès II, Ré et Amon deux fois par an, vers le 20 février et le 20 octobre, en laissant dans l’ombre Ptah.
L’entrée du temple d’Abou SImbel fut découverte le premier août 1817 par Giovanni Belzoni après trois semaines de déblaiement. Ce n’est qu’en 1818 que l’inventaire complet sera fait par l’anglais William Banfes et le français Louis Linant. Ce n’est qu’à partir de 1832 que l’on a pu déchiffrer le nom du pharaon qui l’avait fait bâtir : Ramsès II.
A Abou Simbel, taillé dans le roc à l’origine dans les collines sacrées d’Ibshek, le petit temple d’Hathor est connecté à l’épouse de Ramsès II, Néfertari, divinisée sous la forme de la déesse vache. Sur la façade, deux statues colossales de la reine sont encadrées par quatre autres, représentant son époux.
Cette fois, c’est en avion que nous continuons notre voyage, direction Le Caire.
Temple nubien, Abou Simbel n’est pas qu’un simple bâtiment mais une œuvre sculpturale monumentale taillée directement dans le roc, à l’origine dans la colline sacrée de Méha.
Le bâtiment est à peu de choses près aussi long que Notre Dame de Paris, soit 49 mètres. A l’extérieur, 4 statues colossales de 20 mètres de haut sont taillées d’un seul bloc dans la pierre. Fidèle aux constructions des temples de l’époque, le bâtiment se compose de deux salles à piliers, d’un vestibule et d’un sanctuaire. Les pièces annexes étaient plutôt destinées à recevoir les offrandes, certains rituels…
Les colonnes de la première salle sont ornées de statues. Sur les murs, on trouve des bas-reliefs décrivant des hauts faits de la vie du pharaon tel la bataille de Qadesh ou d’autres non nommées, ainsi que des scènes rituelles où Ramsès II est représenté en compagnie des divinités Ptah, Ré, Amon. On retrouve des statues de ces dieux dans le sanctuaire dans le fond du temple, taillées elles aussi dans le roc.
Le goût de la mise en scène de l’époque fit en sorte que la méthode de construction permet à la lumière du soleil de venir frapper les représentations de Ramsès II, Ré et Amon deux fois par an, vers le 20 février et le 20 octobre, en laissant dans l’ombre Ptah.
L’entrée du temple d’Abou SImbel fut découverte le premier août 1817 par Giovanni Belzoni après trois semaines de déblaiement. Ce n’est qu’en 1818 que l’inventaire complet sera fait par l’anglais William Banfes et le français Louis Linant. Ce n’est qu’à partir de 1832 que l’on a pu déchiffrer le nom du pharaon qui l’avait fait bâtir : Ramsès II.
A Abou Simbel, taillé dans le roc à l’origine dans les collines sacrées d’Ibshek, le petit temple d’Hathor est connecté à l’épouse de Ramsès II, Néfertari, divinisée sous la forme de la déesse vache. Sur la façade, deux statues colossales de la reine sont encadrées par quatre autres, représentant son époux.
Cette fois, c’est en avion que nous continuons notre voyage, direction Le Caire.