Bourboule (France)
01 Août 2011
Paysages, thermes, forteresse, églises... entre nature et histoire
Une journée de visites très diversifiées entre paysages grandioses, ville thermale, château fortement défendu, funiculaire électrique et église romane colorée. De quoi satisfaire chacun et surtout me donner de belles opportunités de faire de belles photographies.
Situées à proximité immédiate du lac de Guery, les Roches Tuilières et Sanadoire sont des volcans vieux de 2 millions d’années, vestiges d'une vallée glaciaire. La Roche Tuilière à gauche (1288 m) et la Roche Sanadoire à droite (1286 m) dominent la Vallée du Chausse.
Situé aux sources de la Dordogne, le Mont-Dore doit sa réputation à ses eaux thermales et à la qualité de son domaine skiable. Le gros village en lui-même n’est pas forcément très joli mais il vaut le détour pour le Funiculaire du Capucin, plus ancien funiculaire électrique de France et classé aux Monuments Historiques, il est construit en 1898 et incarne tout le charme de la Belle Epoque. On s’en rend compte dès avoir franchi le seuil de la gare, les guichets sont en bois et verre et donnent le ton. L’appareil grimpe jusqu'à 1245m d'altitude au Salon du Capucin d’où l’on a un accès facile aux chemins de randonnée. Ce petit train à câble de fer grimpe sur la colline à la vitesse extraordinaire d'1 mètre par seconde. C'est le plus ancien funiculaire électrique de France. A la gare supérieure, dans la salle des machines, les grandes roues crantées évoquent les temps modernes de Charlie Chaplin. De là-haut, on suit les traces des artistes venus prendre les eaux à la Belle Epoque pour redescendre à la petite ville de Mont Dore, l’occasion d’en prendre quelques photographies.
La Bourboule, station thermale réputée, est aussi une charmante petite ville Belle Époque nichée au cœur d’un environnement naturel. La Bourboule doit son nom au dieu des sources celte "Borvo". Au XIVe siècle, elle n'était qu'un petit village et sa notoriété, elle le doit aux stations thermales qui ont été construites à la fin du XIXe. Nous n’y sommes restés que peu de temps, juste assez pour profiter du carrousel pour prendre de jolies photos et faire un petit tour autour de l’église Saint Joseph construite en lave blanche,
Le Château de Murol, l’un des plus imposants témoins du Moyen-Âge, ressemble à une tour de refroidissement de centrale nucléaire dressée sur un haut talus. Du haut de ses murs imposants, la vue sur le massif du Sancy est imprenable. Les courtines permettent de faire le tour du château et d'accéder au donjon. Un paysage inoubliable se dresse. On passe d’échauguette en échauguette pour finalement arriver en aplomb de l’entrée dont la chicane complexe et les 2 portes fortifiées renforcent l’impression de défense imprenable. On traverse la cour pour visiter la salle des chevaliers, les cuisines, la boulangerie et les habitations.
Lors de notre visite, des animations sympathiques par une équipe de comédiens recréaient des ambiances moyenâgeuses, à la fois ludiques et pédagogiques. Un château en plus à ma collection.
Perchée sur le Mont Cornadore et construite en roche volcanique du Mont-Dore, l’Église de Saint-Nectaire datant du XIIe siècle fait partie des 5 édifices majeurs de l’art roman auvergnat. Elle est célèbre pour son trésor et ses 103 chapiteaux dont certains comportent encore des décors polychromes qui forment l'un des ensembles les plus remarquables de la sculpture romane.
Lors de notre visite, le Tour de France venait de partir d’Issoire pour une étape de moyenne montagne courue sur de routes étroites et marquée par plusieurs accidents qui entraînèrent l’abandon de Jurgen Van den Broeck. La ville était encore joliment décorée de nombreux drapeaux aux couleurs des maillots jaunes, vert, à pois…
L’abbatiale qui tient son nom du premier évêque en Auvergne présente une façade blanche très simple, dans le plus pur style roman auvergnat et c’est alors une grande surprise quand, une fois la porte franchie, nous découvrons murs et chapiteaux richement décorés de sculptures figuratives et de polychromes aux couleurs exubérantes. L’église a été restaurée ainsi au XIXe siècle. Il faut imaginer que lors de leur construction, les églises romanes étaient toutes décorées.
Roches Tuilières et Sanadoire
Situées à proximité immédiate du lac de Guery, les Roches Tuilières et Sanadoire sont des volcans vieux de 2 millions d’années, vestiges d'une vallée glaciaire. La Roche Tuilière à gauche (1288 m) et la Roche Sanadoire à droite (1286 m) dominent la Vallée du Chausse.
Le funiculaire du Mont Dore
Situé aux sources de la Dordogne, le Mont-Dore doit sa réputation à ses eaux thermales et à la qualité de son domaine skiable. Le gros village en lui-même n’est pas forcément très joli mais il vaut le détour pour le Funiculaire du Capucin, plus ancien funiculaire électrique de France et classé aux Monuments Historiques, il est construit en 1898 et incarne tout le charme de la Belle Epoque. On s’en rend compte dès avoir franchi le seuil de la gare, les guichets sont en bois et verre et donnent le ton. L’appareil grimpe jusqu'à 1245m d'altitude au Salon du Capucin d’où l’on a un accès facile aux chemins de randonnée. Ce petit train à câble de fer grimpe sur la colline à la vitesse extraordinaire d'1 mètre par seconde. C'est le plus ancien funiculaire électrique de France. A la gare supérieure, dans la salle des machines, les grandes roues crantées évoquent les temps modernes de Charlie Chaplin. De là-haut, on suit les traces des artistes venus prendre les eaux à la Belle Epoque pour redescendre à la petite ville de Mont Dore, l’occasion d’en prendre quelques photographies.
Belle Époque
La Bourboule, station thermale réputée, est aussi une charmante petite ville Belle Époque nichée au cœur d’un environnement naturel. La Bourboule doit son nom au dieu des sources celte "Borvo". Au XIVe siècle, elle n'était qu'un petit village et sa notoriété, elle le doit aux stations thermales qui ont été construites à la fin du XIXe. Nous n’y sommes restés que peu de temps, juste assez pour profiter du carrousel pour prendre de jolies photos et faire un petit tour autour de l’église Saint Joseph construite en lave blanche,
Murol
Le Château de Murol, l’un des plus imposants témoins du Moyen-Âge, ressemble à une tour de refroidissement de centrale nucléaire dressée sur un haut talus. Du haut de ses murs imposants, la vue sur le massif du Sancy est imprenable. Les courtines permettent de faire le tour du château et d'accéder au donjon. Un paysage inoubliable se dresse. On passe d’échauguette en échauguette pour finalement arriver en aplomb de l’entrée dont la chicane complexe et les 2 portes fortifiées renforcent l’impression de défense imprenable. On traverse la cour pour visiter la salle des chevaliers, les cuisines, la boulangerie et les habitations.
Lors de notre visite, des animations sympathiques par une équipe de comédiens recréaient des ambiances moyenâgeuses, à la fois ludiques et pédagogiques. Un château en plus à ma collection.
Saint Nectaire
Perchée sur le Mont Cornadore et construite en roche volcanique du Mont-Dore, l’Église de Saint-Nectaire datant du XIIe siècle fait partie des 5 édifices majeurs de l’art roman auvergnat. Elle est célèbre pour son trésor et ses 103 chapiteaux dont certains comportent encore des décors polychromes qui forment l'un des ensembles les plus remarquables de la sculpture romane.
L’église abbatiale Saint Austremoine d’Issoire
Lors de notre visite, le Tour de France venait de partir d’Issoire pour une étape de moyenne montagne courue sur de routes étroites et marquée par plusieurs accidents qui entraînèrent l’abandon de Jurgen Van den Broeck. La ville était encore joliment décorée de nombreux drapeaux aux couleurs des maillots jaunes, vert, à pois…
L’abbatiale qui tient son nom du premier évêque en Auvergne présente une façade blanche très simple, dans le plus pur style roman auvergnat et c’est alors une grande surprise quand, une fois la porte franchie, nous découvrons murs et chapiteaux richement décorés de sculptures figuratives et de polychromes aux couleurs exubérantes. L’église a été restaurée ainsi au XIXe siècle. Il faut imaginer que lors de leur construction, les églises romanes étaient toutes décorées.