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Amed (Bali)

18 Juillet 2010

Bon temps à la playa

L'hôtel


Notre hôtel, le Anda Amed resort est composé de 10 villas à flanc de colline, dans un luxuriant jardin et face à la mer. La nôtre dispose d'un grand lit dans une vaste pièce et d'une immense salle de bain avec bain et douche séparés. Une cascade mène à une piscine avec effet de vue infinie sur l'océan. Il est situé exactement à Bunutan, un plateau ensoleillé et aride.
A l'hôtel, il y a deux stars. Bébec et Bébecque. Deux magnifiques canards. Ils prennent leur repas avec les touristes. Dès qu'un plat est servi, ils tournent autour des tables en "coincoinnant" et en lançant des œillades irrésistibles. On leur lance un peu de riz, du pain, des légumes, ils adorent puis se précipitent boire goulument à même la piscine. Le matin, ils barbotent dans l'eau, se lavent plume après plume et l'après-midi, ils siestent sous une table. Ils sont la principale attraction de l'hôtel et chacun les adore. Peut-être pas le personnel qui régulièrement efface les traces de leurs bombances digérées. Le personnel par ailleurs est vraiment très gentil. Toujours souriant et accueillant. Nos lits sont refaits dès le petit déjeuner et avant le coucher, les moustiquaires sont mises en place et la couverture préparée. On est presque bordés.

Amed


Amed est le nom donné à la bande côtière qui s'étire sur une vingtaine de kilomètres et qui est encore calme alors que partout, les hôtels poussent comme des champignons. Les petits villages se suivent et se ressemblent, mènent à des plages de sable noir séparées l'une de l'autre de coulées de roches volcaniques noires. Les barques colorées traditionnelles (jukung) sont nombreuses au point de s'étaler sur toute la longueur des plages. Parfois, la plage est prolongée par une installation particulière de parcelles délimitées et de construction en bois étonnantes: les salières. Les points de vue sont nombreux mais pour les endroits plus sauvages, mieux vaut se rendre à Tulamben où les paysages extraordinaires se succèdent.

Jour 1


On ne sait toujours pas conduire les mobylettes alors, on opte pour le vélo. On en loue deux pour la semaine et nous voilà partis. Evidemment, toujours un peu fêlés, on enchaîne les kilomètres et les côtes vers Tulamben sans se soucier qu'il faudra ensuite revenir sur nos pas. On roule ainsi durant environ 5 heures sous un soleil de plomb et on ingurgite 5 litres d'eau. Finalement, on aspire rentre à l'hôtel et plonger nos corps endoloris (surtout les fesses) par des efforts dont on n'a plus l'habitude.

Jour 2


Aujourd'hui, le programme est plus cool. On enfourche nos vélos en se promettant de se poser dès la plage trouvée. On se dirige vers le sud, on passe le village de Lipah et on choisit la très jolie plage de Lehan. On loue un masque et un tuba, on emprunte un sentier jonché de détritus (C'est le chemin indiqué par le panneau "The beach 50 m) et on arrive sur une très belle plage. Nos yeux ont déjà choisi notre territoire de bronzette, au bout, à côté de rochers volcaniques, une bande de sable blanc nous tend ses grains. Tout de suite je me précipite à l'eau et découvre le monde du silence. Merveilleux, le fond de la baie est recouvert de coraux et des poissons de toutes les formes et couleurs s'y déplacent au gré de la houle.
Les locaux rentrent de la pêche. La méthode est radicale: à environ 200 mètres, ils tombent la voile puis naviguent au moteur. A 20 mètres, ils mettent les gaz, le bateau se cabre et s'élance à l'assaut de la plage où il glisse presqu'entièrement avant de s'échouer. Le spectacle se reproduit une dizaine de fois puis la plage retrouve son calme juste perturbé par le bruit des vagues.
A nouveau, je plonge sous les eaux turquoise et cette fois, je vais plus loin. Le spectacle est encore plus enchanteur, j'ai l'impression de flotter au-dessus d'un jardin exubérant, les coraux varient du rouge au bleu, même les étoiles de mer sont mauves. Des poissons bleu électrique, jaunes, oranges, multicolores, aux reflets d'argent ou d'émeraude, aux formes les plus diverses, longs et fins, plats et hauts, gonflés comme des baudruches ou effilés comme des aiguilles... Les uns nagent en bancs, les autres sur le côté, certains mangent d'autres flânent juste sous la surface. Les courants sont parfois froids parfois très chauds.
Il est temps de rentrer à l'hôtel si on veut pouvoir encore profiter de la piscine. Ce soir, on ira dans un café "Free internet" pour poster ces pages et téléphoner car ici, bien que je capte deux réseaux, la connexion est chère. Puis, on tentera de trouver un warang qui propose du barracuda grillé.

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