Autour de Munduk (Bali)
09 Juillet 2010
Entre plantations et champs
Munduk, située dans une région de Bali chargée d'histoire, considérée comme le berceau de la culture balinaise. Les anciens colons hollandais aimaient y séjourner en villégiature, depuis l'ancienne capitale coloniale de Singaraja.
On fait une agréable balade de découverte de la beauté de la nature environnante. Les alentours de Munduk forment en effet un tableau pittoresque avec des plantations de cacaoyers, caféiers, bananiers, avocatiers, girofliers, des noix de muscade, de la vanille, du manioc, du riz, des fruits du serpent, le jack, les ananas et des clous de girofle à proximité de forêts et de cascades.
L'après-midi, on découvre le village où tous les habitants nous accueillent d'un chaleureux "hello". Des senteurs suaves nous entourent. De chaque côté de la route sèchent clous de girofles et grains de café. De nombreuses échoppes proposent fruits, légumes, paniers... Des warungs divers (et à la propreté parfois toute relative) dégagent des odeurs de viande grillées. Le petit marché traditionnel, caché derrière quelques façades est sombre et assez mal odorant. On y achète quand même des espèces de galettes de riz colorées en rose et des gâteaux de riz gluant saupoudrés de noix de coco râpée au goût savoureux. Plus loin, quelques femmes assises devant des paniers bas trient les clous de girofle secs. On propose à une dame de lui acheter 20 de ses bâtons de vanille et elle nous les vend pour un prix dérisoire. Bien moins cher que sur le marché il y a quelques jours. On s'arrête dans un warung pour manger et c'est aussi un salon de coiffure. On prend comme à l'habitude un peu de tout, du porc, des légumes mais aussi des crevettes grillées cette fois. Un peu moins appétissant que les autres jours.
On termine la visite par un tour à l'arrière du village, dans les rizières de riz traditionnel. Les hommes ont fauché les tiges et les femmes et jeunes filles les assemblent en petites gerbes qu'elles rassemblent en murets. Comme d'habitude, nos appareils photos font sensation. Elles adorent ça et nous font de magnifiques sourires. On lance le mot "Star" et elles ne se tiennent plus et gloussent de plus belle.
Il est temps de rentrer car au loin, des nuages menaçants s'amoncellent. Sur le chemin, on croise encore une petite famille qui fait sa toilette dans le petit cours d'eau jouxtant la maison et à 50 mètres de notre grenier, le ciel s'ouvre déversant une pluie tropicale: de grosses gouttes serrées nous mouillent rapidement. On se réfugie vite sur notre banc de repos, à l'abri et on profite de l'air frais apporté par l'ondée.
Au bout de 10 minutes, la pluie a cessé. Les montagnes sont invisibles, recouvertes de brume et de vapeurs qui s'élèvent de la forêt. Une heure plus tard, le soleil se couche sur une montagne à nouveau sereine. Nous mangeons les petites bananes et l'ananas achetés tout à l'heure arrosés d'une bonne bière que nous avons découverte dans le frigo. A quelques mètres, un orchestre traditionnel joue. La flûte aigue et chevrotante accompagne les bambous frappés, le clapotis de la rivière, les champs des oiseaux et les cris des geckos. La nuit est tombée, quelques lucioles clignotent autour de nous. Dernière nuit à Munduk.
PS: pour notre petite fille chérie: l'araignée jaune et noir mesure environ 15 centimètres d'un bout de patte à l'autre. On l'a mise dans une boîte et on en prend bien soin pour te l'offrir à notre retour. On sait que tu aimes et que ça te fera grand plaisir.
On fait une agréable balade de découverte de la beauté de la nature environnante. Les alentours de Munduk forment en effet un tableau pittoresque avec des plantations de cacaoyers, caféiers, bananiers, avocatiers, girofliers, des noix de muscade, de la vanille, du manioc, du riz, des fruits du serpent, le jack, les ananas et des clous de girofle à proximité de forêts et de cascades.
L'après-midi, on découvre le village où tous les habitants nous accueillent d'un chaleureux "hello". Des senteurs suaves nous entourent. De chaque côté de la route sèchent clous de girofles et grains de café. De nombreuses échoppes proposent fruits, légumes, paniers... Des warungs divers (et à la propreté parfois toute relative) dégagent des odeurs de viande grillées. Le petit marché traditionnel, caché derrière quelques façades est sombre et assez mal odorant. On y achète quand même des espèces de galettes de riz colorées en rose et des gâteaux de riz gluant saupoudrés de noix de coco râpée au goût savoureux. Plus loin, quelques femmes assises devant des paniers bas trient les clous de girofle secs. On propose à une dame de lui acheter 20 de ses bâtons de vanille et elle nous les vend pour un prix dérisoire. Bien moins cher que sur le marché il y a quelques jours. On s'arrête dans un warung pour manger et c'est aussi un salon de coiffure. On prend comme à l'habitude un peu de tout, du porc, des légumes mais aussi des crevettes grillées cette fois. Un peu moins appétissant que les autres jours.
On termine la visite par un tour à l'arrière du village, dans les rizières de riz traditionnel. Les hommes ont fauché les tiges et les femmes et jeunes filles les assemblent en petites gerbes qu'elles rassemblent en murets. Comme d'habitude, nos appareils photos font sensation. Elles adorent ça et nous font de magnifiques sourires. On lance le mot "Star" et elles ne se tiennent plus et gloussent de plus belle.
Il est temps de rentrer car au loin, des nuages menaçants s'amoncellent. Sur le chemin, on croise encore une petite famille qui fait sa toilette dans le petit cours d'eau jouxtant la maison et à 50 mètres de notre grenier, le ciel s'ouvre déversant une pluie tropicale: de grosses gouttes serrées nous mouillent rapidement. On se réfugie vite sur notre banc de repos, à l'abri et on profite de l'air frais apporté par l'ondée.
Au bout de 10 minutes, la pluie a cessé. Les montagnes sont invisibles, recouvertes de brume et de vapeurs qui s'élèvent de la forêt. Une heure plus tard, le soleil se couche sur une montagne à nouveau sereine. Nous mangeons les petites bananes et l'ananas achetés tout à l'heure arrosés d'une bonne bière que nous avons découverte dans le frigo. A quelques mètres, un orchestre traditionnel joue. La flûte aigue et chevrotante accompagne les bambous frappés, le clapotis de la rivière, les champs des oiseaux et les cris des geckos. La nuit est tombée, quelques lucioles clignotent autour de nous. Dernière nuit à Munduk.
PS: pour notre petite fille chérie: l'araignée jaune et noir mesure environ 15 centimètres d'un bout de patte à l'autre. On l'a mise dans une boîte et on en prend bien soin pour te l'offrir à notre retour. On sait que tu aimes et que ça te fera grand plaisir.