Les lacs de Bunyan, Tamblingan et Bratan (Bali)
05 Juillet 2010
De Baturiti à Munduk: où notre guide redevient un guide
Aujourd'hui, on quitte Baturiti définitivement pour nous rendre à Munduk où on reste jusque dimanche. Sophie n'est pas au rendez-vous. Pas de panique, on attend. Dans le coin, là, il y a deux balinais qui nous regardent avec insistance... et si... Ben oui. Sophie n'a pas pu venir, il faut dire qu'elle a un bébé de 3 mois. Alors, c'est Ketut qui la remplace. Pas de problème. On lui explique rapidement ce qu'on veut faire et ça lui convient aussi. Alors en route. Ketut sera notre guide sur une grande partie du voyage. Un guide remarquable de gentillesse et de disponibilité. Son chauffeur, qui est de la caste des prêtres ne parle pas français mais est vraiment adorable. De plus, c'est un vrai puits de savoir au sujet de son pays.
Ketut nous propose de nous arrêter dans un marché traditionnel. Il est tôt encore, il n'y a quasi personne. Il faut savoir que faire ses emplettes dans Bali ne se résume pas à entrer dans un magasin, prendre un objet sur l'étagère, payer et sortir. Les achats sont tout un art. Dans chaque marché traditionnel ou magasin d'art à Bali, on fait ses emplettes en 'bargainant' (négociant). Cette manière traditionnelle fait du shopping à Bali un moment amusant, où on peut sentir la chaleur de la valeur humaine dans chaque transaction.
Evidemment, chaque maraîcher tente de nous vendre un truc et jamais cher. On sait bien qu'on a une bonne tête de touriste hein. "Thank you" par ci "Teri ma casi" (merci) par là etc. jusqu'à ce qu'une petite futée nous propose l'achat de 20 bâtons de vanille au prix merveilleux de 350 000 rupiahs. On bargaine en baragouinant un peu d'anglais, on arrête la transaction à 60 000 (5€) et on s'en va. C'est dans la poche, on a gagné et c'est un bon prix d'après le guide et un balinais qui essaie de nous caser des montres. Ils sont sans doute un peu de mèche mais ça nous semble correct. Plus loin, Ketut nous fait entrer dans une boutique de plantes et là, on se rend compte du merveilleux climat de l'île, les fleurs sont magnifiques et les plantes que l'on trouve chez nous sont, ici, beaucoup plus développées.
Après avoir suivi une route qui serpente dans la montagne et passés à côté d'inévitables singes à la coupe en crête, on arrive à un point culminant qui surplombe les lacs de Bunyan et de Tamblingan. La vue est magnifique, les lacs, les montagnes, la végétation et la lumière... Un local nous guide dans la forêt tropicale. Les arbres sont énormes et la végétation est touffue. Le chemin est pentu et glissant. Au bout d'une heure de marche, on arrive au lac et son inévitable temple. En touriste respectueux (les quelques autres présents sur les lieux n'avaient pas le même respect), comme on n'a pas de sarong, on n'entre pas dans les espaces sacrés et c'est de l'extérieur que l'on découvre le temple qui est dédié aux forgerons. Il est assez récent.
C'est le moment de la pause mandarine proposée par notre guide local quand tout à coup, sorti de nulle part, apparaît un cortège de personnes en habits et portants offrandes sur la tête. C'est une cérémonie funéraire et ils se rendent dans un autre temple sur l'autre lac pour honorer les dieux.
Durant la fin du parcours, on découvre encore un temple en pleine végétation. Traînant toujours à l'arrière, je suis d'ailleurs le seul à le voir. La promenade se termine dans un champ de mandariniers.
Le Lac Bratan est le deuxième plus grand lac de l´île de Bali. Il se trouve à plus de 1000m d´altitude, c'est un ancien cratère de volcan qui s´est rempli d´eau.
Autour du site sacré de Batur sont érigés quatre temples remarquables dont le plus majestueux est le Pura Ulun Danu Batur consacré à la déesse du lac, souveraine des eaux de Bali, qui s'allia à la divinité du Mont Agung pour rendre l'île fertile. Si le temple était à l'origine situé près du lac et de l'actuel Pura Jati, il fut détruit lors de l'éruption de 1926 et reconstruit plus loin pour lui éviter d'autres éventuels malheurs. A son ancienne place a été laissé un tout petit temple pour permettre tous les 10 ans de faire les offrandes nécessaires à la déesse du lac.
Avant d'entrer dans le temple, on a fait le tour des Warangs. Les Warangs sont des petits restaurants souvent tenus par des javanais (non pas le dessert mais l'habitant de Java. Ils n'ont pas de travail là-bas, alors, ils émigrent à Bali). Conseillé par Tekut, on en choisit un et on déguste un succulent plat composé de poulet et de légumes dans une sorte de soupe accompagnés de riz (évidemment) et d'un rafraîchissant jus de strawberries. 100 000 rupiahs à trois, faites le calcul.
Le soir va tomber, il est grand temps de rejoindre notre hôtel à Munduk. Dans le village suivant, le temple est fêté. Chaque temple balinais est fêté tous les six mois. Les gens viennent de loin à mobylette, en camion mais aussi à pied, habillés en costume traditionnel et apportant des offrandes. On arrive juste à la fin de la cérémonie et c'est l'embouteillage.
Le chauffeur est inquiet, il n'a plus d'essence et partout où il s'est renseigné, les cuves sont à sec. A Bali, pour faire le plein, il y a deux solutions, soit on va à la pompe, soit, on s'arrête à une échoppe au bord de la route quand on voit des bouteilles remplies d'un liquide jaunâtre ou quand il est écrit "Bensin". Alors, on les a tous faits et ils étaient tous à sec. Heureusement, on a fini par arriver à l'hôtel où nous avons découvert notre grenier typique. En effet, le pavillon qui abrite notre chambre a la même architecture que le grenier des maisons balinaises.
Une petite promenade dans le domaine nous fait découvrir un magnifique jardin rempli de plantes plus belles et odorantes les unes que les autres comme le giroflier et le cacaotier. Quelques étangs et cascades ajoutent à ce lieu un sentiment de tranquillité et de calme. Du balcon de notre pavillon, on a une vue sur la montagne et les oiseaux, grenouilles et cigales nous font un concert de bienvenue. Même si la chambre est un peu moins confortable qu'à Baturiti, le cadre et l'originalité nous enchantent.
Le marché traditionnel
Ketut nous propose de nous arrêter dans un marché traditionnel. Il est tôt encore, il n'y a quasi personne. Il faut savoir que faire ses emplettes dans Bali ne se résume pas à entrer dans un magasin, prendre un objet sur l'étagère, payer et sortir. Les achats sont tout un art. Dans chaque marché traditionnel ou magasin d'art à Bali, on fait ses emplettes en 'bargainant' (négociant). Cette manière traditionnelle fait du shopping à Bali un moment amusant, où on peut sentir la chaleur de la valeur humaine dans chaque transaction.
Evidemment, chaque maraîcher tente de nous vendre un truc et jamais cher. On sait bien qu'on a une bonne tête de touriste hein. "Thank you" par ci "Teri ma casi" (merci) par là etc. jusqu'à ce qu'une petite futée nous propose l'achat de 20 bâtons de vanille au prix merveilleux de 350 000 rupiahs. On bargaine en baragouinant un peu d'anglais, on arrête la transaction à 60 000 (5€) et on s'en va. C'est dans la poche, on a gagné et c'est un bon prix d'après le guide et un balinais qui essaie de nous caser des montres. Ils sont sans doute un peu de mèche mais ça nous semble correct. Plus loin, Ketut nous fait entrer dans une boutique de plantes et là, on se rend compte du merveilleux climat de l'île, les fleurs sont magnifiques et les plantes que l'on trouve chez nous sont, ici, beaucoup plus développées.
Trekking aux lacs de Bunyan et Tamblingan
Après avoir suivi une route qui serpente dans la montagne et passés à côté d'inévitables singes à la coupe en crête, on arrive à un point culminant qui surplombe les lacs de Bunyan et de Tamblingan. La vue est magnifique, les lacs, les montagnes, la végétation et la lumière... Un local nous guide dans la forêt tropicale. Les arbres sont énormes et la végétation est touffue. Le chemin est pentu et glissant. Au bout d'une heure de marche, on arrive au lac et son inévitable temple. En touriste respectueux (les quelques autres présents sur les lieux n'avaient pas le même respect), comme on n'a pas de sarong, on n'entre pas dans les espaces sacrés et c'est de l'extérieur que l'on découvre le temple qui est dédié aux forgerons. Il est assez récent.
C'est le moment de la pause mandarine proposée par notre guide local quand tout à coup, sorti de nulle part, apparaît un cortège de personnes en habits et portants offrandes sur la tête. C'est une cérémonie funéraire et ils se rendent dans un autre temple sur l'autre lac pour honorer les dieux.
Durant la fin du parcours, on découvre encore un temple en pleine végétation. Traînant toujours à l'arrière, je suis d'ailleurs le seul à le voir. La promenade se termine dans un champ de mandariniers.
Pura Ulun Danu Batur sur le lac Bratan
Le Lac Bratan est le deuxième plus grand lac de l´île de Bali. Il se trouve à plus de 1000m d´altitude, c'est un ancien cratère de volcan qui s´est rempli d´eau.
Autour du site sacré de Batur sont érigés quatre temples remarquables dont le plus majestueux est le Pura Ulun Danu Batur consacré à la déesse du lac, souveraine des eaux de Bali, qui s'allia à la divinité du Mont Agung pour rendre l'île fertile. Si le temple était à l'origine situé près du lac et de l'actuel Pura Jati, il fut détruit lors de l'éruption de 1926 et reconstruit plus loin pour lui éviter d'autres éventuels malheurs. A son ancienne place a été laissé un tout petit temple pour permettre tous les 10 ans de faire les offrandes nécessaires à la déesse du lac.
Avant d'entrer dans le temple, on a fait le tour des Warangs. Les Warangs sont des petits restaurants souvent tenus par des javanais (non pas le dessert mais l'habitant de Java. Ils n'ont pas de travail là-bas, alors, ils émigrent à Bali). Conseillé par Tekut, on en choisit un et on déguste un succulent plat composé de poulet et de légumes dans une sorte de soupe accompagnés de riz (évidemment) et d'un rafraîchissant jus de strawberries. 100 000 rupiahs à trois, faites le calcul.
Munduk
Le soir va tomber, il est grand temps de rejoindre notre hôtel à Munduk. Dans le village suivant, le temple est fêté. Chaque temple balinais est fêté tous les six mois. Les gens viennent de loin à mobylette, en camion mais aussi à pied, habillés en costume traditionnel et apportant des offrandes. On arrive juste à la fin de la cérémonie et c'est l'embouteillage.
Le chauffeur est inquiet, il n'a plus d'essence et partout où il s'est renseigné, les cuves sont à sec. A Bali, pour faire le plein, il y a deux solutions, soit on va à la pompe, soit, on s'arrête à une échoppe au bord de la route quand on voit des bouteilles remplies d'un liquide jaunâtre ou quand il est écrit "Bensin". Alors, on les a tous faits et ils étaient tous à sec. Heureusement, on a fini par arriver à l'hôtel où nous avons découvert notre grenier typique. En effet, le pavillon qui abrite notre chambre a la même architecture que le grenier des maisons balinaises.
Une petite promenade dans le domaine nous fait découvrir un magnifique jardin rempli de plantes plus belles et odorantes les unes que les autres comme le giroflier et le cacaotier. Quelques étangs et cascades ajoutent à ce lieu un sentiment de tranquillité et de calme. Du balcon de notre pavillon, on a une vue sur la montagne et les oiseaux, grenouilles et cigales nous font un concert de bienvenue. Même si la chambre est un peu moins confortable qu'à Baturiti, le cadre et l'originalité nous enchantent.